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Synthèse sur l'ère numérique

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Par   •  26 Février 2020  •  Synthèse  •  1 401 Mots (6 Pages)  •  570 Vues

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La lecture est une activité intégrée à la vie quotidienne de chacun. On lit sans le savoir, sans le vouloir, sans y prendre garde, on lit sans cesse (panneaux, feuillets publicitaires, affiches, gros titres des quotidiens). Sans cesse, nous sommes invités à la lecture des textes qu’ils soient brefs ou longs.

Notre corpus comporte quatre textes portant tous sur la lecture et plus précisément les habitudes de lecture.

Notre premier texte est un article de Katia VILARASAU « La lecture une affaire de famille » extrait de la revue Valeurs mutualistes de septembre 2001, cet article nous parle du rôle de la famille sur les habitudes de lecture.

Le deuxième texte est un article tiré du journal Libération paru le 13 octobre 2000. L’article intitulé « Mamadou N’Dongo, lecteur : j’entends la voix qui raconte » écrit par la journaliste Anne DIATKINE qui raconte le rapport à la lecture d’un jeune déscolarisé.

Le troisième texte « La faim de lire » est un article de Robert ESCARPIT tiré de la revue Le courrier de l’UNESCO paru en 1973. Il nous parle de la lecture à l’école et dans la société.

Et enfin, le dernier texte est un extrait du roman L’enfant de Jules Vallès publié en 1873 qui raconte l’histoire d’un enfant puni et obligé de lire.

A partir de ce corpus, nous pourrons nous interroger sur le rôle des instances de socialisation sur la lecture ?

Dans un premier temps, nous nous intéresserons à l’influence du cadre de vie.

Et dans une seconde partie, nous étudierons l’influence de l’école sur les habitudes de lectures.

Tout d’abord, les origines sociales du lecteur ou futur lecteur est un déterminant essentiel, car en effet, selon d’où l’on vient, selon le niveau scolaire, ou si l’on est issue d’un milieu populaire ou d’un milieu aisé notre pratique à la lecture sera différente.

Le fait d’avoir un entourage présent et sensible à la lecture nous sensibilise à cette pratique car par exemple le fait de voir ses deux parents lecteurs et qui échange sur ce thème est un facteur de sensibilisation mais aussi de reproduction sociale pour la lecture, c’est-à-dire de donner goût à cette pratique mais aussi d’enrichir le langage de l’enfant ainsi que son patrimoine culturel. Ce qui peut nous amener à penser qu’une famille a fort capital culturel, favoriserait la lecture chez les futurs lecteurs, ce que l’on pourrait qualifier comme pratique légitime. Cependant, le déterminisme n’est pas complet, un enfant où les parents ne lisent pas du tout, peut devenir un lecteur confirmé. On remarque même un décroissement de l’influence parentale sur la lecture au fil des années.

Néanmoins, si les livres entrent dans la vie des enfants avant l’école, cela favorisera son capital culturel, son langage et l’on remarque que cette pratique est inégalitaire dans les familles puisque pour certains les livres demeurent inconnus malgré les progrès de l’éducation et l’évolution des livres.

De plus, dans certains milieux, les lecteurs sont rejetés car la lecture est considérée comme « étrange » et « pour les autres » ce qui ne favorise pas certains milieux à la pratique de la lecture par peur des moqueries de l’entourage. Cependant, l’entourage plus lointain peut avoir des aspects positifs sur la lecture, par exemple dans le texte de Anne DIATKINE, les bibliothécaires essayent d’inciter les jeunes issus d’un milieu populaire à la pratique de la lecture, en leur conseillant des ouvrages.

On remarque donc que l’entourage, la famille joue un rôle essentiel dans les habitudes de lecture chez les futurs lecteurs mais néanmoins, le comportement du lecteur/futur lecteur est aussi un élément à prendre en compte.

Tout d’abord, la lecture est beaucoup plus présente auprès du sexe féminin, les filles lisent davantage que les garçons et de façon plus assidue. Donc si l’on est une fille, nous avons plus de chance d’être lectrice. Cette idée est un stéréotype social de la société, car un garçon peut tout aussi être un lecteur assidu.  

De plus, certaines personnes trouvent comme excuse qu’ils n’ont pas assez de temps pour la lecture, afin d’éviter cette pratique qui n’est pas perçu par tous comme un loisir. Cependant, il faut être réaliste, il faut être disponible pour pratiquer la lecture.

Néanmoins, la lecture peut être perçu pour certains comme un loisir, un moment à soi, un moment d’évasion, de bien être, un plaisir.

D’autres excuses sont évoquées par les non lecteurs, la fatigue mais aussi le stress sont des obstacles à la lecture.

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