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Travail de maturité

Thèse : Travail de maturité. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Septembre 2019  •  Thèse  •  1 428 Mots (6 Pages)  •  446 Vues

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Tables des matières

1. Introduction

1.1. Historique

2. Composition

2.1. Pilule 1re génération

2.2. Pilule 2ème génération

2.3. Pilule 3ème génération

2.4. Pilule 4ème génération

3. Les quatre générations de pilule

4. Modes d’action

5. Effets secondaires

5.1. Effets secondaires bénins

5.2. Effets secondaires graves

6. La pilule et la cigarette

7. Bilan

8. Conclusion

1. Introduction

1.1. Historique

La pilule d’aujourd’hui1,2,3

La pilule est un moyen contraceptif hormonal féminin. Il se présente sous forme de comprimé à prendre quotidiennement. L’idée de la pilule a été lancée par deux femmes, Margaret Sanger, infirmière, et Katharine McCormick, biologiste. Suite à leur demande, l’endocrinologue Gregory Pincus financera des travaux pour la mise au point d’une hormone synthétique contraceptive en 1950. Cette recherche se base sur la conviction de Pincus. L’arrêt de l’ovulation durant la grossesse est lié à l’action de l’hormone de progestérone. Grâce à une hormone synthétique équivalente à la progestérone, il devient donc envisageable de bloquer l’ovulation.

Une invention mexicaine…,,,

Un jeune chimiste mexicain, Luis Miramontes, a produit le principe actif de la contraception orale. Dans l’entre-deux guerres, la recherche sur les utilisations cliniques et commerciales des hormones connaît un grand développement. On utilise des hormones sexuelles, sous forme d’extraits d’animaux, à des fins gynécologiques. Les connaissances sur la physiologie de la reproduction s'accroissent aussi, notamment après la découverte de la progestérone en 1934 (Luis Miramontes) puis après l'établissement de ses propriétés inhibitrices de l'ovulation à la suite d'expériences animales conduites jusqu'en 1939. D'autres hormones, l’estriol en 1930 et l’estrone en 1935, ayant ces mêmes propriétés, sont également identifiées. Les recherches sur l’utilisation des hormones sexuelles dans le domaine de la reproduction sont essentiellement menées en vue de résoudre des problèmes d’infertilité ou de dérèglements menstruels. Ses recherches n’ont jamais été faites dans une perspective contraceptive. Ludwig Haberlandt expérimente pour la première fois la contraception hormonale temporaire par injection. Cependant exposé à l’hostilité générale, il se suicide et ses travaux ne sont pas immédiatement repris. Néanmoins, l’endocrinologue Pincus a lu ses travaux. Le coût très élevé de substances d’animaux limite la conduite des recherches. En 1939, Russel Marker, professeur en chimie organique aux Etats-Unis, parvint à fabriquer de la progestérone à partir de salsepareille, puis plus tard à partir des tubercules d’une sorte d’igname. Il donne sa démission à l'Université d'État de Pennsylvanie en 1944 pour fonder, à Mexico, sa société, Syntex, qui dépose un brevet en 1951 sur l'hémisynthèse de la noréthistérone.

Igname --- Wikipédia

Le 15 octobre 1951, Miramontes synthétise la noréthistérone, le composé actif principal de la pilule contraceptive. Le brevet du composé est partagé avec Carl Djerassi et Jorge Rosenkranz, de la compagnie de chimie Laboratorios Syntex SA.

Structure de la noréthistérone

Grâce à une conversation avec Margaret Sanger, infirmière et sage-femme, en 1951, le Dr Pincus, biologiste spécialiste de la reproduction, reconnu pour ses travaux sur les hormones, se met à s’intéresser au mécanisme de l’ovulation chez la femme.

​​

Margaret Sanger ​​ Dr. Grégory Pincus

Sa motivation provient également de l’intérêt qu’il porte à la surpopulation mondiale. Le Dr Pincus teste l'effet d'un grand nombre de substances sur les animaux : parmi les deux cents substances expérimentées, il en distingue trois, des stéroïdes extraits des ignames mexicains. Avec le Dr Min Chueh Chang, il imagine une pilule contraceptive, combinée, à base d'un estrogène et d'une progestérone de synthèse, le noréthynodrel, sécrété par le corps jaune après l’ovulation. Celui-ci permettrait l’inhibition de l’ovulation.

Avec l'aide du gynécologue John Rock, Pincus mène d'abord, avec grande discrétion, plusieurs expériences cliniques en 1954 et en 1955 au Free Hospital de Boston.

Lors de l’assemblée de la Fédération internationale pour la planification familiale en 1955, Pincus présente, sans grand succès, une brève communication décrivant pour la première fois au monde l'inhibition de l'ovulation chez la femme sous l'effet de fortes doses orales de progestérone.

Des vérifications sur une plus grande échelle se révèlent nécessaires afin d'en certifier l'efficacité et l'innocuité. Pour échapper à l'hostilité générale concernant les recherches sur la contraception, Pincus choisit de mener

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