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Sociologie des vulnérabilités.

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Par   •  7 Novembre 2016  •  Cours  •  5 939 Mots (24 Pages)  •  642 Vues

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                                                         Sociologie des vulnérabilités

                                                              12.01 Cours 1

Examen 26 avril de 15h30 à 17h30  en Amphi B5  pour le cours du 29 mars de 11h30 à 12h30 en amphi A6

Notion pour expliquer des situations diverses , remplace de plus en plus le terme de l’exclusion . La vulnérabilité prend de plus en plus de place .

On vit dans une société différente de celle d'avant (économie différente ) on parlait d'exclusion mais d'une autre manière dès les A60 avec R. Castel qui crée la notion d'exclusion . Notion de risque centrale : on est dans une société ou on a peur (plusieurs sortes de peur , d'insécurité aussi ).

Ces notions sont construites avec des sens différents en fonction de la situation , usage qui peut être politique , scientifique . == Mouvance de ces notions , ce n'est pas tout à fait clair l'utilisation de ces mots .

                                                                26.01 Cours 2

Voir dans quel contexte cette notion est née .

Trois sociologues qui ont chacun une façon de voir la société actuelle et dans laquelle la vulnérabilité est apparue .

* Martuccelli (1964)

*Castel (1933-2013 ) : L'insécurité sociale , qu'est ce qu'être protégé et la montée des incertitudes

*Beck (1994-2015) : La Société du Risque

*Martuccelli : présente cette nouvelle société par rapport à celle d'avant : Société moderne avec 4 caractéristiques qui ont changé aujourd'hui .

                                           -La première idée la société était moderne . Pour les auteurs classiques (weber- Durkheim -Tocqueville ) : l'idée de société est liée à la modernité . Tous les récits classiques se basent sur l'idée de l'évolution perçue comme qqchose de naturelle . Pour Tocqueville on parle de démocratie , Marx : force productives , Weber : processus de rationalisation. Pour lui ce récit de modernité s'est épuisé , cette idée d'évolutionnisme n'est plus d'actualité . Chaque société se moderne d'une façon très particulière que les modèles de modernisation  se X . Ajr les sociétés on les définis moins par les degrés de modernisation mais par les tensions de DVP économique , liées à leurs histoires , leurs identités nationales = On parle donc de société du changement qui n'est pas associé à l'idée de progrès ni d'évolution .

                                           -Deuxième idée : on pensait la société comme un système , cette idée de système désigne une totalité organisée , avec un ordre dans la société . Courant de la sociologie classique qui voit la société en un ensemble intégrée de fonctions , rôles ( division sociale du travail Durkheim ) . On va expliquer par les fonctions et par l'utilité = Idée d'organisation , d'unité et de cohérence de la société . Ajr on ne peut plus penser cela : affaiblissement de cette idée de système . Cette idée de perception de la société comme une totalité (horloge selon Durkheim) n'est plus valables . Les théories nouvelles voient la société comme un ensemble de flux , système dépourvu de finalité . On voit cela dans les travaux de sociologie du travail , on ne plus parler de système de façon cohérente ou chacun avait un rôle . On va montrer les stratégies des acteurs qui prennent de plus en plus de place , qui n'a plus de finalité . Ce système est un produit des ACTIONS INDIVIDUELLES .

                                              -La troisième qui était forte : construction de la société en lien avec le travail .La société est moderne , un système et une société industrielle organisée autour du travail . C'est un travail qui fonde des identités nouvelles , qui engendrent des rapports sociaux qui déchirent d'une façon la société ( Marx : La lutte des classes ) Cette question sociale va se transformer dans la question ouvrière .Le monde ouvrier donnait un sens à la vie sociale et politique . Ajr on ne peut plus voir la société par ce biais de lutte de classe : On parle de société pOste industrielles . Cette représentation en terme de travail , société de conflit de classe s'affaiblit avec le déclin de la société industrielle . La figure de la question sociale va se transformer : A60's on parlait beaucoup des ouvriers .. Ce que nous voyons plus ajr . Cette questions se transforme : on se concentre sur des questions sur les minorités , la pauvreté , l'état providence , l'urbanisation . Cette forme d'épuisement vont affecter les représentations politiques . On avait des valeurs , on savait ou placer les gens , ajr c'est plus compliquer on a des identités électorales hétérogène . On voit que la voie libérale n'est pas intéressé que par la classe dominante , le parti communiste n'est pas que pour les travailleurs . Il n'y a plus de conflit central qui à l'époque organisait la vie politique .

 

                                                    -Quatrième idée : La question de l'état nation . Dans les société classiques l'état nation c'est le cadre historique dans lequel existe la société . La société était préservée . Pour lui , ce serait un effet de la mondialisation : c'est la rapidité des  échanges des biens informations , capitaux : circule plus rapidement et plus librement . Il parle d'une désarticulation des économies entre les entreprises et les secteurs tournés vers le marché internationale et locales. Les gouvernement ne maîtrise plus leur politiques économiques comme avant : forte pression du marché financier dans leurs choix économiques . Il parle d'un déclin de l'autonomie nationale . Pour lui les échanges internationaux sont aussi culturels et pas que économiques ( culture internationale ) . Il parle d'une fragilisation de l'état national , qui mènerait à une poussé de certaine forme de nationale populisme qui essaye de défendre l'ancien modèle ( fermer les frontières , ne pas accepter le métissage ) . Peur de perdre sa culture .

======Changement de société : monde d'avant que l'on voyait plus cohérent maintenant ca partirait dans tous les sens .

* R. Castel : Pour lui vivre l'insécurité sociale c'est être à la merci des aléas de l'existence (maladie , accident ..) . A l'échelle de l'histoire cette insécurité sociale a été une condition courante :c'est ce que l'on appelait «  vivre au jour la journée » : Faire des effort , gagner son pain cela a été le quotidien pendant des siècles ou les individus n'avaient pas de propriété , ni resserve . Impossible de sécuriser l'avenir. Il souligne un changement après la II GM :  ou cette insécurité va être vaincue , pour lui le pilier c'est la création de la sécurité sociale . C'est qqchose qui est constitué par le socle du travail . Avec la sécurité sociale on change de société , on était dans les 30 glorieuses ( emploie . Bonne situation ). C'est ce qu'il appelle un « compromis social du capitalisme ». On va bénéficier de protections en échange . Parle d'une sorte de disparition de l'insécurité sociale ( la pauvreté on voyait ca de manière assez marginale , qui  n'était pas un préjudice pour le fonctionnement de la société ). On avait trouvé un équilibre entre les exigences du capitalisme et entre celle du monde du travail . Tout cela va changer . On rentre dans uns situation de crise , qui est d'abord interpréter comme un blocage de la croissance momentanément mais c'est pire que cela . Pour Castel c'est un changement de régime du capitalisme en lui même , sortie du capitalisme industriel et entrée d'un nouveau régime plus agressif qui impose une concurrence au niveau de la planète sous l'hégémonie du capital financier international . Pour Castel tout cela impose des nouvelles forme d'échanges et de production , cela va bousculer les systèmes de régulations instaurés depuis avant , ce compromis social est ébranlé . Pour Castel l'insécurité est de retour car les droits et les protections attachées au travail diminuent -disparaissent . Il parle de l'«  effritement de la société salariale » . C'est une nouvelle insécurité sociale , il constate l'installation du chômage , généralisation de la précarité , réapparition de la catégorie pauvre (qui avait disparue pendant les 30 glorieuses ou les chômeurs n'étaient pas bcp ). Quand on travail on est pas sur de subvenir à ses besoins donne l'exemple du RSA : même en travaillant le revenu est peu , il est assisté quand même .

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