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Quel est l'actualité du Management Classique ?

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Par   •  11 Décembre 2015  •  Dissertation  •  3 501 Mots (15 Pages)  •  882 Vues

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Sommaire

Introduction        

L’école classique: vision théorique        

Frederick TAYLOR (1856-1915) et « l’Organisation Scientifique du Travail »        

Henry Fayol (1841-1925) et la Théorie administrative        

Max Weber (1864-1920) et la Bureaucratie        

La perception de l’école classique du management au sein des entreprises        

L’école classique du management est-il donc encore actuel au XXIème siècle ?        

Conclusion        


Introduction

        Au Cœur de la Révolution Industrielle du début du XXème siècle naît l’école classique du management.

        

        Dans le contexte de la production de masse et des nouvelles organisations de ce siècle, trois théoriciens de trois pays différents, évoquent la science de l’organisation et de la gestion du personnel. Ils développent ensemble ce qui deviendra : « L’école classique du management ».

        A l’Aube de notre siècle, voici la principale question que nous pouvons nous poser :

  • « Qu’elle est l’actualité de l’école classique du management ? » 

      Plusieurs interrogations peuvent également en découler :

  • « Est-elle encore présente au XXIème siècle ? »
  • « A-t-elle eu un apport théorique à notre société actuelle ? »

C’est donc à travers ce travail que nous allons essayer de répondre à ces questions.

        


L’école classique: vision théorique

Frederick TAYLOR (1856-1915) et « l’Organisation Scientifique du Travail »

C’est en 1911, que Frederick Taylor publie sont ouvrage « Principes d’organisation scientifique des usines ». Cet écrit décrit la théorie du « Management scientifique ».

Ce dernier, est l’association entre la science (analyse de tâches individuelles) et la gestion au niveau de l’organisation du travail.

Objectif maximal de cette méthodologie est l’établissement de la « manière optimale » de réaliser une tâche (slogan « The one bestway »). Tout cela passe par l’automatisation et l’accélération des gestes pour éliminer le gaspillage de temps, d’argent et de matière.

En pleine révolution industrielle, l’inefficacité au travail est, pour Taylor, « le plus grand mal du siècle ».  D’après lui, à cette époque, la production n’atteint qu’un tiers environ de son maximum potentiel.

Le point de départ de son approche est constitué d’une étude des processus de travail dans les ateliers ayant pour objectif l’élimination des mouvements inutiles et des temps morts.

Il en vient donc à la recherche de la meilleure méthode pour réaliser une tâche à partir de la détermination précise des temps et des méthodes opératoires suivies de leur prescription par l’encadrement.

C’est de là que lui vient l’idée du recrutement de la personne la plus adaptée pour une certaine tâche pour lui apprendre à le réaliser le plus précisément possible de la manière souhaitée.  Ce concept se nomme la « parcellisation des tâches entre opérateurs ». De ce fait, il existe un temps précis de réalisation dans les procédures de tâches, et l’homme est donc rabaissé au rythme de machine. Ce suit la motivation des travailleurs par le biais de la rémunération proportionnel au rendement. Cette solution aura rapporté un gain de productivité de 200% et permet donc la lutte des temps morts en cette période où les salaires sont plutôt bas.

De plus, Taylor insert une coopération étroite entre l’ouvrier et la direction. C’est à ce moment-là que nous pouvons observer la disparition du « Compagnonnage ». C’est par ailleurs ici que nous pourrions déterminer la séparation entre le travail d’exécution et le travail intellectuel de conception. C’est la naissance des « Bureaux des méthodes », qui doivent trouver des solutions pour améliorer l’efficacité au travail afin de définir la meilleure réalisation d’une tâche.

Par ailleurs, Taylor introduit l’idée que les ouvriers doivent obéir scrupuleusement aux instructions, avec la mise en place de contremaîtres (8 pour 1 salarié). Le système de contrôle aux procédures des tâches est donc très strict.

Selon Taylor, « l’Organisation Scientifique du Travail »  serait le meilleur moyen pour augmenter très rapidement la productivité des travailleurs, augmenter le profit des dirigeants, et donc de résoudre le conflit entre ces deux dernier, soit le capital et le travail.

Il instaure une division du travail horizontale par le travail à la chaîne appliquée dès 1913, ainsi qu’une division verticale du travail qui consiste à décharger l’ouvrier de toute initiative.

Avantages

Inconvénients

  • Efficace en ce qui concerne la préparation et l’adaptation de l’ouvrier à une tâche déterminée
  • Communication rapide
  • Une information spécialisée

  • Dilution de l’autorité et de la responsabilité
  • Difficultés de coordination car chacun envisage le fonctionnement de l’entreprise du seul point de vue de sa fonction
  • Lacunes dues au risque de non-exécution
  • Faible mobilité du personnel
  • Risque de conflits d’autorité
  • Lassitude des salariés non estimés
  • Tâches répétitives, monotones, non valorisées et non valorisantes
  • La motivation basée sur l’argent
  • Une qualité médiocre des produits dus à une production de masse
  • Le taux d’absentéisme
  • Logique productive totalement inhumaine

Henry Fayol (1841-1925) et la Théorie administrative

Henry Fayol est un ingénieur des mines français, il est par ailleurs l’auteur de « L’administration Industrielle et Générale ». Parut en 1916.

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