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Les classes sociales - Olivier Schwartz

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Par   •  2 Décembre 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  461 Mots (2 Pages)  •  538 Vues

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Les classes sociales - Olivier SCHWARTZ

Dans notre société les inégalités et clivages sociaux sont très présent, ce qui mène à un processus de « régression démocratique ». La question qui se pose, est, est-ce que notre société actuelle est capable d’intégrer l’ensemble de ses membres ? Et ainsi former ou reformer une « société de semblables ». Olivier SCHWARTZ, professeur de sociologie à l'université Paris Descartes et membre du CERLIS, propose trois observations qui représentent les difficultés pour se diriger vers cette idée.

Pour le premier fait O.Schwartz fait référence à un désavantage social qui regroupe les personnes en situation de précarité. Il y a tout d’abord les salariés du secteur privé, comme les ouvriers qui sont frappé par ce phénomène, en étant subissant un « processus de détérioration » en parti à cause d’un chômage important et de condition de vie ouvrière en déclin. Il y a également les jeunes qui sont touchés par ce phénomène de désavantage social, notamment les jeunes issues de familles populaires ou de l’immigration mais aussi les jeunes diplômés, qui ne parviennent pas à accéder à l’emploi.

De plus, les inégalités sont présentent aussi dans les classes supérieures, notamment concernant les catégories socio-professionnelles. Dans ces classes supérieures une culture élitiste est présente. Une conception de gouvernance est alors évoquée, un concept qui valorisera la performance et l’excellence ce qui est d’un côté favorable pour limiter les inégalités notamment liées aux origines sociales ou ethniques, car ce concept prend en compte les performances et compétences de la personne, mais qui, de l’autre côté, renforce les inégalités car il réconforte cette idée de désavantages social. Mais cette politique de valorisation de performances et compétences individuelles mène également a de nombreuses inégalités, et ce, même au sein d’une même catégorie socio-professionnelle.

Par ailleurs, les inégalités se renforcent entre les classes elles-mêmes, avec les personnes issues de « classes intermédiaire », c’est à dire situé entre la classes populaire et moyenne. En prenant l’exemple des conducteurs de bus à la RATP, O.Schwartz nous montre que même si ils sont rattachés à la classe ouvrières ils restent en bas de la hiérarchie en apparaissant seulement comme des exécutants. De plus, ils subissent non pas seulement une pression des classes supérieurs hiérarchiquement, mais aussi une pression venant des classes inférieures, comme les chômeurs ou les bénéficiaires d’aides sociales. Les personnes issues de ces « classes intermédiaire » ont alors le sentiments d’être défavoriser par les plus puissants mais également par les plus pauvres.

La société d’aujourd’hui demeure bel est bien d’une société de « classes », même si elle reste beaucoup moins structurée en classe qu’il y a une quarantaine d’années, de nombreuses inégalités sociales, et notamment salariales sont présentent de nos jours. Mais ce concept de société de « classes » reste à débattre.

 

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