Les bidonvilles

Chayma CHIKHI - DUT CS Option AS - 1ère année

Qu’est-ce qui vous a marqué.e/intéressé.e dans l’un des trois textes lus en cours ?

Après avoir lu le texte de Margot DELON intitulé “Aux frontières de la mobilité sociale”, ce qui m’a interpellé est l’image que l’on peut avoir des bidonvilles.

L'espace habité des bidonvilles marque une frontière de socialisation. Cette frontière non matérialisée sépare “la ville propre” de “la ville sale”. Cela m'a choqué car cette image du propre et/ou du sale dans les bidonvilles, souvent assimilés aux banlieues populaires, est omniprésente et immuable. La réputation des bidonvilles est entachée dans les esprits et ceux depuis toujours. Cette réputation va jusqu’à porter préjudice à la population des bidonvilles qui est stigmatisée et rejetée.

Prenons l’exemple des enfants scolarisés qui se sentent souvent mis à l'écart. L’école se situe dans un espace dit “propre”, en comparaison des bidonvilles. L’autrice évoque l’intervention du personnel d’entretien qui à tendance à pointer du doigt la saleté provenant de l’extérieur, sous entendu des enfants des bidonvilles.

Autre point marquant, c'est la manière dont les habitants ont été logés dans des espaces résidentiels semblables aux bidonvilles où ils vivaient. Cela donne l’impression que  les ces personnes ne méritent pas d’avoir mieux. Les logements leurs sont attribués selon leur classe sociale sans possibilité d’en sortir.

Les appartements sont construits le plus souvent à partir de matériaux de récupération et ne peuvent être aménagés sur le plan urbain. Il n’y a que très peu ou pas d’équipement et d’espace permettant de vivre sainement et proprement. Cela marque un manque de reconnaissance de ces populations, comme si les municipalités ne voulaient pas les voir s’installer durablement sur leur territoire. On a l’impression que ce sont des gens de passage qui n’ont pas leur place dans le paysage urbain, ils sont tolérés tant qu’ils ne restent pas longtemps.De fait, l’intégration de cette population est quasiment impossible voir exclue.

Quelles sont vos idées de territoire et/ou de question sociale et/ou de structure à étudier pour votre futur diagnostic social et territorial ? Argumentez en quelques lignes.

N’ayant pas vraiment d’idée de territoire à étudier, je me suis rapprochée de mes camarades afin de connaître leurs avis.

A ce jour, je ne saurai me positionner mais je suis intéressée par un secteur que je ne connais pas du tout et qui me permettrai d’avoir un regard neuf, il s’agit du Bois de Vincennes.

Ayant fait quelques recherches et après la lecture du texte de Gaspard Lion sur les sans-abris du Bois de Vincennes, je souhaiterai approfondir sur ce secteur. Néanmoins, je sais que plusieurs questions sociales peuvent se poser, le Bois de Vincennes étant vaste et accueillant des populations multiples (familles, sans-abris, prostituées…).

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