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Les bidonvilles

Étude de cas : Les bidonvilles. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Avril 2017  •  Étude de cas  •  1 855 Mots (8 Pages)  •  791 Vues

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Sujet amené

La société est constituée de plusieurs phénomènes sociaux. Pour approfondir certains phénomènes que nous avons étudiés, nous avons visionné un documentaire intitulé « Les bidonvilles, architecture des villes futures ». Le but de ce visionnement est de mettre en pratique nos apprentissages sur les phénomènes sociaux en créant une analyse de diverses inégalités mentionnées dans le documentaire. Premièrement nous vous mettrons le contexte général de ce vidéo. Deuxièmement, nous vous expliquerons brièvement ce qu’est les deux types de pauvreté. Troisièmement, nous vous détaillerons les formes d’inégalités que nous avons décelées dans le documentaire, soit : les inégalités socioéconomiques, les inégalités sexuelles, les inégalités ethniques, les inégalités de santé et les inégalités écologiques. Finalement, nous ferons un lien entre les inégalités sociales et l’exclusion et vous expliquerons ce qu’est le cumul de ces inégalités.

Premièrement, Les bidonvilles sont des communautés de gens pauvres où les habitants s’arrangent comme ils peuvent. Selon un des sociologues, malgré la pauvreté qui y réside, les bidonvilles sont des solutions à des problèmes de logements que les gouvernements sont incapables de résoudre. De plus, le fait que ces gens pauvres vivent ensemble dans le même bidonville, dans des conditions similaires favorise crée une cohésion de groupe et de l’entraide pour arriver à subvenir à leurs besoins.

Deuxièmement, approfondissons la pauvreté, elle se défini en deux types. Il y a la pauvreté absolue, et la pauvreté relative. Dans le cas de la pauvreté absolue, un individu est dit en état de pauvreté absolue quand il n'a pas les moyens de se procurer les biens considérés comme indispensables à sa survie. Tandis que la pauvreté relative s'établit par comparaison avec le niveau de vie moyen du pays dans lequel il se trouve (en comparant la richesse collective). Cette pauvreté fait que même l’humain plus fortuné se sentira pauvre en comparant ses avoirs avec ceux d’un autre. La pauvreté absolue est plus évidente, visible, car elle se traduit souvent par des déficits matériels. Dans la majorité des cas, voir même tous les cas, la pauvreté est causée par certaines inégalités et les inégalités amène la pauvreté.

Troisièmement, abordons le sujet des inégalités. La première que nous avons détectée est l’inégalité socioéconomique. Elle se défini par un octroi disproportionné d’une ou plusieurs ressources entre les membres d’une même société tels que le revenu, le niveau d’éducation, le pouvoir politique et social, un environnement sain et viable et la participation à la vie sociale. [1] Par exemple, dans le documentaire, un sociologue dit qu’après avoir interrogé une centaine de personnes, à Shadow Cites, le même discourt revient, c’est-à-dire : Le gouvernement veut déporter les familles dans des tours à logements, mais il ne tient pas compte des besoins de ses familles. Les logements ne sont pas adaptés à leur mode de vie et les familles perdent leurs revenus ou moyens de subsistance, soit les échanges, le marchandage et la vente d’objets utiles à la communauté qu’ils pratiquent à même leurs maisons. Dans cette même optique d’inégalité, le gouvernement est contre ses pratiques c’est pourquoi il les interdits. Dans un autre passage de ce vidéo, nous pouvons nous rendre compte qu’au Bangalore le gouvernement quant à lui détruit une zone complète de bidonville et déporte les familles dans des blocs appartements qu’il construit pour eux, mais encore une fois ceux-ci ne sont pas adaptés et appropriés. Le choix des habitants relocalisés se fait à partir d’un diagramme monté en fonction de critère administratif, selon la catégorie sociale et en fonction du nombre d’enfants ce qui peut facilement s’apparenter à de la discrimination. En les déportant de leur milieu où ces gens arrivaient tant bien que mal à subvenir à leurs besoins en élevant du bétail et en préparant leur propre jardin, il les prive de leurs moyens de survie et ces actions n’a que pour effet d’appauvrir encore plus ces familles. Après quelques recherches, nous avons appris qu’une famille de 6 personnes ont un budget de 15 dollars par jour pour survivre.[2] Du côté de Marseille, les gens appelés « les voyageurs » racontent qu’ils n’ont pas de lampadaires, pas d’air sanitaire ni d’aire de jeux pour les enfants. Plus de 70 familles vivent sans électricité et doivent partager une borne fontaine ce qui se traduit par un environnement de vie qui n’est pas réellement tolérable. De plus, près de 93 % de cette population n’ont pas de travail salarié.[3] Si nous regardons à « Tent City » une femme disait qu’avant d’atterrir dans ce bidonville, elle et son mari avaient un bon train de vie. Madame était designer en chef pour une industrie du textile, elle gagnait plus de 100,000 $ par année. Cependant, l’industrie pour laquelle elle travaillait a décidée pour des raisons économiques de s’installer en Chine, ce qui veut dire que cette femme a malheureusement perdu son emploi et n’a pas été en mesure d’en retrouver un par la suite. Malgré son bon vouloir, cette dame n’avait aucun pouvoir décisionnel sur les décisions de son industrie, elle ne fait que subir les répercussions de leurs décisions. Un phénomène est visible dans plusieurs pays et régions du monde entier, il est la migration des personnes des milieux ruraux vers les grandes villes dans le but de travailler. En majeur partie du temps ces personnes arrivent facilement à trouver de l’emploi, par contre, ils ne sont pas en mesure de trouver de logis pour se loger. C’est donc pour cette raison que plusieurs personnes sont dans l’obligation d’aller vivre dans des bidonvilles en tant que « squatteur ». Malheureusement, s’il y a un manque de logements habitables c’est pour des raisons socioéconomiques hors de leur contrôle.

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