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Inégalité des chances (TPE)

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Par   •  11 Février 2017  •  Cours  •  905 Mots (4 Pages)  •  1 018 Vues

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                  Travaux pratiques encadrés

Introduction:

De nos jours, de nombreuses inégalités d’origine sociale sont présentes dans la société française. Les inégalités sont des différences entre individus ou groupes sociaux qui se traduisent en termes d'avantages ou de désavantages et qui fondent une hiérarchie entre ces individus ou groupes. Les inégalités d’origine sociale sont donc des différences entre des individus issus de classes sociales différentes. L’école a pour principal objectif de réduire ces inégalités. Cependant nous pouvons observer, avec de nombreuses études statistiques et certaines thèses de sociologues, que des inégalités d'origine sociales continuent d'exister au sein du système scolaire. Ainsi aujourd’hui nous expliquerons comment l’école reproduit les inégalités d’origine sociale existantes dans la société française. Dans un premier temps nous verrons que le système scolaire méritocratique est inefficace pour lutter contre les inégalités d’origine sociale puis dans un deuxième temps nous constaterons que les inégalités scolaires dépendent de l’héritage familial.

I) L'échec du système méritocratique

a) Les inégalités des chances

L'école a été fondée sur un système méritocratique. La méritocratie est un mythe fondateur de la république française qui donne l'idée d'une école juste qui redistribuerait les positions sociales entre les générations en fonction du mérite et non de la naissance. Elle est possible lorsqu'on ne considère pas l'origine sociale.

La méritocratie n'est donc pas un système égalitaire.

L'école va donc chercher à tendre vers l'égalité des chances afin de permettre l'égalité entre toutes classes sociales.

La méritocratie considère que tous les élèves sont égaux dès leur entrée à l'école et que chacun peut réussir si il travaille. Cependant cette théorie est un leurre puisque chaque enfant a un capital différent selon le milieu social dont il est issu. Par conséquent un élève issu de milieu social élevé aura plus de chances de réussir qu'un élève issu de milieu social populaire. Lorsqu'on regarde des études statistiques on se rend bien compte qu'il y a une forte inégalité.

[pic 1]

On voit bien ici que la réussite de l'enfant dépend de la catégorie socioprofessionnelle du père. En effet en France en 2003 les fils d'agriculteur représentent 37 % des ouvriers mais seulement 9% des cadres et professions intellectuelles supérieures. A l'opposé, les fils de cadre et profession intellectuelle supérieure représentent 52% des cadres et professions intellectuelles supérieures mais seulement 9% des ouvriers. On voit bien ici la grande inégalité sociale très présente.

[pic 2]

On voit également grâce à ce graphique que selon l'INSEE en 2010 la catégorie sociale où il y a le plus de diplôme supérieur à Bac+ 2 est la catégorie cadres professions intellectuelles supérieures et que la catégorie sociale où il a le plus d'actifs n'ayant aucun diplôme ou un CEP est la catégorie sociale ouvrière.

D'une manière générale l’ouverture continue de l’école secondaire et de l’enseignement supérieur a permis d’accueillir des élèves qui en avaient longtemps été exclus, mais quand on y regarde de près, le recrutement des élites scolaires ne change pas : la distribution des élèves dans les diverses filières reste déterminée par leurs origines sociales et ceux qui échouent et quittent l’école sans diplômes sont issus des catégories sociales les moins favorisées. 

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