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Fiche de lecture de l'ouvrage LES GRANDS THEMES DE LA SOCIOLOGIE PAR LES GRANDS SOCIOLOGUES

Compte rendu : Fiche de lecture de l'ouvrage LES GRANDS THEMES DE LA SOCIOLOGIE PAR LES GRANDS SOCIOLOGUES. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  26 Février 2020  •  Compte rendu  •  4 286 Mots (18 Pages)  •  643 Vues

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UNIVERSITE CHEIKH ANTA-DIOP DE DAKAR[pic 1]

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CENTRE D’ETUDE DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE L’INFORMATION

(CESTI)

Année académique : 2019-2020

Module de : Sociologie

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Réalisé par :                                                                         Chargé du cours :

Mamadou KANE                                                                  M. Papa DIENG

Abdou Rachad MOUSSA

Mamadou SAKINE 

PLAN DE LA FICHE DE LECTURE

  1. Présentation des auteurs
  2. Présentation de l’ouvrage
  • Chapitre 1 : cultures et civilisations
  • Chapitre 2 : structures et hiérarchie sociale
  • Chapitre 3 : sexe, parenté et famille
  • Chapitre 4 : Lien social : échange, pouvoir, organisation
  • Chapitre 5 : socialisation, déviance et régulation sociale
  • Chapitre 6 : Action collective et conflits sociaux
  • Chapitre 7 : Croyances, valeurs et idéologie
  • Chapitre 8 : Théories et méthodes
  1. Critique sur l’ouvrage

  1. Présentation des auteurs
  • Henri MENDRAS

            Fondateur de la sociologie rurale en France, Henri Mendras est né le 11 mai 1927 et  mort le 5 novembre 2003. Étudiant à la Sorbonne et à l’Institut d’études politiques de Paris (où il suit les enseignements de Georges Gurvitch, Georges Friedmann, Gabriel Le Bras et Jean Stoetzel), il y côtoie d’autres futurs sociologues de sa génération, devenus aussi ses amis les plus proches : Éric de Dampierre, Jean-René Tréanton, Michel Crozier, Jean-Daniel Reynaud, Alain Touraine. En 1949, il rejoint le Centre d’études sociologiques, créé par Georges Gurvitch et dirigé ensuite par Georges Friedmann. Boursier à l’université de Chicago (il est l’élève de David Riesman et d’Edward Banfield), il étudie pendant trois mois un village de paysans mormons des confins de l’Utah. Enthousiasmé par les universités américaines, chez lesquelles il croit trouver le modèle de la profession de sociologue, il réintègre, à son retour en France, le Centre d’études sociologiques, entretemps agrégé au CNRS.

               Henri Mendras était un homme pour qui la sociologie s’apparentait à une sorte de service public. Prototype de l’intellectuel engagé dans son siècle, mais résistant aux obédiences partisanes, il ne fut pas, comme il l’a déclaré, un universitaire mondain, un « grand prêtre de la science ». À mi-chemin de la sociologie empirique américaine et d’Alexis de Tocqueville – dont il fut en quelque sorte le continuateur –, son œuvre, ponctuée par le souci du terrain et le comparatisme, est tout entière consacrée au changement social. Peu attiré par le marxisme – il raconte dans ses mémoires qu’ayant passé une partie de son enfance à Moscou où son père était attaché militaire, il fut très tôt vacciné contre le communisme – il se rattache, par héritage familial autant que par ses fréquentations de jeunesse, aux « intellectuels d’État » empreints d’un certain christianisme de gauche, version Uriage. En fait, Henri Mendras était, comme il se plaisait à se définir, un optimiste sceptique, indépendant, d’une liberté d’esprit totale, rebelle à toutes les modes. Cordial, chaleureux, direct autant que pudique, et peu disert sur lui-même, la franchise de son caractère conférait parfois à ses propos une certaine brusquerie. Sa vaste culture, son style inimitable en faisaient, tout comme son ami Éric de Dampierre, un aristocrate de l’esprit, égaré au xxe siècle.

  •  Jean ETIENNE

Jean Étienne est agrégé de sciences sociales. Inspecteur Général honoraire de l’Education Nationale, il est ancien doyen du groupe des sciences économiques et sociales.
Il a publié en collaboration avec Henri Mendras "Les grands thèmes de la sociologie par les grands sociologues" (1999). Il a notamment publié La Dissertation économique (avec René Revol), Armand Colin n 1994 et un Dictionnaire de Sociologie chez Hatier.

  1. Présentation de l’ouvrage 

« Destiné aux étudiants sociologues débutants, cet ouvrage réunit quatre-vingts textes de grands auteurs de la sociologie, couvrant les principaux domaines de la discipline et illustrant, chacun à sa manière, la posture intellectuelle, la manière de raisonner des sciences sociales : cultures et civilisations ; structures et hiérarchies sociales ; sexes, parenté et famille ; lien social ; échange, pouvoir et organisation ; socialisation, déviance et régulation sociale ; action collective et conflits ; croyances, valeurs et idéologies ; théories et méthodes. Le choix des extraits a été guidé par le souci de proposer des textes qui tout à la fois apprennent à raisonner et transmettent des éléments du savoir accumulé par les sociologues depuis deux siècles. Science empirique, la sociologie illustrée par ces textes est toujours liée à une recherche qu'elle soit de terrain, statistique ou documentaire. Pour autant, elle ne se restreint pas à une perspective étroitement sociologisante, mais va de l'ethnologie à l'histoire et à la psychosociologie expérimentale. L'objectif est, certes, de s'instruire au commerce des " grands ancêtres ", mais aussi de se donner les outils nécessaires pour éventuellement les critiquer, les contredire, puisque la science progresse par la destruction de théories obsolètes, terreau dont naîtront celles de demain. » (Voir 4e de couverture de l’ouvrage)

  • Chapitre 1 : Cultures et civilisations 

Dans le texte no. 1, deux sociétés élémentaires (au sens de Durkheim) ou lignagères sont présentées dont la structure principale est le lignage : les Tanala de Madagascar sont passés d’une culture sur brûlis supposant le déplacement périodique des villages, à un type de sociétés proto-paysanne stable, fondée sur la culture irriguée du riz. Ils sont analysés par un des plus grands ethnologues américain, Ralph LINTON.

Confrontés à cet exemple de transformation radicale, les Toubous, nomades du Tibesti, paraissent intemporels : des castes, des clans et des lignages, un groupe domestique étroit, un individualisme farouche et l’absence presque totale de pouvoir. Les Toubous sont analysés dans le texte 2 par Jean CHAPELLE, un commandant de méhari de l’armée française qui a passé l’essentiel de sa carrière au Sahara.

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