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Fiche de lecture REGARDS SUR LA MOBILITÉ AU TRAVAIL DES CLASSES POPULAIRES. UNE EXPLORATION DU CAS PARISIEN SANDRINE WENGLENSKI

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Par   •  11 Novembre 2019  •  Fiche de lecture  •  1 429 Mots (6 Pages)  •  660 Vues

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REGARDS SUR LA MOBILITÉ AU TRAVAIL DES CLASSES POPULAIRES. UNE EXPLORATION DU CAS PARISIEN DE SANDRINE WENGLENSKI

Mots clés :

• Mobilité - Comportement de déplacement - Mobilité résidentielle - Mobilité urbaine - Localisation résidentielle - Mobilité quotidienne - Catégorie socioprofessionnelle - Emploi - Transport de voyageurs

INTRODUCTION :

Ceci est un texte de Sandrine WENGLENSKI intitulé regards sur la mobilité au travail des classes populaires et dont l’étude a été menée en Ile de France.

Elle nous parle ici de la mobilité quotidienne des classes populaires pour se rendre au travail et soulève les rapports entre la mobilité et la situation d’emploi.

Elle aborde la problématique de la mobilité en rapport avec les caractéristiques socio-démographiques et socio-économiques des individus et le paradoxe au niveau institutionnel du « droit à la mobilité » .

Ainsi, l’auteur aborde 3 thèmes essentiels que sont :

- L’évolution du regard sur la mobilité : des flux aux déplacements

- Les conditions de la mobilité

- Une mesure du potentiel de mobilité : le cas de l’accès à l’emploi en région parisienne

Dès lors, pour appréhender la question des liens entre la mobilité et l’emploi, son investigation se fait aussi à partir de ses 3 points à savoir : l’approche du déplacement, les déterminants de la mobilité, l’emploi comme facteur déterminant des déplacements.

1) L’évolution de l’approche du déplacement

L’auteur explique dans son texte les liens entre la mobilité et l’emploi et défend l’idée selon laquelle il faut analyser les types de déplacement des individus selon leurs origines et leur « destination ».

. Elle essaie de montrer dès lors le flux de déplacements entre certains lieux en partant sur « l’hypothèse d’un lien fonctionnel entre l’origine et la destination d’un déplacement et celle d’une préférence des individus pour la proximité » .

Elle analyse ainsi l’approche de l’individu comme étant au cœur des mobilités, qui, avant les années 70, 80 se souciait guerre des contraintes de déplacements. Elle démontre à travers d’autres travaux de recherches (Zahavi, 1974 et Alonzo, 1960) que les individus ne chercheraient pas à contrôler leur déplacement (principes du modèle gravitaire) mais développent une stratégie pour maximiser leurs déplacements d’où leur choix de logement dans des zones accessibles, non couteux et confortables. Elle nous parle alors d’une « vision d’une mobilité qui se réalise à l’intérieur d’un éventail de potentiels limité individuellement par le temps et l’argent ; d’une mobilité qui est à la fois produit par la ville et qui contribue à la transformer puisque la ville s’étale à mesure que les progrès de vitesse affranchissent les individus de la contrainte de proximité physique (BIEBER et alii, 1993 ; WIEL, 1999) ; d’une mobilité qui est à appréhender par des déterminants individuels et des dynamiques collectives et sociétales, portées par les évolutions démographiques, économiques, spatiales (occupation de l’espace) et culturelles (systèmes de valeurs) (BASSAND, BRULHARDT, 1980) ; cette vision de la mobilité est manifestement acquise. »

2) Les déterminants de la mobilité

L’auteur aborde la mobilité à travers les déterminants, les injonctions et les influences socioculturelles de la mobilité. Selon lui, la mobilité diffère d’un individu à un autre. Une différenciation qui relève de l’ordre socioéconomique, de l’environnement, du cycle de vie, de la localisation résidentielle etc. et qui peut être déterminante dans la sphère familiale et dans la composition du ménage parce qu’ils peuvent constituer une contrainte de mobilité surtout pour les femmes qui doivent concilier obligations familiales et professionnelles et qui n’ont pas les moyens de s’acheter une voiture à cause des nombreuses charges.

A coté de cette approche individuelle, l’auteur appréhende cette mobilité d’un point de vue macrosocial et macroéconomique pour éclairer l’importance de la mobilité en zone urbaine en pointant du doigt la précarité des emplois et la variation des lieux d’empois mais aussi les horaires atypiques et non-adaptés. Ce qui serait une contrainte pour ajuster habitat et emploi. Ainsi, les entreprises ont tendances à se placer dans des périphériques d’où « la raréfaction des commerces

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