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Économie: la production

Analyse sectorielle : Économie: la production. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Mai 2015  •  Analyse sectorielle  •  2 756 Mots (12 Pages)  •  564 Vues

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1. La production est l’activité économique qui apporte de la valeur ajoutée, on distingue les biens et les services. Les modes de productions représentent la manière dont s’organisent les facteurs de productions (facteur capital et facteur travail) et les ressources exploités dans le processus de production.

Au départ, notamment avant la révolution industrielle et l’utilisation considérable du capital en tant que facteur de production. Celle-ci se faisait à l’unité, fréquemment de façon artisanale.

Grâce aux progrès techniques, l’utilisation de machines, s’est largement développées afin de produire des biens manufacturés, permettant une production standardisée, en quantité conséquente. Cela a permis une diminution des coûts de production, principalement des coûts fixes : au lieu de se répartir sur un seul produit, ils peuvent désormais être divisés sur plusieurs produits similaires fabriqués sur une même chaîne de montage.

La production en série, standardisée (proposée par Henri Ford au début du XXème siècle) ou en continue, permet d’admettre le concept d’économies d’échelles.

Ce type de production a remplacé la production unitaire dans pratiquement tous les domaines, sauf dans certains métiers de l’artisanat, et notamment dans la fabrication de produits de luxes. L’utilisation du capital s’est, de nos jours, fortement accrue aussi dans la production de services.

En parallèle de l’utilisation de plus en plus fréquente du capital, davantage rentable et productif, le facteur travail a également évolué.

Avec la révolution industrielle, sont apparus des théories d’organisations du travail, visant à le rendre plus productif :

Adam Smith, un économiste du XVIIIème siècle, a proposé l’idée d’une division du travail, en attribuant chaque étape de la réalisation d’un bien à un ouvrier, travaillant sur une chaîne de montage. Cette décomposition du travail a été ensuite reprise par plusieurs économistes (Mr RICARDO avec l’avantage comparatif ou le Taylorisme de Mr TAYLOR), qui ont suggéré différents modèles, comme celui de l’organisation scientifique du travail, dans laquelle les ouvriers ne sont que de simples exécutants au sein d’entreprises mécanisées.

Or progressivement, ces méthodes de productions ont révélés des limites.

La parcellisation des tâches, l’excès de division du travail et la répétitivité des tâches, ont pour conséquences la démotivation, la perte de savoirs faire ou de qualité dans le travail.

De même, la standardisation tend à être remise en cause, la demande étant de plus en plus exigeante et désireuse de produits diversifiés.

Des modèles plus modernes ont donc été proposés, au sein desquels l’implication et la sollicitation des salariés est plus grandes (management participatif) et où la qualité de vie au travail est considérée comme un élément essentiel de la production.

Néanmoins, une production axée sur une division du travail et sur les tâches répétitives ne disparaît pas complètement, notamment dans le secteur tertiaire (au sein de centres d’appels, dans la grande distribution, la restauration rapide…).

2. Comme nous l’avons vu précédemment, la production se définie comme l’activité économique consistant à apporter de la valeur ajoutée par la création et la fourniture de biens et services.

Les agents économiques ont pour finalité d’optimiser leur production, afin de créer des richesses, de développer la croissance de leur activité et d’assurer leur pérennité. Tout cela dans un contexte nouveau de mondialisation et de commerce international, où la concurrence ne cesse d’accroître. Les objectifs en matière de production sont donc redéfinis par ce contexte.

Il s’agit de développer leur capacité et la qualité de leur production, d’obtenir des délais de productions plus courts, de réduire leurs coûts de production. Il faut, pour résumer, augmenter la compétitivité et la productivité, c'est-à-dire le rapport entre une production et les moyens mis en œuvre pour la réaliser.

Pour cela et faire face à la concurrence, les états ou les entreprises se sont axés sur les productions qu’elles maîtrisaient le mieux, et dans lesquelles elles étaient les plus compétitives. Cette tendance a conduit à une désindustrialisation des pays les plus développés au profit des activités tertiaires. Cette désindustrialisation s’est traduite par une délocalisation des activités industrielles et l’abandon de certains domaines d’activités. Néanmoins les pays les plus développés dominent toujours dans les industries de pointes.

Afin de permettre des gains de productivité et d’ajuster la production, le statut du travailleur est remis en cause avec une plus grande flexibilité et la remise en question du contrat de travail a durée indéterminée. Mais le recours à la flexibilité des horaires de travail entraîne une plus grande incertitude face au travail et donc une plus grande précarité.

Des objectifs environnementaux sont également mis en avant avec le développement durable, combinaison du volet économique, social et écologique, en mettant en place une production qui cherche à exploiter des énergies plus propres, renouvelables dans un souci du respect de la nature.

Concernant les offices notariaux, leurs objectifs ont évolués en même temps que les attentes de leurs clientèles.

Les offices notariaux doivent faire face à l’omniprésence d’internet avec les réseaux sociaux par exemple et à la grande place que prend l’informatique aujourd’hui et l’intégrer à la profession (Réseau Européen des Registres des Testaments).

Les offices ont également pour objectif d’être plus flexible tant sur leur production de services que sur le plan géographique. C'est-à-dire que maintenant le lieu d’action du notaire n’est plus seulement national il est européen d’où la mise en place de base de données Européenne (RERT, RNE)

3. Les principaux enjeux liés aux changements sont :

• L’intégration des NTIC (nouvelles technologies de l'information et de la communication), avec la dématérialisation par exemple ;

• L’ouverture des marchés avec l’apparition de métier nouveau, ce qui a pour effet l’arrivée de nouvelles lois ou convention de corps de métier ;

• La perte d’une partie de leur monopole, car les autorités tendent à revoir la liste des actes nécessitant une obligation d’authentification

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