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À partir des théories économiques Les Plus Représentatives De La Pensée économique, est-ce Que Le Circuit économique Est En équilibre Ou En déséquilibre ?

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Par   •  26 Avril 2013  •  1 256 Mots (6 Pages)  •  2 763 Vues

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Un circuit économique est une représentation de l’activité économique qui met en avant la circulation des flux, réels (biens et services) et monétaires (quantité de monnaie échangée), au sein d’une économie. La première représentation a été faite par François Quesnay, chef de file de l’école Physiocrate, en 1758. Il montre que la richesse créée par un agent circule et se transforme pour finalement lui revenir, mais aussi que les ressources de l’un sont les emplois des autres (à la base de la comptabilité nationale).

Le circuit économique permet donc de relier les agents économiques entre eux et de mettre en évidence l’interdépendance de ces agents et des opérations : toute modification en un point du circuit se répercute sur l’ensemble des autres. Il permet également de donner une vision dynamique de l’économie et d’effectuer des prévisions économiques d’un événement quelconque sur toutes les parties du circuit.

Deux théories économiques s’affrontent sur le sujet de l’équilibre du circuit économique : la théorie classique/néoclassique et la théorie keynésienne. Il convient de se demander, en se basant sur ces deux théories, si le circuit est aujourd’hui en équilibre ou en déséquilibre.

Nous étudierons dans une première partie, l’approche classique/néoclassique et dans une seconde partie, nous analyserons l’approche keynésienne.

I L’APPROCHE CLASSIQUE / NEOCLASSIQUE

1) Les principaux fondements de la théorie

Pour eux, le circuit n'est pas un outil de raisonnement. Ils raisonnent en terme de marché. Selon eux, l'égalité Investissement = Epargne est toujours respectée et ils montrent l'impossibilité de crises économiques lorsque les mécanismes du marché ne sont pas entravés. Ainsi, le mouvement des prix permet toujours d'égaliser l'offre et la demande de biens et de services et, si une partie du revenu est épargnée au lieu d'être dépensée, elle troue aussitôt une utilisation (l'épargne permet aux banques de fournir des crédits aux entreprises : investissement). Ainsi, l'épargne n'est pas une fuite hors du circuit susceptible d'entraîner une dépense globale inférieur à l'offre global car elle est utilisée pour financer un investissement. D'ailleurs, pour les néoclassiques, l'épargne et l'investissement s'égalisent sur le marché des capitaux grâce au taux d'intérêt.

Ils ne raisonnent donc pas en terme de circuit mais selon le fait que les ressources des uns sont les emplois des autres. Jean Baptiste Say met en évidence la loi des débouchés, loi reprise par les néoclassiques : " tous produit trouve un débouché "

Donc, si le marché fonctionne correctement, il ne peut y avoir de crises économiques (ni de surproduction, ni de sous consommation) Il peut certes exister des déséquilibres partiels et temporaires, les marchés tendant toujours à s’autoréguler (main invisible d’Adam Smith).

L'approche de l'équilibre insiste sur les comportements individuels (approche microéconomique) et suppose qu'il est toujours possible d'ajuster l'offre et la demande grâce à la flexibilité des prix.

Enfin, ils prônent une intervention de l’Etat limitée à ses fonctions régaliennes (diplomatie, sécurité, défense), l’intervention de l’Etat étant source de déséquilibres puisque les marchés ne peuvent plus s’autoréguler

2) Quelle interprétation aujourd’hui ?

Les néoclassiques expliquent ainsi le déséquilibre actuel sur le marché du travail :

• par l'intervention de l'Etat : les contraintes imposées par l’Etat ne permettent pas de flexibilité : les entreprises ne peuvent pas modifier leur nombre de salariés en fonction de l’intensité de l’activité de production. Cela freine donc l’emploi en période de crise comme celle que nous vivons depuis quelques années. Les entreprises préfèrent ne pas embaucher plutôt que de prendre le risque de se retrouver avec trop de personnel. Le chômage augmente donc considérablement ;

• par le comportement des individus qui refusent de travailler plutôt que d'accepter des salaires plus bas. Le chômage est donc le signe de la non flexibilité des salaires. (à la baisse).

Le chômage entraîne une baisse de la consommation et de l’épargne et donc une baisse des investissements. Ce phénomène est accentué par les contraintes fiscales et règlementaires pesant sur les entreprises qui limitent ce que les classiques appellent « la libre entreprise » alors

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