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À partir des pensées économiques, est-ce que Le Circuit économique Est En équilibre Ou En déséquilibre ?

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Par   •  19 Février 2014  •  1 122 Mots (5 Pages)  •  989 Vues

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Introduction

L’activité économique repose sur la circulation de flux, réels et monétaires, entre plusieurs types d’agents. C’est à partir de ce principe qu’a été développée la représentation de l’économie par un circuit, dont la comptabilité nationale constitue la version la plus aboutie.

Cette optique privilégie les relations qu’entretiennent les agents et s’oppose sur de nombreux point en termes de marché, qui se concentre sur leur comportement.

Les banques, rouages essentiels du financement de l’économe, sont elles aussi très attentives à l’évolution de ces grandeurs. Celles-ci sont des composantes essentielles de leur environnement macroéconomique qui détermine, en partie, les conditions d’exercice de leurs activités, notamment dans le cadre de l’intermédiation bancaire.

Il est important de se demander si le circuit économique est en équilibre ou en déséquilibre.

1/ L'histoire de la pensée économique

a) Les fondements théoriques du libéralisme

→ Les Classiques (18e et 19e siècle)

Les Classiques ont posé les bases de l'économie politique au 18e et 19e siècles.

Ils ont développé une vision libérale de l'économie en posant la loi des débuchés de J.B. Say (en 1803) selon laquelle l'offre crée sa propre demande.

Loi des débouchés: Il existe toujours une demande suffisante pour écouler tous les biens et services produits.

Pour Say, les crises de surproduction sont impossibles. Le chômage l'est également selon lui, Dès lors que les prix et salaires sont flexibles à la baisse. Si chômage il y a, c'est que le prix du travail est trop élevé pour un certain niveau de qualification.

Pour les Classiques, la valeur d'un bien est fonction de la quantité de travail.

[Adam Smith, David Ricardo]

→ Les néoclassiques (ou marginalistes) : de 1870 à nos jours. Ils analysent la valeur d'un bien à partir de son utilité marginale (la satisfaction tirée du consommateur d'une unité de consommation supplémentaire).

Ce courant de pensée a mis en évidence la manière dont les Comportements individuels sont coordonnés par les marchés. [Walras, Pareto, Rueff, Debreu]

→ Les monétaristes : de 1950 à nos jours. Ils donnent un rôle important à la monnaie. Le chef de file est Milton Friedman, prix Nobel de l'économie, principal opposant de Keynes).

→ Les nouveaux classiques : de 1970 à nos jours. Les nouveaux classiques ont développé la théorie des anticipations rationnelles (indiquent que les agents maîtrisent parfaitement les mécanismes économiques, ils les anticipent correctement : efficacité économique). [Lucas, Bango]

→ Les économistes de l'offre : de 1975 à nos jours. Cette théorie a fortement inspiré les politiques économiques américaines avec Reagan, Bush par exemple ; le Royaume-Uni avec Thatcher ; et le France avec Nicolas Sarkozy. Le courant insiste sur les incitations au travail, l'importance des baisses d'impôts dans l'optique de stimuler la croissance économique. [Laffer]

Toutes ces écoles constituent l'approche libérale de l'économie.

Elles partagent 3 idées fondamentales :

- les mécanismes d'une économie de marché sont les plus efficaces ;

- les déséquilibres qui peuvent apparaître sont temporaires et éliminés automatiquement par la flexibilité des prix et salaires à la baisse ;

- les politiques économiques ne permettent pas de corriger les déséquilibres.

Elles ont plutôt tendance à les accentuer.

b) Les fondements théoriques de l'interventionnisme

[Thomas R. Malthus et Karl Marx]

Les théoriciens des cycles économiques se sont inscrits dans cette mouvance en notant le caractère périodique de la croissance, des crises. L'interventionnisme va trouver ses fondements grâce aux travaux de Keynes développés dans son ouvrage "La théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie" (1936). Ce livre ne peut être compris

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