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Trump: Un bilan économique

Compte rendu : Trump: Un bilan économique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Novembre 2020  •  Compte rendu  •  791 Mots (4 Pages)  •  238 Vues

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Trump : Un bilan économique

« Make America Great Again » étaient les mots d’ordre du président Donald Trump lors de sa compagne de 2016, mais qu’en est-il réellement ? En pleine crise sanitaire, le président a fièrement annoncé: « We created the largest economy in the history of the world ». A première vue, le bilan économique de Trump est relativement satisfaisant, malheureusement le monde a subi une crise économique inédite et les Etats-Unis ont bien évidemment été impactés.

L’un des principaux arguments du 45ème président était le taux de chômage historiquement bas de 3,5%. Néanmoins, depuis 2010, celui-ci a continuellement baissé. Sous l’administration d’Obama, le taux de chômage est passé de 8,1% à 5,3%, soit une baisse de 2,8 points en 4 ans. Tandis qu’entre 2016 et début 2020, elle fut de 2,5%. Les résultats de Donald Trump et son gouvernement sont certes appréciables, mais ils n’ont rien de fabuleux. Durant les 36 premiers mois de Trump au pouvoir, celui-ci a en moyenne créé 183 000 emplois. A titre de comparaison, lors des 36 derniers mois d’Obama, en moyenne 224 000 emplois étaient mensuellement créés.

L’homme d’affaire à la tête des Etats-Unis annonce avoir amélioré la condition de vie des plus démunis. En effet, le taux de pauvreté, actuellement de 10,5% est à un creux historique. En 2019, 34 millions de pauvres étaient recensés aux Etats-Unis, contre 38,4 millions en 2018, ce sont 4,2 millions de moins que l’année précédente !

Une personne est qualifiée de pauvre si son revenu annuel est inférieur à 13 000$, tandis qu’un ménage constitué de deux parents et deux enfants est dit pauvre si ses revenus sont inférieurs à 25 926$.

Entre 2018 et 2019, le revenu médian des ménages américains a augmenté de 6,8% et Donald Trump peut s’en attribuer le mérite. En 2020, 38 millions d’Américains dépendent des bons alimentaires, contre 42 millions en 2017, effectivement : les salaires ont en moyenne augmenté de 3% par an. Cependant, les inégalités entre les plus pauvres et les plus riches ne cessent d’augmenter. A l’heure actuelle, les 1% les plus riches détiennent 20% du revenu national brut alors que les 50 % les plus pauvres récupèrent 12,7%.

L’indice de GINI est un indicateur mettant en lumière le niveau d’inégalité au sein d’une population donnée. Il varie entre 0 et 1, 0 signifie l’égalité parfaite tandis que 1 signifierait une inégalité parfaite ; Les Etats-Unis ont le coefficient de GINI le plus élevés parmi les pays développés.

La politique protectionniste promise et menée par le président a développé un climat hostile. La guerre commerciale avec la Chine serait la cause d’une perte de 500 000 emplois et d’une diminution de 0,5 point de PIB aux USA. Les effets de cette guerre sont cependant ambigus. Certaines multinationales américaines ont réussi à trouver des nouveaux fournisseurs et se détacher de la Chine, tandis que les autres ont dû subir une hausse des barrières tarifaires. Des secteurs se sont donc retrouvés gagnants et d’autres perdants.

Contrairement à ce qu’il avait annoncé, très peu d’usines ont été relocalisées. En effet, le secteur manufacturier représente moins de 10% du PIB. Les efforts à fournir pour relocaliser une partie de l’industrie n’étaient selon le gouvernement américain pas forcément rentable.

Cela est en parti dû à la réforme fiscale de 2017 que Donald Trump entreprit : le taux d’imposition des entreprises à l’époque de 35% est passé à 21%. L’économie alors en ralentissement, cette réforme fiscale, accompagnée d’une déréglementation (retrait de l’accord de Paris en 2017), a permis de relancer l’économie à court terme. Mais les effets furent bien en dessous des espérances : « Il y a eu des effets de court terme sur la croissance, de l'ordre de 0,5 % à 0,6 % du PIB. Mais ces mesures ont coûté plus de 2.000 milliards de dollars, soit presque 10 % du PIB. Le retour sur investissement est faible », note Gregory Daco (économiste en chef États-Unis à Oxford Economics).

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