Théories De L'organisation Travail Noté 1

1. Première partie page 3

2. Deuxième partie page 8

2.1. SBM vue comme une machine page 8

2.2. SBM vue comme un organisme page 11

2.3. SBM vue comme un cerveau page 14

Bibliographie page 17

1. Première Partie

Pour ma part, ce travail portera sur l’entreprise SBM, Stores de Bois Montréal. J’ai choisi cette entreprise car j’y travaille comme réceptionniste, agente du service à la clientèle et commis à l’entrée de données depuis plus de trois ans. J’estime la connaître suffisamment pour tracer un portrait exact de cette entreprise.

Stores de Bois Montréal a été fondé au mois d’octobre 1995 par M. Jean De Grasse, la compagnie occupait alors un petit local au sous-sol d’un petit immeuble industriel sur la rue Pascal-Gagnon à Anjou. L’entreprise à ce moment n’offrait à ses clients que les stores de bois sur mesures cependant le produit était offert dans une vaste palette de couleurs. Au cours de ses premières années d’existence, la majorité de la production était destinée au marché local et régional. Tout était fait manuellement, de la coloration des lamelles a l’assemblage final, en passant par le laquage et la perforation des lamelles. En 1996, M. Jean De Grasse s’engage dans un partenariat avec M. Gabriel Alarie, l’entreprise connait alors sa première expansion et ils doivent emménager dans des locaux plus spacieux. Durant l’année 1998, dû à une croissance du chiffre d’affaire et de leur marché, les deux partenaires se voient dans l’obligation d’acquérir de nouveaux équipements pour suffire à la demande grandissante des détaillants SBM. Des procédés industrialisés de fabrication ont été développés et ont permis à la compagnie de raffiner et d’augmenter sa production.

Au cours de l’année 1999, un nouveau déménagement est requis pour suffire à la croissance rapide de l’entreprise qui s’établit alors à son emplacement actuel c’est-à-dire au 8320 Place Lorraine, dans le quartier industriel de l’arrondissement Anjou. En 2002 de nouveaux produits s’ajoutent aux stores de bois; la gamme Polywood et Polylux ainsi que la collection de stores horizontaux d’aluminium. Les Polywood et Polylux offrent aux commerçants un produit de mousse de PVC parfait pour les milieux humides et permet ainsi une plus grande diversité des endroits où l’on peut installer des stores. Pendant cette année, les deux actionnaires doivent louer d’un local adjacent au leur pour suffire à la demande, ce local servira à la transformation du bois et la fabrication des lamelles. L’ajout d’un département de fabrication de toiles en 2003 permet à l’entreprise d’augmenter l’éventail des produits offert à ses détaillants et permet d’aller chercher de nouveaux marchés.

Au cours du mois de décembre 2005, M. De Grasse rachète les parts de l’entreprise de son associé, c’est aussi durant cette année que la compagnie SBM remporte une lutte importante qui a pour but de mettre un frein à l’importation de bois des marchés asiatiques et sud-américain. Ce gain d’une durée de cinq ans oblige l’industrie à s’approvisionner sur les marchés québécois et canadiens. En 2009, SBM perd son cheval de bataille, obligeant l’approvisionnement de bois canadien, les produits des fournisseurs asiatiques et sud-américains déferlent alors sur le marché québécois. Dû aux faibles coûts de la marchandise importée, SBM n’a d’autre choix que de se tourner vers une diversification de ses opérations et de faire de la sous-traitance pour la finition de moulures de bois pour rentabiliser le local loué et les équipements qui y sont installés.

Durant l’année 2010, plusieurs changements on cour chez SBM. D’abord l’acquisition de la compagnie Serge Giroux Concept, qui permet d’aller chercher une nouvelle clientèle de contrats commerciaux. Ensuite, un nouveau partenaire financier fait son entrée chez SBM, dû au ralentissement des ventes; M. Serge Legoff, ancien banquier et président directeur général de la société Composites VCI Inc. Avec ce partenariat, ce fait une nouvelle addition à l’équipe SBM, Sonia Legoff s’occupera de l’aspect marketing, des représentants de la compagnie et devra permettre à la compagnie de revitaliser son site internet.

Pour suivre la tendance des marchés, l’entreprise doit elle aussi s’approvisionner parmi les fournisseurs asiatiques, les lamelles de bois anciennement fabriquées au Québec avec du bois d’ici font place aux composantes importées des marchés asiatiques. C’est ainsi qu’en 2011, une nouvelle collection de produits de toiles importées de Chine fait son apparition, la collection PURE. Cette collection moins chère que celles offertes auparavant et qui provenait des marchés américains. Cette collection permet aux marchands de proposer une gamme de produits de toile à des prix très bas sans compromis sur la qualité.

Le nombre d’employés au sein de l’entreprise est actuellement de 20 mais ce chiffre augmente pendant les périodes les plus occupées. L’âge moyen des employés de la compagnie est de 38 ans et soixante pourcent des employés sont des hommes. La moyenne d’ancienneté des travailleurs est de 6 ans. Le climat de travail y est agréable car les dirigeants de l’entreprise travaillent en collaboration avec les employés. Aucune association de travailleurs ou de syndicat n’est présente au sein de l’entreprise. Voici un schéma de la structure administrative :

Les principaux concurrents directs de SBM sont: Altex, Trans-UV et Hunter Douglas qui sont tous des manufacturiers de recouvrements de fenêtre. La concurrence est féroce dans ce marché et chacun essaie de conquérir une part de la clientèle en développant de nouveaux produits ou en imitant la compétition.

La mission de SBM est de donner à chacun des clients une pleine et entière satisfaction des produits qui leur sont livrés et ce, grâce à une équipe d’employés des plus performants et motivés. Les valeurs de la compagnie sont le respect de l’environnement (grâce à la garantie Greengard), l’esprit d’équipe, la réalisation de soi à travers le travail ainsi que la loyauté.

Les conditions de travail de l’entreprise sont bonnes, il y a en place un horaire de travail

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