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Socialisation différenciée et repartition des tâches au sein du ménage

Mémoires Gratuits : Socialisation différenciée et repartition des tâches au sein du ménage. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Février 2013  •  442 Mots (2 Pages)  •  2 008 Vues

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Devoir Maison de SES :

Socialisation différenciée et repartition des tâches

au sein du ménage

ETAPE 2 : Illustrer une idée à partir de données chiffrées

Le document 2 est un sondage réalisé par Mapa Spontex dans quatre pays (France, Royaume-Unis, Espagne et Italie). Ils ont donné la parole à des couples en leur demandant comment les tâches ménagères étaient réparties chez eux. Nous avons donc, d'un côté l'avis des femmes et de l'autre celui des hommes.

Pour les femmes, si les hommes acceptent de réaliser certaines tâches ménagères, leur investissement reste aujourd’hui encore très limité. En effet, 73% des hommes interrogés confessent ainsi rechigner de faire du repassage, et 67% de laver les sanitaires. C'est la même chose pour le linge, 61% déclarent ainsi éviter de trier le linge, lancer une machine à laver ou encore changer les draps. Laver les sols ne les séduit pas non plus (59%). Toute fois, ils sont 74% à déclarer sortir de bon cœur les poubelles et 67% à faire les courses sans râler. La cuisine et la vaisselle se fait aussi sans trop de difficulté. D'après ce que disent les hommes, une majorité d’entre eux a le sentiment de s’investir sur presque toutes les tâches ménagères et sans rechigner. Les femmes confirment les dires des hommes pour les tâches ménagères bien acceptées. Mais les tâches jugées plus ingrates, ce n'est pas la même : le repassage, les sanitaires, le linge ne font pas l'objet de tâches ménagères pour les hommes.

En effet, les tâches ménagères font encore aujourd'hui l'objet d'une inégalité entre les hommes et les femmes. La caricature du document 1 nous le confirme ; on y voit une petite fille se regardant dans un miroir et se voyant déjà faire toutes les tâches ménagère quand elle sera adulte. On peut alors penser que c'est le fait de notre socialisation primaire. Les petites filles et les petits garçons ne sont pas éduqués de la même manière dans leur enfance ; par exemple les jouets ne sont pas les même. On offrira plus souvent une cuisinette, ou une poupée pour une petite fille et une voiture pour un garçon. Dès l'enfance, les êtres humains sont conditionnés pour devenir, en partie, ce qu'ils seront plus tard : ils incorporent ce que l'on apprend afin qu'ils deviennent comme des réflexes dans leur vie future. C'est ainsi que même dans l'enfance, une petite fille se voit déjà en bonne ménagère. Aujourd'hui si 'on veut que la répartition des tâches ménagères soit plus équitable ; il faudrait changer la socialisation primaire de ses futures adultes. Chose qui n'est pas aisée puisqu'il faudrait que les parents eux même remettent en question le modèle social qu'ils ont incorporé dans leur enfance.

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