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Périodes de difficultés économiques

Analyse sectorielle : Périodes de difficultés économiques. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Mai 2015  •  Analyse sectorielle  •  2 808 Mots (12 Pages)  •  447 Vues

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Les périodes de difficultés économiques semblent revenir de façon récurrente

dans l’histoire de l’humanité depuis le XIXe siècle. Marx écrivait d’ailleurs dans le « 18ème brumaire » que si la crise ne se répéte pas, il lui arrive de bégayer… Nées avec le capitalisme industriel, Les crises modernes apparaissent à partir de la secondemoitié du XIXe siècle et à l’inverse des crises d’Ancien Régime, ce sont des crises de surproduction généralisée.

Prises dans un engrenage expansionniste, les entreprises accroissent leur échelle de production. Lorsque la demande ralentit, par exemple du fait d’un krach boursier (en 1873, en 1929) qui se traduit par une contraction des moyens de paiement en circulation, une partie des producteurs ne parviennent plus à écouler leur production, donc baissent leurs prix (et leurs profits). Lorsque toutes les entreprises adoptent ce comportement, l’économie plonge dans la déflation, c’est-à-dire la baisse des prix et des salaires. Comme les revenus diminuent, la demande chute encore, provoquant une nouvelle baisse de la production et des prix, ainsi qu’une hausse du chômage, etc.

c’ est une dégradation brutale de la situation économique d'un pays ou d'une zone économique, conséquence d'un décalage entre la production et la consommation. Elle se traduit par une forte augmentation du chômage, par une baisse du PIB (Produit Intérieur Brut), un accroissement du nombre de faillites, une baisse du pouvoir d'achat…

le capitalisme couvre un parcours emaillé de crises dont la réalité se confirme aujourd’hui plus que jamais. Et l’Europe en est victime. Parmi elle, L’économie espagnole, 4ème de l’Union Européenne, se trouve en première ligne face à une crise qui semble ne plus finir. Très durement touché depuis 2007, le pays est entré en récession en 2008 et n’en sortira pas en 2013 : l’horizon est sombre pour les Espagnols qui avaient pourtant assisté à un formidable rattrapage économique pendant les années 2000. Quelle est l’ampleur des conséquences engendrées par cette crise ? l’espérance d’une amélioration est-elle possible ?

la crise économique espagnole trouve son origine dans l’éclatement de la bulle immobilière de 2008. La position actuelle de l’Espagne peut paraître surprenante étant donné sa situation dans les années 2000. En effet elle présentait à cette époque et jusqu’en 2007 des comptes publics à l’équilibre voire excédentaires (2% du PIB) et une croissance supérieure à la moyenne de la zone euro de 1,5 point, elle aurait pu être qualifiée de modèle à suivre. les finances de Madrid étaient effectivement plus saines que chez plusieurs de ses voisins, dont la France qui affichait par exemple une dette de 64,2% du PIB en 2007.

L’enclenchement de la crise

L’Espagne est retombée en récession en même temps que le Royaume-Uni. Ces deux pays européens figurent parmi ceux ayant appliqué les plans de rigueur les plus drastiques, mais ce sont surtout des États dont les dirigeants avaient depuis longtemps choisi d'imiter le modèle économique néo-libéral. Les socialistes au pouvoir en Espagne et au Royaume-Uni ont mené sur ce point une politique proche de celle de la droite.

Alors pour comprendre cette recession, il faut se pencher sur les moteurs de la croissance espagnole. L’Espagne entre dans l’UEM dès 1999, grâce à un assainissement budgétaire mené depuis le début des années 90 et une politique désinflationniste qui lui permettent de remplir les critères de Maastricht. L’adoption de la monnaie unique accompagne une période de croissance soutenue pour un pays en plein processus de rattrapage. Madrid transforme l’essai : les taux d’intérêts baissent progressivement et tendent à s’aligner sur les taux allemands tandis que les ménages, dont le nombre croît, voient leurs revenus augmenter. Il en résulte un taux d’endettement galopant, boosté par des crédits se concentrant sur le secteur de l’immobilier pour répondre à une demande de logement qui progresse rapidement.

Le secteur immobilier

Le domaine de la construction, représentant jusqu’à 15% du PIB, se développe ainsi à un rythme effréné grâce à une croissance spectaculaire de la dette privée : en 2012 cette dernière atteint 218% du PIB, un chiffre qui donne le vertige si on le compare à son niveau dix ans auparavant, plafonnant à 68%. Le "miracle" espagnol alimente une bulle immobilière portée par des taux d’intérêt attractifs et des prêts facilités dont les durées de remboursement peuvent s’étendre jusqu’à 40 ans. Le système semble alors fonctionner, le prix du mètre carré augmentant sans discontinuer, et de nombreuses banques et caisses régionales apportent leur pierre à l’édifice d’une croissance en réalité basée sur l’emprunt. Les secteurs à faible valeur ajoutée comme la construction se développent donc au détriment d’activités qui boosteraient la compétitivité du pays.

1998 aznar neoliberalisme la nouvelle loi du sol =privatiser le marché du sol, ce que firent les mairies et régions de tous les partis politiques sa formule est simple : si on augmente le terrain urbanisableet qu’on fait du marché du sol un secteur très rentable pour les entrepreneurs les investissements se multiplient, on construira plus de maisons, plus d’offre le prix descend, les jeunes achètenet des maisons

20002 le rythmme de la cosntruction part en flèche

Nouvelle reforme du travail en reduire les droits du travail la contratation sera plus attirante pur les entrepreneurs donc plus de personnele t moins de chômage,

demande de main d’œuvre ainsi en flèche des milliers de jeune quittent les études pour travailler dans la construction aisni que des etrangers

tout le monde adopte « the spanish way of life »…c’est –a dire acheter une maison

mais la loi du sol n’a pas eu les effets attendus : la montée de la demande de maisons fit que le prix des maissons augmentent aussi donc le prix du sol monta aussi puisqu’il était calculé en fonction des benefices potentiels, tout cela fit monter encore le prix des maisosns. Cette marge de benefices attira plein de speculateurs malins, resultat : le prix du logement monte en fleche en 4 ans (915 e/m2 en 1990 et 1667/m2 en 2002

en 2005 la bulle de l’immobilier était déjà incontrolable, l’Espagne construisait plus de logements que la France.grâce a la construction ,l’economie s’enflammait et tout le monde parlait du miracle économique espagnol.

Mais

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