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Programme BTS CGO 1 Economie

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Par   •  4 Juin 2015  •  3 455 Mots (14 Pages)  •  560 Vues

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CHAPITRE 4

L'OUVERTURE DES ECONOMIES

I. La mesure des échanges internationaux

A. La balance des paiements et le compte des transactions courantes

Balance des paiements

D’après l’INSEE, état statistique qui retrace sous une forme comptable l'ensemble des flux d'actifs réels, financiers et monétaires entre les résidents d'une économie et les non-résidents au cours d'une période déterminée.

Elle est élaborée par la Banque de France et permet à la fois d’évaluer l’insertion du pays dans son environnement extérieur et de fournir de nombreux éléments statistiques permettant de calculer les agrégats nationaux (produit intérieur brut, revenu national…).

Par ailleurs la balance des paiements française est intégrée à celle de la zone euro, qui sert d’indicateur pour mener la politique monétaire européenne. C’est le Fonds monétaire international qui a élaboré les conventions, normes, définitions et classification qui s’imposent à tous, permettant ainsi de comparer les statistiques des différentes balances des paiements.

Une balance des paiements suit le principe de la comptabilité en partie double. Une même opération est comptabilisée deux fois : en tant que flux réel et en tant que flux monétaire, contrepartie exacte de ce flux réel. Il en résulte un nécessaire équilibre de la balance des paiements. Dans le cas le plus simple, une exportation par les résidents donne naissance en contrepartie à une augmentation de leurs avoirs liquides.

La balance des paiements se divise en trois grands comptes : compte des transactions courantes, compte de capital et compte financier.

Compte des transactions courantes - biens (balance commerciale) : transferts de propriété de biens meubles entre résidents et non-résidents.

- services subdivisés en plusieurs postes : voyages, transports…

- revenu : rémunérations des salariés et revenus d’investissements

- transferts courants : contributions de la France au budget communautaire, envois de fonds des travailleurs, dons et versements humanitaires…

Compte de capital - transferts en capital (remises de dettes, pertes sur créances, aides à l’investissement, transferts des migrants)

- acquisitions et cessions d’actifs non financiers non produits (brevets, marques, droits d’auteur…)

Compte financier - investissements directs : création ou la reprise d’entreprises à l’étranger ou par des étrangers en France (par convention, on considère qu’une relation d’investissement direct est établie dès lors qu’une personne physique ou morale détient au moins 10 % des droits de vote, ou à défaut 10 % du capital social d’une entreprise)

- investissements de portefeuille : opérations fermes sur titres négociables (actions, obligations…) à l’exception de celles comprises au sein des investissements directs, des avoirs de réserve et des produits financiers dérivés.

- produits financiers dérivés : opérations sur options…

- autres investissements : crédits commerciaux, prêts et dépôts

- avoirs de réserve : avoirs extérieurs qui sont à la disposition immédiate et sous le contrôle des autorités monétaires pour leur permettre de financer les déséquilibres de paiements ou d’intervenir pour en réduire l’ampleur (or, devises, position de réserve au FMI…).

« Erreurs et omissions » Poste d’ajustement (les déclarations en partie double peuvent être décalées dans le temps d’où des erreurs, des oublis ou des décalages de période).

B. Les instruments de mesure du commerce extérieur

Taux d’ouverture : Mesuré généralement par la moyenne des importations et des exportations d’un pays rapportés au PIB.

Ce taux a progressé régulièrement pour l’ensemble des pays développés depuis 1945 traduisant une forte progression des échanges internationaux.

Mais certains pays sont plus ouverts que d’autres du fait de différents facteurs (taille du marché intérieur, degré de spécialisation productive…), de même qu’à l’intérieur d’un pays, certains secteurs sont plus exposés à la concurrence mondiale que d’autres.

Solde du compte des transactions courantes : Indicateur de performance de l’économie.

SOLDE EXCEDENTAIRE : produit plus qu’il ne consomme et n’investit.

• Cela peut être lié à une meilleure compétitivité prix ou qualité de ses produits, et les devises dégagées grâce à l’excédent peuvent être investies à l’étranger et fournir ainsi des sources de revenus complémentaires.

• Mais un excédent peut aussi signifier que la consommation et l’investissement internes sont faibles, ce qui peut avoir des incidences à terme sur la croissance économique.

SOLDE DEFICITAIRE : peut être la conséquence d’un effort national d’investissement important, signe d’une croissance soutenue…

• Certains pays dégagent régulièrement une capacité de financement tandis que d’autres doivent au contraire financer un besoin : ainsi les États-Unis connaissent un fort déficit de leur compte de transactions courantes depuis le début des années 1980 : la consommation et l’investissement américains sont financés grâce à l’épargne des pays excédentaires, le Japon et l’Union Européenne notamment.

• La persistance des déficits dans certains pays peut expliquer la naissance de pressions protectionnistes.

Taux de couverture : Mesuré par le ratio des exportations rapportés aux importations de biens, est supérieur à 100 % lorsque la balance commerciale est excédentaire.

Calculé par produit pour la France, il révèle les points forts (automobile, produits agro-alimentaires, agriculture, biens d’équipement) et les points faibles (biens intermédiaires, biens de consommations, énergie) de l’économie.

Part

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