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Petites Question Itb

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Par   •  21 Mars 2014  •  1 310 Mots (6 Pages)  •  1 231 Vues

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Question 47 :

La loi de l’offre et de la demande suffit-elle à expliquer aujourd’hui le fonctionnement de marché ? Justifiez votre réponse.

Introduction :

L'offre et la demande sont respectivement la quantité de biens ou de services que les acteurs, sur un marché physique ou virtuel, sont disposés à vendre ou à acheter à un prix donné.

La loi de l’offre et de la demande consiste à la confrontation, à l’aide la monnaie, de l’offre et de la demande jusqu’à détermination du prix dit d’équilibre qui satisfera acheteurs et vendeurs.

Cette loi suffit – elle à expliquer le fonctionnement de marché aujourd’hui ?

Nous verrons dans une première partie que cette loi suffit parfois à l’expliquer, dans une seconde partie qu’elle n’est pas la seule déterminante et dans une dernière partie qu’une politique de contrôle des prix peut modifier le fonctionnement de marché

I. Le fonctionnement de marché aujourd’hui : Loi de l’offre et de la demande vérifiée

La confrontation de l'offre et de la demande établie par le libre jeu du marché permet d'appréhender de façon intuitive les mécanismes à l'œuvre dans la décision d'allocation des ressources .

Aujourd’hui il existe Des marchés (des biens et des services, du travail, financier, monétaire, des changes).

Sur un marché organisé, tel qu'une bourse financière, la cotation d'un titre ou d'une obligation se fait par tâtonnement (Léon Walras introduit la notion du commissaire priseur) jusqu’à la formation du prix d’équilibre. Prix pour lequel les vendeurs et acheteurs sont satisfaits.

Tant que ce point n’est pas atteint, l’excédent d’offre provoque la baisse du prix ou bien la trop forte demande provoque sa montée.

L’offre est une fonction croissante du prix : plus le prix du produit est élevé, plus les entreprises sont incitées à le produire et à le proposer sur le marché.

La demande est une fonction décroissante du prix : plus le prix est élevé, moins les consommateurs sont incités à acheter ce produit (Chez Adam Smith au contraire les prix ne sont pas donnés avant l’échange mais en résulte).

Finalement, la plupart des bases de la théorie moderne de l'offre et de la demande ont été finalisées par Alfred Marshall et Léon Walras qui ont combiné les idées de détermination de l'offre et les idées à propos de la détermination de la demande afin de chercher un point d'équilibre.

Nous sommes donc amenés à penser que cette loi suffit à expliquer le fonctionnement du marché.

Les acheteurs et les vendeurs (qui permettent la maximisation des échanges) seraient tous satisfaits du prix de vente et d’achat puisque les deux sont interdépendants.

Pourtant les achats dans un supermarché ou l’acquisition d’un billet de train mettent le consommateur en position de preneur de prix (il n’a aucun pouvoir de discussion ou de manipulation du prix).Il peut cependant changer de supermarché ou prendre sa voiture.

II. Le fonctionnement de marché aujourd’hui : Loi non vérifiée ou vérifiée partiellement.

Cependant pour les biens de Giffen (de première nécessité : pomme de terre, sucre…) l’élasticité-prix nulle (demande/prix toutes choses égales par ailleurs). Donc une hausse de prix de ces biens n’aura pas d’effet sur la consommation mais une baisse du prix de ces biens libère des ressources financières qui permettent aux consommateurs de se tourner vers des produits plus chers et réduit la demande (Première loi d’Engel).

Il existe aussi des cas où l'on constate que la demande augmente en même temps que le prix, tandis que la baisse du prix provoque une baisse de la demande, pour certains biens et services de luxe extrêmement chers (notamment sur le marché des œuvres d'art et sur celui du recrutement de chefs d'entreprises) des comportements inverses, où lorsque les prix augmentent, les vendeurs sont moins disposés à vendre et les acheteurs plus désireux d'acheter. Ce phénomène est nommé effet Veblen, effet de snobisme ou effet d'ostentation.

André Orléan relève que, sur un marché, les rétroactions peuvent être positives, notamment en cas de mimétisme. Il y a alors spéculation, qui se généralise en situation de déflation ou, inversement, d'inflation : la hausse du prix d'un bien (ou une hausse générale des prix) peut être interprétée comme

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