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Microéconomie d'entreprise

Analyse sectorielle : Microéconomie d'entreprise. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Mars 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 281 Mots (6 Pages)  •  466 Vues

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Micro économie de l’entreprise.

Introduction générale :

En macro, on s’intéresse aux regroupements d’acteurs (secteurs institutionnels), aux systèmes économiques (pays, régions, etc.), aux flux économiques entre ses regroupements d’acteurs, aux ratios et aux agrégats. On faisait apparaitre les grandes fonctions économiques (consommation, investissement, etc.), les équilibres (emplois/ressources), le rôle central de l’Etat, au paradigme économique de Keynes.

En micro, on s’intéresse aux unités individuelles, qu’on va considérer libres et isolées (autonomes), les choix et les décisions de ces unités. On va se baser sur le paradigme marginaliste (théorie néo classique avec l’économiste Walras). Chaque individu va chercher à maximiser son utilité, par rapport à son revenu.

En macro, on parlera de holisme, et en micro d’individualisme méthodologique. Le holisme signifie que l’analyse des faits éco doit être faite au niveau global. C’est à partir de ces comportements global, qu’on peut comprendre les comportements individuels.

En micro, les faits doivent être compris par rapport aux comportements individuels. En micro, les effets vont être des résultats collectifs involontaires.

Chapitre 1 : Présentation générale de l’entreprise.

Section 1 : définition et typologie des entreprises.

A/ Qu’est ce que l’entreprise ?

Il existe un peu plus de 3 millions d’entreprises en France, avec des tailles très différentes, et avec des activités très variées. Elles jouent un rôle fondamental dans une économie de marché, car elles créent la richesse, répartissent les revenus, qui sont à l’origine de la consommation, etc.

1) Une unité de production et de répartition.

Définition : c’est une organisation économique autonome disposant de moyens humains et matériels (capital, travail, moyens financiers), qu’elle combine en vue de produire des biens et services destinés à la vente.

Pour se fournir tous les moyens de production, les entreprises vont les acquérir sur les différents marchés, elle assure alors la répartition primaire de la richesse.

Production Chiffre d’affaire (production vendue)

Variation des stocks (production stockée)

CI VAB

RS

Impôts EBE (profit brut)

SRP Répartition primaire. (Intérêts, dividendes, loyers)

RDB = EB

FBC (capacité de financement (distribution d’action, désendettement, placements financiers)

Les entreprises combinent des facteurs de prod, destinés à la vente, et par conséquent assurer la répartition de la richesse.

2) Une cellule sociale.

Dès lors qu’elles emploient du personnel, elles ont une fonction sociale. C’est un ensemble d’êtres humains, qui veulent satisfaire un maximum de besoins qui peuvent être très différents.

Cependant l’entreprise est aussi un lieu de conflit social (soit entre catégorie de salariés, ou entre salariés et direction).

3) Une centre de décisions économiques.

Les entreprises décident de ce qu’elles produisent, de la nature des produits, de quantités produites, de la façon de produire (la combinaison productive), des prix des produits. Ce sont des choix économiques de l’entreprise, et elle va les faire afin d’atteindre ses objectifs. Ce pouvoir de décisions qu’a l’entreprise repose sur son autonomie.

B/ La diversité des entreprises.

1) La diversité des activités.

On peut ranger les entreprises selon leur activité (par exemple par les différents secteurs [primaire, secondaire, et tertiaire], mais elle est simpliste). Il existe la nomenclature d’activité française (NAF), avec différents niveaux :

> NAF 6, 17, 31, 62, 224, 712…

2) La diversité des dimensions.

C’est la deuxième façon de classer les entreprises. On peut alors parler des facteurs de production, profits, chiffre d’affaire, les quantités vendues, la rentabilité, etc.

Le plus utilisé est celui du nombre de salariés. C’est le critère utilisé par l’INSEE, et par tout le droit social.

Chiffre de 2009 : 3 millions d’entreprises :

• Grandes entreprises : + de 100 salariés (environ 20 000 entreprises [<1%]).

• Moyennes entreprises : 10 à 99 salariés [7%]

• Petites entreprises

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