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Maroc - La Loi De Finances 2013 Adoptée, L'opposition réservée Sur La Relance économique

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Par   •  29 Janvier 2013  •  470 Mots (2 Pages)  •  1 223 Vues

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Le projet de loi de finances 2013 a été voté en fin de semaine par le parlement marocain. Passé à la moulinette de l'opposition, ce projet de loi a été voté en seconde lecture avec une centaine d'amendements. Il a été approuvé par 117 voix pour et 48 voix contre. Pour autant, l’opposition reste réservée sur les chances de relance économique.

Selon le ministre délégué chargé du budget, Idriss El Azami El Idrissi, les amendements introduits par l'opposition ont permis d'améliorer le projet, notamment pour ce qui est des nouvelles dispositions fiscales. ''Le texte adopté contribuera à accélérer la cadence de l'investissement, à impulser la dynamique économique et à inciter les PME'', a-t-il ajouté à l'issue du vote du parlement vendredi dernier. Cependant, l'opposition parlementaire voit les choses différemment. Parlant au nom de l'opposition, Abdeladim Doumou (USFP) a estimé que la politique publique du gouvernement "manque d'audace en matière de réformes et ne cherche pas des solutions alternatives dans des secteurs vitaux comme l'éducation, la santé et la sécurité". Le projet de loi de finances 2013 "s'inscrit dans le prolongement de politiques sectorielles qui ont montré leur inefficacité", a-t-il déploré, cité par l'agence de presse marocaine MAP. Depuis sa première présentation, le projet de loi de finances 2013 avait réussi une gageur : une levée de boucliers de l'opposition, d'universitaires et d'opérateurs économiques. Salaheddine Mezouar, président du RNI, qui avait refusé de faire partie de la coalition gouvernementale, a estimé que le projet de loi de finances 2013 ne ''délivre pas de message fort pour relancer la croissance''.

« Manque de créativité »

''En tant qu'outil de visibilité qui prend en considération les engagements du gouvernement, mais également les exigences et les attentes des citoyens, (le texte de loi, ndlr) manque d'innovation et de stimulation sérieuse pour encourager l'emploi'', ajoute M. Mezouar. Le président de la commission emploi et relations sociales à la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), Jamal Belahrach, relève, de son côté, que le PLF 2013 ''manque de créativité, de vision et de perspectives à long terme''. Pour l'universitaire Farissi Serghini, ''la réalisation d'un taux de croissance important nécessite essentiellement la relance de l'offre par une baisse de la fiscalité capable de favoriser successivement l'encouragement de l'épargne, l'augmentation de l'investissement et de la production, la création d'emplois et l'amélioration du pouvoir d'achat''. Ce que, en fait, reconnaît le ministre de l'économie et des finances, Nizar Baraka, selon lequel ''l'économie marocaine manque de compétitivité''. La loi de finances 2013 table sur une baisse du déficit budgétaire de 4,8 % du produit intérieur brut (PIB), un taux de croissance de 4,5%, une inflation à moins de 3%

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