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Management des entreprises

Étude de cas : Management des entreprises. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Février 2016  •  Étude de cas  •  1 197 Mots (5 Pages)  •  619 Vues

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MANAGEMENT DES ENTREPRISES

Devoir 1

1)

Si l’on se réfère à l’approche de l’auteur J. Schumpeter, le champ de l’entrepreneuriat recouvre la création d’activités nouvelles sur le marché ou le développement d’activités existantes.

M. et Mme PREVALMA sont les repreneurs d’une librairie. Ces entrepreneurs ont su prendre des risques en investissant dans une entreprise qui ne correspond pas à leur champ de compétences originel et « un peu par hasard profitant de circonstances opportunes ». Comme nous le constatons à travers les documents, le couple a conservé l’ancienne clientèle et a pris l’initiative de conquérir de nouveaux clients en étendant leur marché aux collectivités locales. Ils ont encore fait preuve d’initiative en recherchant des partenariats avec les commerçants locaux pour créer une association destinée à promouvoir leurs activités.

A la vue de cette analyse nous pouvons en déduire que l’entreprise relève d’une logique entrepreneuriale par la prise de risque et l’initiative de ces entrepreneurs.

2)

Les finalités poursuivies par ces dirigeants sont à la fois financières, économiques, sociales et sociétales.

Les deux dirigeants de La Soulterie cherchent tout d’abord à atteindre des finalités financières. L’entreprise a développé le volume de son activité, augmenté son chiffre d’affaires, sa clientèle et sa rentabilité. Cette finalité a permis jusqu’alors à assurer sa pérennité et son développement.

Pour suivre, les finalités économiques de La Soulterie sont motivées par une activité de vente sur un marché avec pour finalité de satisfaire les besoin du client, engendrer la création de richesse et avoir un rôle d’unité de répartition de la richesse.

Notons également finalité sociale, l’embauche de nouveaux salariés comme moteur du tissu industriel local. La création d’une association de commerçants par M. PREVALMA y participe également.

Enfin elle a également une finalité sociétale grâce au développement de l’association de Mme PREVALMA « Prim’livre ». Elle redistribue des livres récupérés pour bibliothèques disposant de peu de moyens afin de promouvoir la lecture dans des milieux où elle n’est pas privilégiée et encourage par ailleurs la création culturelle, sans objectif de rentabilité.

3)

Selon moi, La Soulterie n’est pas une entreprise performante. Pour cause à l’approche de sa 15ème année d’existence elle n’a pas su atteindre ses objectifs.

En effet économiquement et financièrement, l’entreprise n’a pas su conserver ses clients, pour certains très anciens, faute à des promesses commerciales non tenues. Elle n’arrive plus en attirer de nouveaux, les délais de dépose des dossiers pour les appels d’offre n’étant pas respectés. Les levées de fonds auprès des banques sont de plus en plus difficiles à obtenir et les locaux loués ne sont pas utilisés de manière optimale.

Socialement, l‘entreprise perd peu à peu pied. La baisse de la rentabilité ne permet pas que les embauches soient suivies dans les faits alors qu’elles sont nécessaires. Les augmentations salariales inexistantes, les bénéfices étant utilisés pour le financement d’investissements ne sont pas des facteurs de motivation pour le personnel. De ce fait les salariés de l’entreprise ne se sentent plus concernés par la réussite de cette dernière et ils ne développent plus de sentiment d’appartenance « familial » envers cette société. Ils considèrent M.et Mme comme des patrons classiques.

Pour toutes ces raisons La Soulterie n’est pas une entreprise performante. A noter néanmoins la réussite de l’association de Mme PREVALMA « Prim’livre » qui elle respecte la finalité sociétale envisagée par l’entreprise.

4)

Les principaux problèmes induits par l’augmentation de la taille et de l’activité de l’entreprise sont de plusieurs ordres.

Ils concernent en premier lieu les ressources humaines. En effet la charge de travail supportée par M. PREVALMA ne lui permet pas d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixé. Le manque de personnel engendre également des difficultés pour l’entreprise qui devrait recruter compte tenu de son expansion. De fait le manque de rationalisation du travail et des objectifs commerciaux handicape l’entreprise.

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