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Macroéconomie : les grandeurs du travail.

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Par   •  12 Février 2017  •  Cours  •  1 630 Mots (7 Pages)  •  453 Vues

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PREPARATION DU PARTIEL DE MACROECONOMIE

PREMIERE PARTIE : Les grandeurs du travail

Notion de valeur : La valeur, pour l’homme, ne serait engendréed que par la transformation de la nature. Il faut qu’il y’ait un mécanisme marchand. C’est une vision très réductrice causée par l’économie de marché et la libéralisation de la société.

Notion de rareté : La rareté : Ce qui est rare est ce qui est à la fois utile et disponible en quantités limitées.

  • Le prisme de la rareté est le point de vue néoclassique, la valeur d’un bien va dépendre de sa rareté.
  • Le prisme du travail incorporé : Adam Smith. Différence entre valeur d’usage (utilité) et valeur d’échange (travail incorporé). La valeur d’un bien pour Adam Smith est donc le travail incorporé dans un bien pour le réaliser.

    Il appuie sa théorie grâce au paradoxe de l’eau et du diamant car il constate
     que la valeur d'usage ne sert à rien et que si la valeur du diamant est grande, c'est que le travail qui y est incorporé est important. Mais les néoclassiques lèvent ce paradoxe…

  • Somme des deux pensées Adam Smith + Néoclassique : Riccardo

Le paradoxe du Diamant levé par les néoclassiques : Décroissance de l’utilité marginale moins élevée pour le Diamant que pour l’eau… CQFD

Notion Prix/valeur. Quelle distinction ?

  • Chez les néoclassiques, comme dit précédemment, la seule valeur des choses repose sur la valeur d’usage c’est-à-dire l’utilité. Nous sommes donc dans la théorie de l’offre et la demande, cad, tout découle de celle-ci. Le marché (confrontation offre/demande) génère les prix et donc génère la valeur.  PRIX = VALEUR
  • Smith va rajouter à sa pensé que : le prix est en parti déterminé par les trois principaux facteurs de production que sont : la terre (rente), le profit (rendement du capital), et dernier facteur de production ; les travailleurs (salaires).

  • Pour Marx, Le prix n’est que le reflet d’un rapport de force entre prolétaires et bourgeois.

             DEUXIEME PARTIE : Les questions autour du chômage et de l’emploi.

     Le cadre néoclassique standard :

 L’offre de travail

. « Salaire de réserve ou de réservation » : salaire à partir duquel on commence à offrir sa force de travail. Dépend de la différence entre coût d’aller travailler et ce que rapporte de ne pas y aller. (Notion de rationalité en quelque sorte)

=> Plus on aime le loisir, plus le salaire de réserve est élevé. Si on indemnise beaucoup les gens sans emploi, on augmente le salaire de réserve.

Autrement dit, si le système de prestation sociale est généreux, c’est-à-dire si les gens peuvent vivre décemment sans devoir s’insérer dans l’emploi, les employeurs doivent augmenter le salaire de réserve pour les attirer. Le salaire de réserve influe donc sur l’arbitrage travail loisir.

  • Les politiques conjoncturelles :

Le chômage classique : Chômage constitué de personnes trop peu productives pour pouvoir être employées au salaire minimum en vigueur

Le chômage volontaire (Néoclassiques) : Chômage constitué de personnes qui pourraient être employées si elles le souhaitaient.

Le chômage chez Keynes :

Chômage « de déséquilibre », « conjoncturel », « involontaire » : Chômage lié à la croissance et à la consommation. L’emploi découle de la conjoncture. Les entreprises doivent donc anticiper la demande.

La loi d’Okun

La loi d’Okun, c’est l’effet du taux de croissance du PIB sur la variation du taux de chômage et/ou inversement.

En 1962, Arthur Malvin Okun observe aux Etats-Unis qu’un taux de croissance de 3% s’accompagne d’un recul de 1% du chômage. Il est le seul à faire ce premier constat statistique et ne se prononce pas sur qui influence qui.

- Possibilité chômage => croissance : Plus on a de chômeurs, plus ceux qui sont encore dans l’emploi sont productifs. Ceux qui travaillent ont plus peur de se faire licencier, et donc, ils deviennent plus productifs.

➔ Le chômage influencerait donc la croissance, mais, est-ce que ce peut être l’inverse ?

- Possibilité de causalité inverse : Plus on a de production signifie que c’est qu’il y’a davantage de gens dans l’emploi, et donc, plus on a de production, moins on a de chômage. Il ne faudrait donc pas forcément essayer de booster la croissance mais il faudrait essayer de s’occuper de l’insertion des chômeurs. Cela va donc mener aux politiques actives de l’emploi. ➔ On mène donc des politiques basées sur une théorie à partir d’une observation.

. Notion de taux de croissance « potentiel » : Impact de la croissance sur le chômage dès lors que la croissance observée dépasse la croissance moyenne à long terme et inversement.

La courbe de Philips

Il y’a un lien entre le taux de chômage et l’inflation /ou/ le taux de croissance des salaires nominaux. En effet l’augmentation des salaires nominaux est source d’inflation car elle accroît les coûts de production des entreprises et celles-ci doivent donc se rattraper sur les prix.

Ce constat statistique va ouvrir une question. Est-ce que c’est le chômage c’est qui fait varier les salaires ou l’inverse ? On privilégie bcp plus la deuxième causalité cad variation des salaires vers évolution du chômage.

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