Macroéconomie et mircroéconomie

    Introduction générale

• Opposition macroéconomie/microéconomie

Dans ce cours on se focalise sur une vision globale de l'économie, on raisonne donc en terme macroéconomique.

On s'intéresse à des grands agrégats, c'est a dire à des opérations économique prise à l'échelle d'une économie nationale toute entière, ex : consommation globale, investissement globale. On va étudier le comportement des agents économique à travers des grands blocs : les ménages, les entreprises, les administrations publiques.

Il s'agit de comprendre le comportement de ses grands blocs et leurs interactions.

    Par opposition, en microéconomie, on raisonne en terme de comportement d'acteurs. On se focalise sur des individus représentatifs : le consommateur, le producteur et on étudie  quel doit être rationnellement leur comportement.

    Pour passer du micro au macro, on considère qu'il suffit de faire une simple addition des comportements individuels ce que les auteurs macroéconomistes considère comme impossible.

• La théorie du no bridge

En macroéconomie Keynésienne on considère que le passage du micro au macro est complexe par le fait qu'au plan microéconomique on oublie toute une série d’interaction d'un marché à l'autre.

  Exemple: si on impose une taxe sur un marché donné sur la vente du produit considéré, au plan micro on sait que les ventes vont baisser sur ce marché mais on ne peut pas en déduire que l'ensemble des ventes va s'effondrer pour toute l'économie. Il faudrait savoir ce que l’État compte faire de ses nouvelles recettes fiscales.

La difficulté du passage de la micro vers le macro est désigné par le terme no bridge par les auteurs Keynésien.

CHAPITRE 1 : Sur les traces de la macroéconomie: notions de base et comptabilité nationale.

    Introduction

• Une agrégation de la multitude d'opérations microéconomiques

La comptabilité nationale est un cadre statistique utilisé par les instituts nationaux de statistiques. Pour eux, l'objectif est de parvenir à agréger une multitude d'opérations homogène simplifié en les reliant à des grandes catégories d'agents ( ménages, entreprises, administrations..).

Ces grandes catégories sont soient destinataires, soient à l'origine de ses opérations (consommations, productions, investissements, exportations..).

En France ce rôle de simplification, d'agrégation des opérations économique est réalisé par l'INSEE.

• Quelques inspirations théoriques

   D'un point de vue théorique, le cadre qui autorise la création de la comptabilité nationale est la théorie Keynésienne car pour la première fois, un corps théorique économique raisonne directement sur des variables globales

    Il existe une autre inspiration plus lointaine, il s'agit du tableau économique de  Quesnay. Il schématisait l'économie selon trois grands blocs : classe stériles, productive et propriétaire fonciers puis il étudiait les interactions entre ces blocs. Ce tableau était propre à une période historique mais l'idée, le cadre de raisonnement avec des blocs et des interactions à été repris pour construire la comptabilité nationale.

• Historique de la comptabilité nationale

D'un point de vue historique, la comptabilité nationale à été créer en 1953 par l'ONU qui définit un premier système de comptabilité nationale. Le besoin de ce cadre ce faisait de plus en plus ressentir au cours du 20ème siècle du fait de différents événements en particulier la crise de 1929.

Elle a conduit au bout de quelques années aux lancements de politiques économiques stimulante. La difficulté qui est apparue alors c'est qu'il n'y avait pas d'outils précis permettant de mesurer les variables économiques et leur évolutions. Il est donc difficile de savoir ce qu'il faut faire et comment.

La 2nd guerre mondiale a définitivement appuyé l'idée que les économies avaient besoins de cette mesure. Lorsque la reconstruction des pays Européens à été lancées (plan Marshall), il été nécessaire de mesure les variables économiques pour savoir comment être efficace.

    Une fois le système de comptabilité nationale créer, il a peu à peu été homogénéiser pour l'ensemble des pays. Aujourd'hui la plus part des pays ont une comptabilité nationale mais ce cadre n'est pas fixé, il évolue régulièrement pour s'adapter aux réalités économiques. Certaines définitions font toujours débats entre les pays.

    1. Circuit économique et premières notions de base

La comptabilité nationale, permet d'étudier l'économie selon le principe du circuit économique avec des flux qui circule d'un bloc économique à l'autre, il existe deux approches en comptabilité nationale, deux méthodes de travail : l'approche par les revenus, l'approche par les produits

Dans chacune d'entre elles, on part de la production qui génère l'activité économique, c'est ensuite que la méthode diffère.

    L'approche par les revenus (salaire, profits, intérêt, rente) :

On part de l'idée que la production permet de générer un revenu supplémentaire dans l'économie et que ces revenus vont ensuite être distribuer entre les différentes catégories d'agents. Ce revenu est ensuite éventuellement redistribué par l'intermédiaire de l'état entre les différentes catégories d'agents.

Sur cette base les agents économique ont un revenu disponible qu'ils peuvent utiliser pour acheter des produits (B&S).  L'approche par les revenus retrace l'ensemble de ses opérations pour chaque secteurs institutionnels : ménages, entreprises, Etat..

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