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L’économie Allemande et la relance tu taux de chômage de 1929 à 1939

Compte rendu : L’économie Allemande et la relance tu taux de chômage de 1929 à 1939. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  23 Mars 2020  •  Compte rendu  •  1 489 Mots (6 Pages)  •  322 Vues

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Garnier. A

Fusto. D

Groupe B.2

Dossier de Macroéconomie :

Sujet :

L’économie Allemande et la relance tu taux de chômage de 1929 à 1939

Sommaire :

Introduction

  1. République de Weimar : Austérité de Brüning de 1930 à 1932

  1. Relance de l’économie Allemande et redressement du taux de chômage.

Conclusion


Introduction :

À la sortie de la 1ère Guerre Mondiale, l’Allemagne est déclarée responsable des dommages. Les conditions imposées par le traité de Versailles mettent son économie en mauvaise posture. En effet, le remboursement des dommages est fortement critiqué par Keynes car considérer comme un danger économique, (La Conférence de Londres (mai 1921) en fixe le montant définitif à 132 milliards de marks-or), le retrait de ses colonies et la perte d’une partie de son territoire au profit de la France (Alsace-Lorraine) et de la Pologne (corridor polonais de Danzig). Toutes ces choses-là l’ont grandement affaiblie. Afin de rembourser ses dettes l’Allemagne décide d’augmenter sa masse monétaire et donc de dévaluer sa monnaie, ce qui induit une Hyperinflation au cours des années 1920 à 1923 (Le mark-or vaut 10 mark papier en janvier 1920 et 1 000 milliard le 20 novembre 1923). Car M P, or l’augmentation de M étant devenu incontrôlable P en a fait de même. Cette inflation réduit aussi fortement les investissements, car si M P➞➘I. Cependant, l’efficacité des mesures prises pour réguler l’inflation, dont la création d’une nouvelle monnaie plus fort, permettent une croissance économique importante. Mais pour seulement trois ans de prospérité, la crise financière de 1929 entraîna un fort taux de chômage ainsi que la brutale déflation que Brüning instaura pour y faire face.

  1. République de Weimar, austérité de Brüning : 

[pic 1]

Nommé Chancelier le 28 mars 1930 Heinrich Brüning fait face à une Allemagne traumatisée par l’hyperinflation des années 1920 et ses conséquences désastreuses. Le pays était en récession et comptait déjà 3 millions de chômeurs ; il devait encore faire face au remboursement des "réparations" de la guerre de 1914-1918.

Brüning avait pour objectif de faire retrouver au pays une balance commerciale excédentaire afin de "mettre l'Allemagne en mesure de résister à n'importe quelle contrainte extérieure" et de "mettre à profit la crise mondiale pour exercer une pression sur les autres pays" (Mémoires 1918-1934) pour les contraindre à abandonner les réparations. Cependant les exportations allemandes avaient diminué de moitié depuis 1930. Refusant à tout prix la dévaluation du reichsmark afin de garder une monnaie forte et par peur de se retrouver de nouveau avec une crise monétaire telle que celle des années 1920, car comme vu dans l’introduction une dévaluation de la monnaie implique M P, la seule solution pour aboutir à cet objectif restait une politique déflationniste.

Cette politique fut mise en place par des décrets notamment ceux promulgués le 6 décembre 1930, le 9 juin et le 8 décembre 1931, qui imposèrent des baisses de salaire des fonctionnaires de 10%, puis une baisse générale des salaires des ouvriers et des fonctionnaires, une diminution de l’aide aux chômeurs de 14%, l’augmentation de l’âge nécessaire pour toucher le chômage (qui est passé de 16 à 20 ans), l'exclusion des femmes au droit à ces indemnités, la diminution des allocations familiales et  l'augmentation des impôts de 5 %.

En parallèle, des réductions d’impôts et des subventions sont accordées à certaines grandes entreprises, des prêts sont accordé aux banques en difficulté par l’État qui étendit son contrôle sur le secteur bancaire en détenant jusqu’à trois cinquièmes du capital des banques. De plus il lança le rachat de titres d’entreprises industrielles.

L’objectif étant de relancer la croissance et l’activité des entreprises et en particulier les entreprises exportatrices. Ceci grâce à une baisse des coûts de production, même si la condition de vie des salariés en prenait un coup.

On a donc une baisse des impôts et charges des entreprises qui augmente leur investissement et leur exportation soit :  T +T1+=  I +  X. (où T1 représente les charges)

Si sa politique déflationniste permit de restaurer l'équilibre de la balance commerciale, ce résultat ne fut que provisoire en raison des dévaluations anglaise (1931), puis américaine (1933), qui affectèrent la compétitivité prix des exportations allemandes. De plus sur cette période le chômage double passant de 3 millions de chômeur (4,6% de la population) en 1930 à 6 millions en 1932 (9,23% de la population).

  1. La relance de l’économie Allemande :

Dès son arrivée au pouvoir en 1933, Hitler entreprend de lutter contre la crise de 1923 provoqué par l’hyperinflation de Weimar mais aussi la crise de 1929.

Ayant promis à ses électeurs de lutter contre le chômage, il doit faire face aux 6 millions de chômeurs.

[pic 2]

Avec environ six millions de chômeurs et la paralysie de l'économie nationale, la grande priorité du moment était de restaurer l’activité économique en s'attaquant surtout au chômage et en fournissant du travail productif.

Hitler déclara que le nouveau gouvernement : « accomplirait la grande tâche de réorganiser l'économie du pays grâce à deux grands plans quadriennaux. L'agriculteur allemand doit être secouru afin de subvenir à l'approvisionnement alimentaire national et, en conséquence, [il est le] fondement vital de la nation. Le travailleur allemand sera sauvé de la ruine par une attaque concertée et globale contre le chômage. »

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