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Le sous-développement

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Par   •  30 Avril 2017  •  Chronologie  •  4 714 Mots (19 Pages)  •  435 Vues

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Le sous développement

  1. Définition :

C’est la situation des pays qui sont incapables de satisfaire les besoins fondamentaux de leurs citoyens : éducation, santé, électricité, eau…

C’est un retard par rapport au pays développés.

  1. Les synonymes (thermologie) : les pays en voie de développement (PVD) :

 C.-à-d. des pays qui sont dans une situation qui s’améliore, ils sont en route de développement. C’est un terme plus au moins optimiste, selon ce terme les pays sous développés vont devenir au futur des pays développés s’ils continuent dans le processus de développement.

- Les pays de Sud : se sont des pays situés géographiquement dans un sud aride, par opposition au nord riche, mais il y a des situations exceptionnelles : le cas de l’Australie, l’Afrique de sud.

- le tiers monde : c’est un monde qui ni capitaliste (USA) ni socialiste (RUSSE). C’est une classification établie par le géographe Alfred Sauvy.

- les pays émergents : se sont des pays qui sont entraine d’intégrer le groupe des pays avancés, tel que : le Brésil, la Turquie, la chine, l’Inde.

- La périphérie : c’est une notion introduite par Samir Amine (économiste égyptien), pour désigne des pays marginalisés économiquement et socialement par le centre. Ce dernier est spécialisé à fort valeur ajoutée, c’est un donneur d’ordre, alors que la périphérie est un sous-traitant spécialisé dans des activités secondaire de faible valeur ajoutée.

- les pays arrière : c.-à-d. des pays en arrière des pays développés

III)  les causes de sous développement :

Le sous développement est un phénomène complexe et qualitatif dans les théories de développement économique, s’explique par des facteurs aussi bien internes, externes que mixte :

  1. Les facteurs internes : selon les théories des facteurs interne, le sous développement peut être expliqué par la faiblesse des revenus des pays sous développés, cette faiblesse engendre une faiblesse des investissements et donc de productivité des facteurs de production, ce qui à nouveau engendre une faiblesse de revenue est se donne un cercle fermé de pauvreté par ce retard. Donc le processus de développement des pays sous développés n’arrive pas à assurer le décollage économique, car ce développement est un processus (la théorie de retard ou take-off)
  2. Les facteurs externes : pour certaine théories tel que la théorie de centre périphérie. Le sous développement est la conséquence directe d’une relation de domination économique historique du sud par le nord. D’abord à travers la colonisation et l’impérialisme et actuellement par un échange inégal et une division de travail international défavorable pour les pays sous développés, qui se spécialise dans des activités à faible valeur ajoutée. Par opposition au centre qui se spécialise dans des activités à fort valeur ajoutée.
  3. Les facteurs mixtes : pour certaine théories tel que la théorie de François Perin, le sous développement s’explique simultanément par des facteurs interne de dualisme économique : l’existence de deux secteurs économique contradictoire : un secteur moderne (industrie, commerce, tourisme..) employant une minorité riche et orienté vers l’exploitation, et un secteur traditionnel (artisanat, agriculture, pêche..) employant une majorité pauvre et orienté vers le marché local pure. il n y’a pas de coordination et de solidarité entre les deux secteurs et des facteurs externes.

IV)  les symptômes de sous développement :

Le sous développement se manifeste à travers des symptômes ou des caractéristiques aussi bien économiques,  sociaux que humaine

  1. Les symptômes économiques : économiquement, le sous développement se caractérise par :
  • Des taux de croissance économique relativement faible. Cette faiblesse n’aide pas à absorber le chômage et améliorer le niveau de vie.
  • La domination de secteur primaire : la croissance économique dans les pays sous développés est tirée par ce secteur.
  • Dépendance économique et sociale : les pays sous développés exportent la majorité de leurs produits vers le nord (Pays développés). Egalement importent du nord leurs besoins. La majorité de la population active du sud travail au nord.

-  déficit commercial chronique : les pays sous développés exportent moins chers des biens de faible valeur ajoutée, et importent plus chers des biens de forte valeur ajoutée, et ce d’une manière structurelle.  

b) les symptômes sociaux :

Socialement les pays sous développés souffrent :

  • D’une explosion démographique : à cause d’une forte croissance démographique qui dépasse la croissance économique
  • Des taux d’analphabétisme relativement élevés : à cause de l’insuffisance des équipements scolaire et des infrastructures
  • Faible espérance de vie à la naissance : à cause de l’insuffisance des équipements sanitaires et la sous alimentation
  • Une répartition inéquitable de la richesse entre les classes sociales et entre les régions : à cause de l’absence d’un model de développement homogène
  • Dualisme social 

V) les indicateurs de développement (IDH) :

C’est un indicateur qui se compose de plusieurs indices :

  • l’espérance de vie qui mesure la longévité
  • l’éducation : mesurée par le taux d’alphabétisme et le taux brut de scolarisation
  • le niveau de vie : mesuré par le PIB par habitant

Selon l’IDH, les pays sont classés en 3 catégories :

  • les pays à niveau de développement humain très élevé (IDH > 0,8)
  • les pays à niveau de développement humain élevé (0,7 < IDH < 0,8)
  • les pays à niveau de développement humain moyen (0,5 < IDH < 0,7)
  • les pays à niveau de développement humain bas (IDH < 0,5)
  • le Maroc est classé 130 en 2013, ce classement s’explique par retard au niveau d’éducation 0,447 et au niveau de niveau de vie

VI) les indicateurs de développement l’ICG (indice globale de compétitivité) :

C’est un indice qui mesure la compétitivité des pays, c.-à-d. leur capacité de faire face à la concurrence internationale. Il est mesuré à travers plusieurs indicateurs :

  • la présence des institutions politiques (gouvernement, parlement, appareil judiciaire autonome…) qui garantissent une bonne gouvernance.
  • La stabilité macro-économique : c.-à-d. un bon taux de croissance, faible taux de chômage, faible niveau d’inflation et équilibre extérieur.
  • Le marché de travail : disponibilité de compétences adaptées aux besoins des entreprises.
  • L’innovation : existence des laboratoires de recherche, des entreprises innovantes. Cette innovation peut être mesurée par le nombre de brevet
  • L’enseignement supérieur et la formation : mesurés par la part de budget de l’Etat

Le Maroc est classé 77 selon l’IGC, cette position est dû à une bonne stabilité macro-économique et un bon marché de travail, malgré des insuffisances au niveau d’innovation, la gouvernance et l’enseignement supérieur et l’information.

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