Le marché comme lieu d’organisation des échanges

CHAPITRE 1 : L’ECHANGE SUR LES MARCHES

Aucun individu ne peut prétendre produire seul tout les biens nécessaires à la satisfaction de ses besoins. Une division sociale du travail, la répartition des tâches, entre les différents agents est alors nécessaire et conduit naturellement à l’échange. Les agents sont amenés à se spécialiser dans les activités pour lesquelles ils sont relativement les plus productifs. (Adam SMITH) En effet chacun travaillant dans le domaine dans lequel il est plus compétent. La spécialisation accroît la qualité et quantité de la production pour l’ensemble des individus, lesquels peuvent alors consommer plus.

(Dossier 1) Le marché comme lieu d’organisation des échanges.

La notion de marché.

 Définition : le marché est un lieu de rencontre (réel ou virtuel) entre l’offre et la demande. De cette confrontation découle un prix. L’objet de l’échange peut porter sur des biens, des services, mais aussi sur du travail, des capitaux ou encore des devises.

 La place du marché dans l’organisation des échanges : Dans la plupart des pays, l’essentiel des questions économiques est résolu par le fonctionnement du marché. C’est la confrontation de l’offre et la demande sur un marché qui permet de déterminer les conditions de l’échange. L’organisation économique qui en résulte est qualifié « économie de marché ».

Le cadre institutionnel d’une économie de marchés concurrentiels. (Documents 5 et 6)

L’efficacité de l’économie de marché s’explique en particulier par la concurrence, qui a pour effet de favoriser l’adaptation de l’offre et la demande. Page 19 Le fonctionnement du marché repose sur des règles qui ont pour objectif de sécuriser les transactions (éviter que des groupes de pression fassent obstacle à la concurrence).

Plusieurs conditions sont nécessaires au bon fonctionnement des marchés concurrentiels mais dans la pratique, elles ne sont pas toujours respectées. Ce qui explique la nécessité d’un cadre institutionnel (règles de droit, autorité de concurrence, DGCCRF, tribunaux, (Autorité indépendantes, AMF, CSA)) qui visent à encadrer le marché. Il peut être défini par les acteurs eux-mêmes (ex : la bourse internationale des fleurs) ou par les pouvoirs publics (l’Union Européenne définit les règles de fonctionnement du marché unique). Ce cadre est consolidé par des institutions (ex : la Cour de justice des Communautés Européennes).

Ce cadre institutionnel permet de garantir : la bonne exécution des contrats ; la confiance mutuelle des intervenants ; le respect de la concurrence ; la concurrence pure et parfaite est un modèle théorique idéal. Document 3

Les cinq conditions de la concurrence pure et parfaite.

L'atomicité du marché : les vendeurs et les acheteurs doivent être suffisamment nombreux pour qu'aucun ne dispose d'une puissance qui pourrait lui permettre d'exercer une action sur le prix du produit.

La libre entrée sur le marché : suppose que chacun peut librement entrer ou sortir du marché

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