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La sociologie de l'engagement

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Par   •  8 Novembre 2017  •  Cours  •  1 916 Mots (8 Pages)  •  2 384 Vues

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La sociologie de l’engagement.

  • Engagement et monde associatif en mutation : le rôle de la famille.

Intro -> L’engagement fait référence à une pluralité de sens qui ne sont pas toujours liés les uns avec les autres. Distinction avec le militantisme.

        On considère l’engagement associatif, professionnel, militant dans les associations humanitaire ou simple (syndical), idéal collectif, géographique.

        Les raisons et les causes qui poussent un individu à s’engager dans telle ou telle voie, l’engagement est poussé par la socialisation, la tierce personne valide l’engagement.

        La famille en elle-même et ses transformations (couple, homosexuel, divorce) est un lien de l’engagement.

Chapitre 1 : L’engagement.

  • CNRTL :  - « L’action de mettre en gage quelque chose, couplé au résultat de cette action »
  • «  Un contrat oral/écrit par lequel une personne engage les services d’une autre personne »
  • «  L’action d’engagement par une promesse de fidélité de sa vie sentimentale/ religieuse ou encore l’action de s’engager par une promesse, convention, obligation en vue d’une action précise ou d’une situation donnée. »
  • Il y a toujours l’idée de mettre en gage quelque chose (meuble, corps, force et paroles) :
  • L’acte contraignant ressort et valide cet engagement
  • Dans toutes les définitions il y a le rapport au tiers (individu qui valide/ contraint l’engagement)
  • Le rapport au travail, sentiments, dimension personnelle en dehors de tout contrat ressort aussi. Ce rapport fracture le monde associatif.

  1. Les différentes formes de l’engagement.
  1. Howard Becker ou le pari adjacent

- H.Becker fais le constat que le terme d’engagement est un terme employé par les sociologues sans définition au préalable, le terme à une définition assez flou et polysémique, selon lui :

 « Les sociologues utilisent le concept d’engagement quand ils asseyent de rendre compte du fait que les individus s’engagent dans des trajectoires d’activités cohérentes »

-> Autrement dit l’individu s’engagerais selon ses normes/valeurs. L’engagement se fais à travers l’engagement professionnel la plupart du temps, c’est la première forme de cohérence, souvent cette engagement obéit à un certain contrôle social, cela implique donc des normes. Ici cette cohérence de l’engagement est vu à une appartenance dans un groupe   (=> les choix nous emmènes à un choix d’un groupe/classe)

  • H.B trouve que cela n’est pas suffisent car cela ne prend pas en compte les éléments extérieurs -> le pari adjacent 

=> Un individu s’engage quand il inclut une tierce personne qui est garante de l’engagement. Cette dernière représente une sorte de contrainte vis-à-vis de l’individu qui s’engage mais aussi vis-à-vis des personnes avec qui il s’engage

  • « L’individu de par ces actions précédent la phase de négociation a misé sur quelque chose représentant de la valeur à ses yeux, quelque chose qui n’est pas relié originellement à la présente action » - H.B  => la confiance préexiste à l’engagement
  • L’individu à parfois pas confiance immédiatement de ce qu’il a engagé (action, acte, confiance, parole) -> il n’a pas conscience de son engagement  mais il doit faire preuve de cohérence.
  • Ex : Président = celui qui s’engage / Média = tiers personne
  • Les tiers personnes/ pari adjacent sont contraignantes car elles jugent tout le temps que cela soit positif ou négatif.  
  • Finalement, quand la personne s’engage elle tente de ne pas perdre la face c’est même ça qui valide son engagement (selon Goffman), elle décide de prendre un rôle vis-à-vis une tiers personne/groupe et qu’il devient contraint de conserver son rôle s’il ne veut pas perdre la face          ( Orange is the new black) 
  • H.B – Amène une notion intéressante celle de la relativité de l’engagement en fonction du groupe social considéré. L’individu et son engagement ne peut se comprendre que dans un contexte délimité
  • Une des limites de sa théorie est, selon lui, l’engagement ne peut avoir quelque chose de contradictoire OR un engagement peut avoir des motivations/chose contradictoire. Une autre limite de B., il voit le temps comme étant linéaire alors qu’en réalité le temps peut être multiple et fragmenté -> il y a un temps pour chaque engagement (travail tabac ≠ association contre tabac).

b) Bernard  Lahire ou l’homme pluriel

  • Sociologue qui a travaillé sur P. Bourdieu pour montrer comment fonctionne ses arguments et ses limites. Il plaide pour une théorie de l’homme pluriel, B.L considère que l’homme est pluriel tant un niveau individuel ( il peut agir différemment selon les contextes ( âge, entourage, ... ))  qu’au niveau collectif. L’individu multiple l’est en fonction des différentes formes de socialisation qu’il rencontre dans sa vie :
  • Socialisation primaire -> famille. Lahire affirme que c’est à travers la famille que l’individu agit.
  • Socialisation secondaire -> c’est celle qui fait évoluer l’individu
  • La socialisation avec la famille peut rentrer en contradiction avec l’école. Il y a donc une rupture de l’engagement à cause des contradictions issu des différentes formes de socialisations.
  • On peut même rentrer en conflit avec nos parents à cause de nos trajectoires différentes. Car on devait respecter nos engagements envers les croyances de nos parents or grâce aux socialisations secondaires l’individu change d’avis et cela le fais rentrer dans une contradiction.
  • La socialisation conditionne l’individu car il acquière des dispositions durables par ce qu’il les reproduits continuellement. Lahire étudie cette théorie à travers nos parents qui nous donnes un rapport à la lecture/écrire par leurs propres usage à la lecture, il montre donc une habitude dans le quotidien ( lecture = explication positif/négatif à travers l’histoire) Cela va donc former l’individu au monde qui l’entoure, cela est une forme d’engagement ( étude, pensée ) à travers ses habitudes/actions qui sont lié à la façon de penser => éducation.
  • Cela fonde l’individu. Lahire va plus loin, dans un engagement collectif, «  si c’est vrai que l’individu s’engage collectivement or il s’engage aussi individuellement » -> bonne conscience. C’est propre au parcours de l’individu mais c’est propre au visé de l’individu. Les normes/valeurs sont contradictoires, il nous emmènes aussi dans un engagement qui reviens à une notion d’intensité ( travail, amour ). Or il ne présente pas assez suffisamment en évidence les diversités et les degrés d’importance des actions menées par les individus

3) Au sein de la sociologie des mouvements sociaux : l’individu socialisé ou l’acteur rationnel.

  • Ici il est question avant tout de conflit et des mouvements sociaux. L’individu agis en fonction par les différentes formes de socialisation qu’il a rencontré, on peut considérer que l’individu est fonctionnel et qu’il s’engage en fonction des bénéfices qu’il peut en tirer.  Certains individus s’appuient sur des travaux Marxistes -> ils placent l’engagement comme le résultat de la confrontation des classes sociales, car ils s’opposent mais ces classes sont le produit de conditionnement des classes pour que l’engagement puisse exister. L’engagement des individus est propre aux structures dans lequel l’individu évolue.
  • A l’instar des différentes classes sociales théorisé par Bourdieu, les sociologues se sont penchés sur l’influence des cadres communs (contexte) qui conditionne la façon d’agir des individus. Néanmoins de plus en plus on va regarder le mouvement social à travers le prisme de l’individualisme. Des théories des USA reprennent ces idées, notamment Mancour Olson, débloque la théorie de l’acteur rationnel et des incitations sélectives, il part du constat que l’intérêt collectif ne suffis pas à s’engager (théorie du passager clandestin). L’individu avant d’agir fait toujours un calcul rationnel coût/avantage, il doit être bénéfique.  

  1. L’associatif pluriel
  1. La pluralité des statuts associatifs
  • L’associatif développe un engagement particulier. A l’origine le monde associatif est constitué de bénévole (non rémunéré engagé pour une cause), il engage son temps, car il c’est qu’il n’est pas rémunéré, il le dédie à la cause intégralement. Pourtant ce statut n’est plus représentatif du monde associatif, ce dernier se dote de différents individus avec différents statuts : salarié.
  • Mais cela pose un problème car il s’engage non pas pour la cause mais pour le salaire, la question d’engagement pour une cause ne s’altère t’elle pas dès lors que l’individu est rémunéré ?
  • Par ailleurs cette salarisation ce double par la professionnalisation, on peut être salarié d’une association sans être professionnel mais on peut le devenir => travailleur sociaux. Or, ce qui va poser un autre problème c’est comment des salariés professionnels vont se confronter à des bénévoles qui ne sont pas professionnalisés ? Est-ce que l’engagement n’est-elle pas doublement contradictoire et qui fait passer la cause comme  quelle que chose de secondaire, comme un moyen de revenus. La professionnalisation et le bénévolat sont deux choses qui se confrontent.  Le monde associatif se transforme et les bénévoles se voit de plus en plus confrontés à des tâches d’exécutions, cela continu à augmenter la fracture entre bénévoles et professionnels. Il faut bien souligner que rentrer dans une association ne peut pas se faire sans un engagement évident vis-à-vis de la cause que défend l’association car dans ce monde les salaires ne sont pas aussi élevés que dans le privé. Par conséquent s’engager ne peut pas être uniquement pour un revenu mais également pour une cause.
  • L’état ajoute un certain nombre de statut, comme les emplois aidés qui va permettre aux associations de recruter des jeunes en bénéficiant de certains aides de la part de l’état. Ce type de contrat favorise le TURN OVER (taux de rotation). De la même façon l’Etat a créait le statut de volontaire associatif, il peut être rémunéré dans une certaines mesures sans avoir le statut de salarié. On voit comment les différents statuts compliquent le monde associatif, comment il brouille les rapports entre les associations et comment il fragilise la notion d’engagement, et qui vient rompre avec la notion de militant.
  1. Le militant comme révélateur du degré d’engagement.
  • La forme d’engagement la plus étudié reste la forme du militantisme. A ce titre on peut notamment différencier le militant à l’adhérent, on peut distinguer le militant par son investissement souvent dans des associations comme les syndicats, et il se caractériserais par un fort engagement dans la structure dans lequel ils évoluent souvent inscrite dans une idéologie, un cadre de pensé. A l’inverse l’adhérent, c’est quelqu’un qui peut ne fournir que le minimum requis pour faire partie d’une association, donc adhérer c’est le minimum requis dans une association. Ils sont donc différents.
  • Le militantisme est souvent considéré comme un engagement de conviction motivé par le projet d’une transformation en profondeur de la société On engage donc son temps, ses actions au service d’un collectif de transformation sociale, bien sûr initialement le militant n’étais pas rémunérer. Le militantisme est confronté à un débat moral, au regard de la longue professionnalisation qui lui concerne.  Si dans les années 60 le militantisme était avant tout politique, à partir de la fin des années 60 un militantisme dis «  morale » ou encore « altruiste »  voit le jour dans des domaines tels que l’humanitaire, l’altermondialiste ou encore dans les mouvements écolo. Même si, dans cette nouvelle forme de militantisme, rejoins l’ancien militantisme il faut noter qu’il y a notamment une transformation sociale partiel, qu’il propose n’est souvent que partiel quelque chose de ciblé pas toute la société.

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