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La corruption et le populisme

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Par   •  26 Novembre 2012  •  2 390 Mots (10 Pages)  •  1 025 Vues

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Séance 9 : La corruption et le populisme

Les élites : ceux qui gouvernent. Terme rassemblant plusieurs groupes sociaux qui ont de l’influence sur le pouvoir. Anciens élèves de grandes écoles qui font carrière dans la vie politique.

Critique récurrente qui reproche l’ignorance du quotidien et les compromissions.

Sur cette critique on retrouve la définition de corruption = mobilisation à des fins et personnelles positions et ratification liées à l’exercice du pouvoir.

Dénonciation de la corruption est phénomène ancien, les mouvements populistes se reconnaissent la dessus, c’est un des piliers du populisme que d’être dans cette dénonciation des élites.

Corruption pas d’impact sur attitude électorale.

I. La corruption quand argent et politique font mauvais ménage.

Nécessité de financer les campagnes électorales et les partis qui ont entraîné cette corruption. Présentation plus large de la corruption : elle qualifie l’ensemble des abus commis dans le cadre d’une fonction publique. Les différents systèmes de financement de la vie politique : modèle américain et français.

A. Le financement de la vie politique : deux modèles

Modèle américain : aux E.U pendant longtemps le financement de la vie politique était encadré, le droit de financer une campagne, était interdit pour une personne morale. C’est encadrement s’expliquait dans les années 70 Water Gates 74. Pour limiter dépense des candidats cour suprême qui a aboli en 76 le congrès ne peuvent limiter la publicité. Cet arrêt a pour conséquences, que les engagés dans la campagne n’ont fait qu’augmenter. L’argent est déterminant et un agent de prédiction du résultat des élections. Les sommes engagés ne cessent d’augmenter : celui qui a la capacité de lever un max de fond qui emporte l’élection. Primaire démocrate de 2007, record à récolter près de 100 millions de dollars = les deux candidats ont fait une course à la collecte de fonds ce qui témoigne de leur popularité et de leur chance de l’emporter.

Arrêt décisif de la cour suprême de Janvier 2010 qui a supprimé toutes limites aux dépenses des entreprises privées pour la diffusion de spots publicitaires. Le droit de l’électeur à être informé  on estime qu’ils seront mieux à même de prendre une décision et sur la base du 1er amendement la cour suprême a levé toutes les barrières au financement privé. Aujourd’hui toute entreprise commerciale souhaitent diffuser des spots politiques peut le faire. Principe de la liberté d’expression. La liberté l’emporte toujours face à l’égalité.

Des personnes privées peuvent faire des dons pour les partis des PAC qui permettent à chaque individu de donner près de 2500 dollars (pas plus) pour contourner cette limite on a imaginé un autre système de super PAC dans lesquels cette limite disparait aux motifs qu’il faut financer la publicité. Ils ont permis aux candidats de 2012 (Romney et Obama) de remporter beaucoup d’argent (100 mille pour Romney et 36 mille pour Obama). Les entreprises peuvent aussi donner de l’argent, Google dont de 250milles dollars pour Obama par exemple. Ce principe est aux antipodes du système français et il choque.

Modèle français : série de règles et de loi. Association de loi de 1801. Les partis disposent d’une protection constitutionnelle, ils exercent leur activité librement. Années 80 séries d’affaires qui éclatent, pour qu’on se pose la question des moyens financiers utilisés par les partis. Cette loi 1988, a posé le principe fondamentale selon les personnes morales de droit privés et de droit public ne peuvent financer ni les campagnes ni les partis ; la loi prévoit que les partis peuvent collecter des fonds par l’intermédiaire d’un mandataire, soit une personne physique ou association = éviter la soumission des candidats aux intérêts éco et sociaux. Les dons concéder par les individus ne peuvent pas excéder 7500 euros. Il se finance sous fond public : 52% de financement par l’Etat, 14% cotisation des élu, 11% des cotisations des adhérents et 3% des dons. La 1ere fraction dispose d’au moins 1% des suffrages exprimés dans au moins 50 des circonscriptions au moment des élections législatives du premier tour obtient une compensation annuelle. Durant la précédente législature 2002-2007, l’UMP a touché 35millions d’euro par an pendant 5 ans, et 24 millions pour le PS. L’Etat prévoit aussi de rembourser les frais de campagnes électorales Réunir 5% des voies, à hauteur de 50% du plafond. On a un plafonnement des dépenses, premier tour 16,8 millions d’euros par le candidat et 2nd tour 22,8 millions. Mélenchon par exemple est remboursé intégralement de sa campagne. Les partis politiques font des emprunts par lesquels ils sont remboursés par l’Etat ou les dons (meeting, affiches, les sondages qui coutent très chers…)

Enjeu des 5% est capital. Le problème de cette disposition est que très vite, les partis politiques ont trouvé une façon de multiplier leur gains en créant des petits partis qui s’appellent les partis satellites qui permettent de récolter des fonds. En 1990, une trentaine de partis en France, 2009 n en compte près de 300. Petites associations peut connues. Ils sont attachés à permettre le contrôle en finançant les SNCCFP qui fait le lien entre société et gouvernant = charger de déterminer le montant des remboursements pour les partis, en cas de dépassement ou de saisir le procureur de la République…depuis 1993, es partis ont l’obligation de faire figurer sur le compte de campagne la liste des personnes morales qui participent au financement. 1995 une autre loi. Pose problème, le fait que les candidats pratiquent le cumul des mandats la généralisation des pratiques choque de plus en plus, …

On a pu repérer 5 types de justification à ses actes, qui sont autant des rituels de restauration :

- au nom de l’efficacité de l’action politique.

- la proximité entre citoyen et élu.

- le thème de la victimisation de l’élu, voir qu’il a était victime du système lui-même.

- un discours de banalisation de la corruption.

- argument de l’incompétence des citoyens.

Pierre Lascoumes a fait le constat qu’il y avait un décalage entre les faits et les dires de corruption, et qu’il n’entraine jamais de sanction électorale pour les politiques, il y a un certain courant qui n’accepte pas cette corruption

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