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La conception humaniste et existentielle

Analyse sectorielle : La conception humaniste et existentielle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Octobre 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 637 Mots (7 Pages)  •  697 Vues

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2. Résumé

Il est clair que les individus ont un besoin de reconnaissance (Maslow, 1998) et d’avoir l’impression d’être appréciés à leur juste valeur. De nos jours, ce besoin est de plus en plus présent dans nos milieux de travail. Ce besoin grandissant vient du fait que les personnes considèrent le travail comme lien central dans leur quête d’identité. L’environnement du travail change rapidement : les nouvelles technologies, la concurrence internationale, les problèmes d’ordre économique et autres. Tous ces changements obligent les personnes à s’adapter rapidement et crée un sentiment d’insécurité vis à vis leur d’emploi. La reconnaissance peut aider les gestionnaires à pallier cette insécurité et améliorer la qualité de vie des gens.

2.1. QUATRE POINTS DE VUE SUR LA RECONNAISSANCE

1. La conception humaniste et existentielle

Cette approche s’intéresse à la reconnaissance de la personne comme un être unique. Les gestionnaires doivent prendre le temps d’entretenir une relation avec ses employés et de leur démontrer qu’il s’intéresse à eux.

2. L’approche behaviorale ou comportementaliste

Cette approche favorise le renforcement positif. On récompense le comportement souhaité. Cette méthode est rarement utilisée comme seul mode de reconnaissance.

3. La psychodynamique du travail

Avec cette approche, la reconnaissance au travail s’articule selon deux axes :

• La reconnaissance du travail réel que fournit un employé.

• La reconnaissance par ses pairs de la qualité de son travail

4. La perspective éthique.

Cette approche vise à reconnaître les travailleurs selon le principe qu’ils sont tous égaux. La reconnaissance devient un devoir pour chaque employé, chacun doit se préoccuper de l’autre.

2.2. LE CHAMP DE LA RECONNAISSANCE

Le champ de la reconnaissance au travail fait référence aux sources, aux porteurs de la reconnaissance et à la dynamique entre les personnes.

1. Le niveau institutionnel ou macro

L’organisation dicte aux moyens de politiques ou de programmes la manière de reconnaître les employés.

2. Le niveau vertical ou hiérarchique

La reconnaissance se manifeste entre le gestionnaire et son employé. Elle peut s’exprimer tant du haut vers le bas qu’en sens inverse.

3. Le niveau horizontal

Ce niveau de reconnaissance est celui exprimé par les pairs et collègues. Cette reconnaissance est déclarée par ceux qui sont les mieux placés pour juger de la qualité et de l’effort fourni dans la réalisation du travail.

4. Le niveau externe

Cette reconnaissance provient de source externe à l’organisation. Exemple : clients, fournisseur, consultants et autres partenaires.

5. Le niveau social

Cette forme de reconnaissance prend ses sources dans la relation qu’une organisation a avec une communauté. Exemple : policier, pompier, infirmière…

Plus qu’il y a niveau de reconnaissance et plus les travailleurs s’en trouvent valorisés.

2.3. LA PHYSIONOMIE DE LA RECONNAISSANCE AU TRAVAIL : SES FORMES ET SES MANIFESTATIONS

1. La reconnaissance existentielle

Cette forme de reconnaissance accorde beaucoup de place à la personne et à ses capacités. Elle se manifeste par des gestes posés aux quotidiens au cours d’échanges interpersonnels.

2. La reconnaissance des résultats du travail

Ce type de reconnaissance est conditionnel aux résultats. Elle se manifeste une fois la tâche accomplie. Elle ne tient pas en compte les efforts fournis.

3. La reconnaissance de la pratique de travail

La reconnaissance de la pratique de travail concerne la manière dont l’employé effectue sa tâche. Elle porte notamment sur le comportement, ses qualités professionnelles et ses compétences.

4. La reconnaissance de l’investissement dans le travail

La reconnaissance de l’investissement porte sur l’implication des employés, les risques qu’ils prennent pour mener à bien leur tâche, l’énergie déployée dans des conditions quelquefois difficiles.

Afin de combler le besoin de tous les travailleurs, il est conseillé d’utiliser les quatre formes de reconnaissance.

2.4. LES CRITÈRES DE QUALITÉ DES PRATIQUES DE RECONNAISSANCE AU TRAVAIL

Pour être efficace dans les pratiques de reconnaissance, on doit appliquer certains critères de qualité.

1. La sincérité

2. La réactivité

3. La proximité hiérarchique

4. La variabilité

5. La personnalisation

6. La légitimité

7. La cohérence

CONCLUSION

Il est clair que la reconnaissance en milieu de travail, si elle est appliquée correctement, peut favoriser la mobilisation des employés. La reconnaissance au travail doit être une pratique à visage humain!

2.5. QUESTIONS DE RECHERCHE

Cette recherche a été demandée par le Conseil du trésor. Elle se veut un document de sensibilisation pour les gestionnaires de la fonction publique. Suite à la modernisation de la fonction publique, le Gouvernement désire outiller les gestionnaires sur des techniques de mobilisation du personnel. Ce document vise à développer une meilleure compréhension de la reconnaissance au travail.

3. Analyse

La reconnaissance du travail est un élément important pour les entreprises d’aujourd’hui, elle peut aider les entreprises dans la mobilisation de ses ressources humaines. Avec la mondialisation,

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