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Le Concept De Crise

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Par   •  12 Avril 2012  •  1 107 Mots (5 Pages)  •  1 386 Vues

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Le concept de crise

« Le capitalisme international, et cependant individualiste, (…) n’est pas une réussite. Il est dénué d’intelligence, de beauté, de justice de vertu, et il ne tient pas ses promesses. En bref, il nous déplaît et nous commençons à le mépriser. Mais quand nous nous demandons par quoi le remplacer, nous sommes extrêmement perplexes » John Maynard Keynes.

Ce système dont nous parle le maître de Cambridge est caractérisé par la propriété privée des moyens de productions, par le rôle du marché où s’exerce une concurrence entre les agents économiques par l’importance de l’initiative individuelle (qui n’exclut pas totalement l’intervention de l’Etat), et par la recherche systématique du profit.

L’organisation économique du moment sera, au travers des différentes crises que l’on va étudier, les différentes formes du capitalisme afférentes. La crise est un processus de retournement du cycle économique en son point le plus haut, qui interrompt la phase d‘expansion et précipite l’économie dans la dépression. En effet, les théoriciens du cycle n’isolent pas la crise du mouvement d’ensemble dont elle constitue seulement un moment.

On en arrive donc à se demander dans quelle mesure les crises économiques traduisent-elles une remise en cause des différents capitalismes ?

Lorsque l’on remet en cause un système, une idée ou encore une thèse, c’est que l’on reconsidère quelque chose qui ne semble pas ou plus adéquate. En se basant sur cette idée, on se rend compte que si les crises économiques semblent bien traduire une remise en cause des différentes formes du capitalisme, il n’en demeure pas moins que ce système perdure au prix de transformations radicales.

A ce jour la crise financière de 1929 est le fléau le plus dévastateur du capitalisme mondial comme l’écrit Daniel Cohen dans son dernier ouvrage « La prospérité du vice ». Cette crise s’est propagée d’abord Wall Street puis l’Europe et enfin le reste du monde. Après une décennie de croissance brillante de l’économie américaine le capitalisme financier a été victime de la spéculation qui a provoqué un « krach » boursier. Ce « krach » qui se caractérise par un effondrement des cours des titres en bourse, essentiellement des cours des actions a eu pour conséquences pour Wall Street la perte de 85% du niveau atteint en septembre 1929. Selon les libéraux « la prospérité est au coin de la rue » (Hoover), ce qui veut dire qu’ils ne souhaitent pas que l’Etat intervienne dans le système financier, l’Etat doit rester gendarme. Par conséquent, le capitalisme financier doit être reconsidéré car il n’est pas adéquat à cette situation.

Le 15 août 1971, Richard Nixon suspend unilatéralement la convertibilité en or des dollars ( sur la base de 35 $ l’once d’or ), le système de Bretton Woods s’écroule de fait.

Les Pays de l’OPEP ont donc décidé en octobre 1973 d’augmenter le prix du baril en le multipliant par 4 et en mettant en place un embargo. Cette réaction des pays de L’OPEP a provoqué une stagflation de l’activité économique des pays développés jusqu’en 1979-80, ce qui a fait que le coût de la vie a subit une forte hausse et que l’activité économique a baissé, comme nous pouvons le voir dans par les chiffres suivants : 100 000 chômeurs en 1970,

600 000 en 1974 et 2 millions en 1980. Le capitalisme Keynésien est donc remis en cause parce que les politiques traditionnelles de relances deviennent inefficaces car elles butent sur l’inflation et la contrainte extérieure.

En 2007 une nouvelle crise financière,

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