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L'organisation Du Travail

Dissertation : L'organisation Du Travail. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Décembre 2012  •  2 953 Mots (12 Pages)  •  1 438 Vues

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Encore un employé travaillant pour EDF s’est suicidé le mois dernier, rejoignant l’acte de beaucoup d’autres de ces collègues. Soit avec un grand nombre de suicides à l’usine qui ne cesse d’accroitre, ces suicides qui sont les causes de difficulté de travail, suscitent parfois des réactions de toutes sortes qui conduisent les syndicats à négocier des conditions de travail pour le bien être de chaque employé.

La question de l’organisation du travail, qui tente de lier un emploi où tout ouvrier y trouve son compte physiquement, moralement et financièrement et bien sur une hausse des productions de l’entreprise, dépasse le seul cas de la France, c’est une question planétaire : celle de la meilleure organisation du travail qui peut être mis en œuvre.

De la fin de 19e siècle à nos jours, plusieurs OT différentes venant de pays variés tels que le Japon pour le toyotisme, ont été mis en œuvre afin de trouver la plus adapté.

L’organisation du travail (OT) est l’ensemble des méthodes et des règles visant à rationaliser le travail dans une entreprise pour accroitre l’efficacité des moyens de productions mis en œuvre. Une mutation de l’OT correspond donc à une transformation profonde et radicale de la société en question, soit de son système de production ou encore d’une des techniques.

Lorsque l’on parle de mutation de l’OT, ou tout simplement de l’OT, dans un premier temps on pense aux résultats positif ou négatif, puis quatre mots important doivent nous venir à l’esprit : quantitatif/qualitatif et économique/social, puisque ces termes sont les bases de toutes organisations de travail quel qu’elles soient.

Une OT, qui combine le bien être de l’ouvrier tout en assurant une bonne productivité quantitativement mais aussi qualitativement : toute serait plus simple.

Dans quelle mesure peut-on donc dire que le taylorisme n’est plus le modèle dominant des méthodes de production actuelle ?

Dans une première partie nous verrons les différentes phases d’évolution de l’OT, et dans une seconde partie nous traiterons de l’intégration et de l’élargissement des nouvelles formes d’organisations du travail (NFOT).

La cause principale de l’évolution de l’OT, est sans aucun doute d’accroitre la productivité et intensifier l’exploitation des salariés. Mais la contradiction est qu’il faut exploiter les gens sans que ces derniers le comprennent et se plaignent par la suite, c’est donc pour cela que l’OT a beaucoup évolué.

Le taylorisme datant de la fin du 19e siècle, représente des principes d’organisation du travail, crée par Frederick Winslow Taylor (1856-1915), à la fois ingénieur et inventeur de ce qu’il a appelé lui-même l’organisation scientifique du travail (l’OST) avec pour objectif principales de lutter contre la flânerie ouvrière, ce que F. Taylor appelle le « one best way » qui doit encore permettre d’améliorer la productivité.

Cette organisation du travail repose sur trois principes : le premier représente une division radicale du travail entre les tâches de direction, d’organisation et de conception, soit toute tâche intellectuel de réflexion doit être retiré du travail ouvrier et des tâches d’exécutions, c’est donc une séparation verticale du travail.

Le second principe exprime aussi un travail divisé de manière horizontale, ici la division du travail est la parcellisation des tâches entre les ouvriers qui implique leur spécialisation.

Ces principes et autres que nous venons d’expliquer nous sont aussi exprimer dans le document 3, lorsque l’auteur D. Duval dit que d’après Taylor « deux règles sont essentielles en matière de conception du travail », la première qui est comme nous l’avons déjà dit « la séparation entre le moment où la manière de faire est définie et le moment où le travail est exécuté », et la seconde règle qui est « le savoir-faire », qui d’après Taylor doit être « la propriété de l’entreprise » et non pas celle du salarié. Ce document nous montre aussi que la dernière règle cité se préserve à l’aide « des cercles de qualité et autres groupes d’amélioration ».

Cependant le troisième principe ne nous est pas exprimé, ce dernier principe consiste au chronométrage du temps de travail, dans cette organisation les paiements se font à la pièce produite, des rendements sont donc effectués.

Cette innovation organisationnelle du taylorisme est donc le contrôle total du travail ouvrier, réalisé par le contremaitre, et c’est d’ailleurs ce contrôle qui soulèvera très vite la révolte des ouvriers, c’est un phénomène d’immobilité social, par le processus de déqualification, soit à une dévalorisation des diplômes, comme Louis dans le document 4, qui est un ouvrier dans une hot line avec un bac+3.

Le fordisme est une autre méthode d’organisation du travail inauguré par Henry Ford (1863-1947) datant de la moitié du 20e siècle. Comme nous l’explique le document 3, le fordisme n’est pas une rupture par rapport au taylorisme. Puisque cette nouvelle méthode reprend les principes du taylorisme en y introduisant trois innovations. On a donc à faire avec le fordisme au taylorisme mais avec en plus une division du travail mécanisé, c’est-à-dire au travail à la chaine avec le convoyeur, soit l’ancêtre de la production à flux tendu. La seconde innovation est la standardisation des pièces et des modèles et enfin la dernière innovation est le « turn over » qui est une forte augmentation de la politique des salaires élevé, surtout appeler le « five dollars a day » qui a été mis en place pour soutenir la productivité du travail.

Le document 1, nous explique très clairement sous forme de schéma le système de l’organisation fordiste, l’on peut comprendre que cette OT travail avec de nouvelles technologies, qui aboutissent à une organisation du travail et à des produits standardisés. Cette OT provoque une minimisation des qualifications requises dans la production, soit à une déqualification des salariés et du côté des produits standardisés il y a une nécessité d’avoir des marchés stables et en croissance, tout ce système fordiste précédemment expliqué aboutit à une réduction des coûts, mais à une rigidité productive de piètre qualité.

Le document 6, nous explique sous forme de tableau que le fordisme, détient un rythme de travail imposé par les contrôles ou des surveillances permanentes exercés par la hiérarchie, et le plus grand nombre de personnes travaillant sous ce rythme sont les ouvriers non qualifiés, qui auront dans ce

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