LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

L'offre En CPP

Rapports de Stage : L'offre En CPP. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Avril 2013  •  1 663 Mots (7 Pages)  •  507 Vues

Page 1 sur 7

L’offre

Les producteurs utilisent deux facteurs de production, Travail & Capital, pour fabriquer les biens et les services qu’ils vendent sur le marché.

La microéconomie du producteur étudie la façon dont celui-ci va calculer la quantité maximale de facteurs dont il a besoin pour assurer un profiter permettant la poursuite de son activité.

À court terme, l’entreprise doit savoir quelle est quantité de travail dont elle aura besoin pour produire

À plus long terme, l’entrepreneur est conduit à combiner travail et capital de façon à assurer la croissance et la pérennité de l’entreprise sur son marché.

I – Le calcul économique du producteur en courte période

Tout producteur doit fabriquer des biens et services (outputs) à l’aide de deux facteurs de production, travail et capital (inputs).

Les économistes considèrent que sur une courte période, seule la quantité de travail peut varier, le facteur capital restant stable.

Quelle quantité maximale de facteur travail aura-t-il besoin pour assurer un profit permettant la poursuite de son activité économique ?

La productivité des facteurs de production

111. Définitions

La productivité moyenne d’un facteur de production (PML, productivité moyenne du travail, ou PMK, productivité moyenne du capital) mesure «  les quantités de biens et services qui peuvent être produites rapportée à la quantité de travail ou de capital utilisée ».

PML = production totale / quantité de facteur travail utilisée (=PT/L)

Exemple : Si une entreprise produit 100 biens et services avec 10 ouvriers, la productivité moyenne du travail est de 10 biens et services par ouvrier.

La productivité marginale d’un facteur de production (PmL ou PmK) est « la variation de la quantité produite lorsque la quantité du facteur de production varie d’une unité ».

PmL = PT / L

Exemple : Si une entreprise produit 105 biens et services avec un ouvrier de plus, c'est-à-dire 11 ouvriers, PmL sera de 5.

112. La loi des rendements décroissants

Si l’entreprise continue à embaucher du personnel alors que le capital reste fixe, la production augmente, mais de moins en moins vite, puis finit par décroître lorsque les individus deviennent trop nombreux.

Il existe donc pour l’entreprise un nombre salariés optimal à embaucher, qui peut être décrit par le comportement des productivités moyennes et marginales du travail (cf schémas).

Entre 0 et 10 salariés, PmL augmente => l’embauche d’un salarié supplémentaire fait croître la production plus vite qu’avec un salarié de moins. Au point A, PmL maxi !

Entre 10 et 20 salariés, PmL (>0) décroît => l’embauche d’un salarié supplémentaire continue à faire augmenter la production totale mais de moins en moins vite.

Au point C, PmL = 0, la PT est maxi => Embaucher un 21ème salarié fera alors diminuer la PT, car les salariés

Coûts de production de l’entreprise

Les firmes doivent chercher à minimiser les coûts totaux de production

121. Définitions

Le coût total est « la somme des coûts variables, qui augmentent avec la quantité produite, et des coûts fixes, qui ne dépendent pas des quantités produites. »

CT = CV + CF

Remarque : En courte période, le capital est un coût fixe, le travail est une charge variable qui augmente les quantités.

Le coût total est « le coût total sur la quantité produite ».

CM = CT / Production Totale

Exemple : Si un ouvrier reçoit un salaire journalier de 100 € bruts et qu’il produit 100 biens et services, le coût moyen du produit est alors de 1 €.

Le coût marginal est « la variation du coût total rapportée à la variation des quantités produites. »

Cm = CT/ PT

Exemple : Chaque ouvrier coûte 100€. Le 1er ouvrier produit 100 biens et services et l’embauche d’un second ouvrier porte la production totale à 180 biens et services. Le coût marginal est alors de (200-100)/(180-100) = 1,25. L’embauche d’un ouvrier coûte alors 1,25€.

Il existe une relation inverse entre productivité (moyenne ou marginale) et coût (moyen ou marginal).

122. Les courbes de coût moyen et coût marginal.

Lorsque les productivités augmentent, les coûts diminuent (et inversement).

Un salarié fabrique deux produits en une heure au lieu d’un ; si ce salarié est payé 10€ de l’heure, la productivité moyenne (PML) passe de un à deux produits par heure, et le coût moyen passe de 10€ à 5€.

II – Le calcul économique du producteur en longue période

Lorsque les deux facteurs de production sont variables, la question de leur combinaison optimale devient cruciale pour l’entrepreneur.

Le raisonnement microéconomique du producteur est alors calqué sur celui du consommateur.

2.1 Les courbes d’isoquantes

211. Définitions

Les isoquantes représentent « l’ensemble des combinaisons de facteurs possibles pour un même niveau de production. »

Interprétation : La combinaison A utilise plus de capital et moins de travail que la combinaison B (mais le niveau de production est identique sur L1)

En revanche, la combinaison C placée sur L2 permet un niveau de production plus élevé que toutes les combinaisons de L1.

Il est possible de déterminer un taux marginal de substitution technique (entre les facteurs de production) :

TMST = réduction de la quantité de facteur capital permettant de maintenir constant la production lorsqu’une unité supplémentaire de facteur travail est utilisé.

TMST = valeur absolue de la pente d’une isoquante

...

Télécharger au format  txt (11.1 Kb)   pdf (118.7 Kb)   docx (12.9 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com