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L'action de l'état est elle toujours efficace

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Par   •  24 Février 2019  •  Cours  •  1 058 Mots (5 Pages)  •  605 Vues

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L'action de l'état est-elle encore efficace ?

Les concepts : « action de l'Etat » + « efficace »

Actions de l'Etat = fonctions de l'Etat selon Musgrave : allocation des ressources → permet de corriger les défaillances du marché (EX : présence des externalités, les biens communs, les monopoles (Walras)), fonction de redistribution → corriger la répartition primaire (marché du L) puis répartition secondaire où l'Etat peu agir pour corriger les inégalités de la répartition primaire (rôle de la fiscalité, les prestations sociales (alloc chômages, familiales, RSA etc...)) et enfin la fonction de stabilisation → accompagnement de l'éco pour garantir une croissance équilibrée (politiques monétaires, budgétaires, conjoncturelles → Keynes). Typologie qui date de 1959, âge d'or du keynésianisme hydraulique.

L'action est réduite à l'état, on s'intéresse à l'action de l'état en particulier, or dans une économie il y a trois types d'actions : l'Etat, les collectivités territoriales et la sécurité sociale.

Etat : Autorité souveraine (= le gouvernement, le Parlement) sur un peuple → entité politique avec ceux qui nous gouverne. Mais pas que ça, ce sont des services publics, ensemble d'administrations, de services publics (santé, éducation, sécurité, justice etc...) → ensemble d'administrations qui fonctionnent au service des citoyens.

« Est-elle » : temps présent, aujourd'hui

« Encore » : suppose qu'avant l'action de l'Etat était efficace. Quand ? 30 Glorieuses, quand l’état était très présent dans l'éco. Pourquoi aujourd'hui, cette action ne serait plus efficace ? Question de l'endettement et du déficit public (mais attention, ce n'est pas que l'Etat) → intégration des économies en Europe, l'action de l'Etat est contrainte. Perte d'une politique monétaire propre avec la création de la BCE. Perte de l'autonomie de l'action de l'Etat dans la zone euro (19 pays), le déficit public (Etat + collectivités territoriales + sécurité sociale) est contraint par la règle, engagé avec Nicolas Sarkozy (voulait inscrire la règle d'or dans la constitution) et Angela Merkel → objectif pour 2017 mais maintenant 2020.

Nos politiques de relances sont contraintes par l'ouverture du système car ce sont les M qui peuvent être privilégiées. On n'est plus dans les 30 Glorieuses, les économies sont bcp plus intégrées donc on découvre la contrainte extérieure.

« efficace » : qui atteint ses objectifs, quels sont les objectifs ? Croissance forte (carré magique de Kaldor), cohésion sociale/bien être collectif, équilibre des comptes de l'Etat, réduction de la dette

Traitement du sujet à partir de la théorie économique :

→ théorie keynésienne :

  • keynésianisme hydraulique (stop and go, politique budgétaire/monétaire/conjoncturelle), « fine tuning »
  • Musgrave (fonctions de l'Etat)
  • Carré magique, Kaldor
  • NEK ; problème d’asymétrie de l'information
  • effet multiplicateur (Kann, 1931), effet accélérateur (Aftalion, Clark)

→ critique libérale :

  • anticipations rationnelles (Lucas, Barro …) prenons l'exemple du Japon, dette publique à 250% du PIB, alors que 90% en France  → politiques à trois flèches du ministre (chercher nom) : politique monétaire/budgétaire/conjoncturelle. 2 types d'anticipations : l'Etat peut orienter les anticipations des agents (Keynes) en favorisant une augmentation de la Dmde (avec po. budgétaire ou avec la baisse des taux d'intérêts). Alors que chez les libéraux, la politique éco. ne réussira pas à modifier les anticipations des agents (si augmentation des dépenses publiques, les agents vont anticiper des augmentations de la fiscalité donc ils vont épargner → l'effet multiplicateur est nul). De plus ils sont davantage bien veillants vis-à-vis de la politique monétaire.
  • Pour que l'effet multiplicateur fonctionne : propension marginale à consommer + économie fermée. En éco. ouverte son efficacité est remise en cause car une partie de ces dépenses publiques peut favoriser une Dmde d'M → contrainte extérieure 
  • effet d’éviction : les entreprises sont évincées, éco fermée. l'Etat est endetté → influe les taux d’intérêts →  augmentation taux d'intérêts (Robert Barro, 1974) → les E ont plus de difficultés à emprunter. Frédéric Bastiat, non seulement les E sont pénalisées parce que le crédit est plus cher mais aussi l'Etat fait de mauvais choix d'investissement. En éco ouverte, l'effet d'éviction ne marche pas car il y a de la sur liquidité.

Remarque : la France emprunte environ 150-170 milliards par an. Si jamais il y avait une pénurie d'argent dans le monde, la France serait obligée d'augmenter le taux d'intérêt interne.

  • L'effet boule de neige : boucle de rétroactif positive → effet boule de neige de la dette, aggravation de la dette : si le taux de croissance éco est inférieur au taux d'intérêts, la dette augmente mécaniquement. Les libéraux disent que des po éco fondées sur l'endettement risquent de produire un effet boule de neige, dc il faut des politiques restrictifs pour réduire la dette.

Le PIB mondial est estimé à 80milles milliards de $, or la dette est de 200milles milliards de $.

ne pas penser seulement aux politiques éco. (approche macro, keynésienne)

=> Musgrave, ctd fonctions de l'Etat

Il n'y a pas de délimitat° particulière, c'est à nous de le décider (le dire dans l’intro)

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