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Dans quelle mesure l’action des pouvoirs publics est-elle efficace pour lutter contre les inégalités ?

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Par   •  10 Mai 2018  •  Dissertation  •  1 412 Mots (6 Pages)  •  1 154 Vues

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Dans quelle mesure l’action des pouvoirs publics est-elle efficace pour lutter contre les inégalités ?

Les pouvoirs publics ont pour but de lutter contre les inégalités de manière à ce qu’il y ai une justice sociale plus grande. Celle-ci se définit comme étant une construction politique et morale, mais peu varier d’une société à une autre en fonction du mode de vie et des moeurs présentes.

Mais dans quelle mesure l’action des pouvoirs publics est-elle efficace pour lutter contre les inégalités ? Dans un premier temps nous allons voir les fondements de la lutte contre les inégalités puis par la suite nous verrons que malgré leurs efforts, les pouvoirs publics peinent à lutter contre les inégalités.

La puissance publique joue un rôle primordial quant à la lutte contre les inégalités, leur but principal étant de garantir une plus grande justice sociale. Tout en sachant que notre société actuelle, autrement dit une société démocratique, entretient l’idée d’égalité entre les individus et cherche à obtenir une égalité croissante dans le temps. Néanmoins, les citoyens au sein de la société française soutiennent l’idée selon laquelle c’est une société dites injuste, on le voit notamment à travers les inégalités sociales et les chances qu’ont les étudiants d’intégrer ou de s’intéresser à une école ou des études en particuliers, en fonction de leur origine sociale. Le premier document du dossier documentaire qui nous est fournis maintient cette thèse puisqu’en effet, les individus qui font partis de la classe sociale des employés possèdent 15,6% de chance d’être au sein d’un institut universitaire de technologie (IUT) contre 4,5% de chance d’être au sein d’une école de commerce. Nous pouvons voir aussi que si un individu fait partis de la classe sociale des cadres et professions intellectuelles supérieures possède 53,2% de chance d’être dans une école normale supérieure contre 28,8% de chance d’être dans un IUT. Ce type de table,  ici de recrutement, sert à renseigner quant à l’origine sociale d’une génération qui occupe une position sociale donnée. Il existe désormais une égalité des chances, en effet les individus disposent tous des mêmes chances quant au développement social. On peut néanmoins observer une contradiction entre égalité des chances et égalité des situations. L’école républicaine s’est construite autour du principe d’égalité des chances, elle est devenue obligatoire pour tous, et n’importe qui peut y avoir accès. La méritocratie est aussi au coeur du sujet puisque cela signifie que les privilèges et les pouvoirs sont obtenus par le mérite et rien de plus. Ce qui semble être meilleur, dans ce cas chacun se doit de se battre pour obtenir ce qu’il veut et détenir une meilleure position sociale que ses parents, on parle alors de mobilité intra-générationnelle. Les pouvoirs publics détiennent donc des instruments, une politique de lutte contre les inégalités fondée sur l’égalité des chances, justifiant des positions sociales inégales. Ces instruments sont là pour corriger des inégalités de situations trop fortes. Ces inégalités dont les citoyens parlent concernent notamment la répartition de revenus qui n’est pas juste à leur yeux. On note depuis de nombreuses années que les Français réclament une intervention de l’Etat vis à vis de inégalités économiques et matérielles, ils soutiennent le fait que la vie est devenue trop cher de nos jours, notamment depuis l’Européanisation et donc le passage à l’euro qui a fait augmenter les prix, sans compter la TVA qui est de plus en plus haute.

Néanmoins, la première forme d’égalité est l’égalité des droit, l’égalité juridique qui semble logique mais qui ne l’a pas toujours été. En effet, on peut parler des inégalités entre hommes et femmes qui étaient plus que présentes autrefois. Pendant de nombreuses années, les femmes disposaient pas des mêmes droits que les hommes, il a fallut de nombreuses manifestations, pourparler, remises en question pour que cela devienne comme la situation de nos jours. On peut prendre un exemple en particulier qui est le droit de vote, les femmes l’ont obtenus une décennie après les hommes, 1848 pour eux, 1944 pour celles-ci. Mais ce n’était pas le seul domaine où les inégalités étaient fortes, en effet, les femmes étaient totalement dépendantes vis à vis de leur maris et ne pouvaient rien faire sans eux, ainsi un seul compte bancaire étaient détenu au sein d’un couple où seul le mari le gérait. Le monde professionnel était aussi semé d’embûche pour les femmes, de nos jours les inégalités persistent notamment concernant le montant du salaire, qui reste différent, même si la femme occupe le même poste qu’un homme. Comme le montre le document quatre du dossier, depuis de nombreuses années, des instances ont été mise en place pour lutter contre la discrimination, celle ci peut toucher la couleur de peau, l’orientation sexuelle ou encore le domaine vestimentaire. Cela concerne notamment le monde du travail où il est nécessaire d’avoir ce type de programme de discrimination positive, autrement dit le fait de mieux traiter une catégorie donnée de population, dans le but de baisser le taux de discrimination.

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