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Gagne t-on toujours au Commerce International ?

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Par   •  5 Janvier 2022  •  Dissertation  •  2 125 Mots (9 Pages)  •  597 Vues

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Entraînement dissertation SES – Gagne – t –on toujours au commerce International ?

Le 21 septembre 2017, le CETA, un nouvel accord commercial entre l’UE et le Canada qui facilitera l’exportation de biens et de services, est entré en vigueur à titre provisoire. Celui-ci profitera aux citoyens et aux entreprises, dans l’UE comme au Canada grâce au libre-échange que prône l’OMC et qui permet le commerce international. Mais cet accord possède également de nombreux effets indésirables et inégalités, comme une différence de réglementation et de normes sur les produits et les conditions de travail, sans oublier un gros impact sur l’environnement avec une hausse de la pollution (production & transport).

Définissons alors les termes : le Commerce international dont il est question ici correspond à l’ensemble des flux de bien & service circulant entre les pays donc ici, de la viande et des fromages. Mais, pour réaliser ce dernier, le Libre-échange est nécessaire : c’est en effet une doctrine favorable à la libre circulation des biens & service entre les pays ; qui s’oppose au Protectionnisme, donc une doctrine visant à protéger les ou certaines productions nationales des importations. Tout ce commerce a été théorisé par les Avantages comparatifs de Ricardo, démontrant que chaque pays a intérêt à se spécialiser, car ils ont forcément un avantage dans l’échange internationale. Mais, malgré tout, cela soulève de nombreuses Inégalités, soit des différences se traduisant par un avantage ou un handicap à partir de l’échelle de valeurs d’une société.

Ce sujet est vraiment intéressant car il nous permet d’analyser les effets, positifs et négatifs, induit par le commerce international mais également de nous interroger sur les avantages et limites du libre-échange, pourtant vanté par l’OMC. Il nous pousse ainsi à se demander sur qui et sur quoi les conséquences d’un fait économique et social s’exercent-elles. Pour le commerce international donc, il existe des effets sur les pays pris isolément, des effets à l’international de chaque pays et des effets sur les inégalités entre les pays. C’est pour cela que nous démontrerons que non, le commerce international n'amène pas forcément à des gains et des avantages.

Afin de le prouver, nous exposerons dans un premier temps que le commerce international permet, certes, à de nombreux pays de gagner à l’échange et peut aider à la réduction des inégalités, mais dans un second mouvement, nous insisterons néanmoins sur le fait que le commerce international peut tout autant contribuer à l’accroissement des inégalités de revenus au sein de chaque pays, et donc justifier une forme de protectionnisme.

Dans un premier temps, nous démontrerons que le commerce international permet, certes, à de nombreux pays de gagner à l’échange et peut aider à la réduction des inégalités, en détaillant les avantages que les pays vont bénéficier en se spécialisation dans la production pour laquelle ils disposent un avantage comparatif ; puis nous nous évoquerons certains pays, qui ont pu s’enrichir et déclencher un processus de développement grâce au commerce international ; et enfin nous exposerons les avantages pour le consommateur lambda.

Tous les pays sont gagnants au commerce international lorsqu'ils se spécialisent dans la production pour laquelle ils disposent d'un avantage comparatif.

En effet, cette théorie, avancé par David Ricardo, démontre que chaque pays a intérêt à se spécialiser dans l'activité où il est le moins mauvais afin d'avoir un avantage dans l'échange international. Elle a été ajustée par les économistes Hecksher, Ohlin et Samuelson, qui affirme qu'en ajoutant la quantité de facteurs de productions (technologique, capital, travail, naturel (terres & territoires), etc...) que possède chaque pays, cela va donc impacter le prix relatif de la production et donc engendrer la spécialisation de ces derniers.

Pour illustrer cette théorie, le document 1 nous montre que plus les échanges augmentent, plus le PIB mondial augmente. Prenons l'évolution entre 2012 & 2017. En 2017, selon la FMI, dans le monde, les échange sont passée de 2 à 5%, soit 3% d'augmentation, ce qui a pour conséquence une augmentation d'1 % du PIB mondial.

Le commerce international a également permis à certains pays de s'enrichir et d'enclencher un processus de développement.

On remarque en effet que les pays en développement essayent de « rattraper » les pays développés grâce à la mondialisation. La croissance de la production mondiale engendre une convergence économique entre les différents pays. Pour preuve, l'extrême pauvreté a globalement diminué dans le monde. De plus, l'implantation des filiales des FTN (Firmes TransNationales) du fait des IDE (Investissement Direct à l’Étranger) vont créer des emplois avec salaire. Les pays développés ont donc industrialisé certains pays afin de les aider, créant ainsi des richesses, repartie sur le sol des pays exportateur.

Le document 4, provenant de la Banque de France et publié en 2017, nous démontre que les pays exportateurs – soit les pays en développement – ont considérablement augmentés leur part d'emplois qualifiés, passant alors d'un ratio de 0,70 à un ratio de 0,78 en seulement 11 ans. Et il en va de même pour le niveau de richesse des ces pays, qui augmente proportionnellement à leurs parts d'importations (en matière première, en emplois dans le secteur tertiaire, produits non manufacturés...), passant de 16 à 21 point de pourcentage sur la période 1996 – 2006.

Enfin, notons que le commerce international apporte de nombreux avantages pour le consommateur.

En effet, en favorisant la compétitivité, on remarque une baisse significative des prix des biens et des services ainsi qu'une diversité impressionnante de ces derniers. Cela est rendu possible grâce à la compétitivité Prix et Hors-prix. La première est dû à la productivité du facteur travail, donc du coût le plus bas possible de la main d’œuvre, du capital, et de l'investissement dans la R&D ; mais également des matières (placement géographique, rareté...), du peu de taxes (douanes, État...), ou bien encore du coût énergique. Le progrès technique va donc augmenter la productivité pour diminuer le coût du travail. Alors que compétitivité Hors-prix est basée sur la différenciation du produit grâce à de nombreux investissements en R&D, autant de manière visuelle (couleur...), qu'au niveau de la qualité (matériaux, labels...) ou de la confiance de la marque (publicités, S.A.V., etc...). Et qu'ici le progrès technique, utilisé en amont de la production, va permettre des innovations qui vont créer une différenciation, ce qui engendre un monopole temporaire. Dans les 2 cas donc, le consommateur va bénéficier de prix plus faible et de plus de choix.

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