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Finale de 1920 opposant le CA Paris au Havre AC

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Par   •  19 Mai 2014  •  2 051 Mots (9 Pages)  •  635 Vues

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Histoire[modifier | modifier le code]

Finale de 1920 opposant le CA Paris au Havre AC

La Coupe de France est créée le 15 janvier 1917 par le Comité français interfédéral (ancêtre de la Fédération française de football) en mémoire de Charles Simon, fondateur dudit comité tombé au champ d'honneur dès 1915. C'est le secrétaire général Henri Delaunay qui donne l'impulsion décisive à cette création.

À l'image de l'Union sacrée, alors de mise durant la Première Guerre mondiale, cette compétition est ouverte à tous. Cette ouverture fait une partie du charme de l'épreuve qui rassemble 48 clubs à sa première édition en 1917, plus de 100 en 1919, plus de 1 000 en 1948 et plus de 7 000 en 2013. De fait, les exigences pour participer à l'épreuve sont minimalistes : être licencié à la fédération, payer les droits d'inscription de l'épreuve, et disposer d'un terrain homologué. C'est ce dernier point qui pose problème aux deux tiers des clubs français, non-inscrits. Les « grands clubs » tentent, dès les années 1920, de limiter l'accès à l'épreuve à une élite élargie comme pour le modèle anglais mais la fédération reste inflexible. L'inflation du nombre d'inscrits oblige l'organisation à mettre en place des tours préliminaires avant les trente-deuxièmes de finale. Un premier tour préliminaire est ajouté lors de l'édition 1919-1920 puis un deuxième en édition 1920-1921. En 2008, il y a 8 tours préliminaires avant les trente-deuxièmes de finale et même un tour préliminaire supplémentaire dans certaines ligues (Paris notamment) qui se dispute généralement un mois avant la finale de l'édition précédente.

Le Président de la République Albert Lebrun saluant les joueurs du RC Strasbourg lors de la finale de 1937

Le président de la République remet traditionnellement le trophée au capitaine vainqueur. C'est Gaston Doumergue qui inaugure cette tradition — que tous les présidents suivants s'attacheront à suivre3 —, le 8 mai 1927, la remettant au capitaine marseillais Ernest Clère4. L'image de de Gaulle lors de la finale de 1967 au Parc des Princes renvoyant le ballon depuis la tribune où il avait été dégagé est restée célèbre4. Le président François Mitterrand sera présent lors des 14 éditions s'étant déroulé sous son mandat, record de présence d'un président en fonction4. En 2002, lors de la finale opposant Lorient à Bastia, le président Jacques Chirac quitte provisoirement la tribune, des supporters bastiais ayant sifflé La Marseillaise4.

Ce trophée est conservé une année par le club vainqueur puis revient à la Fédération pour une petite restauration avant d'être remis en jeu. La Coupe est volée une fois, au début des années 1980, mais elle est rapidement retrouvée.

À l'origine, les matchs de Coupe de France se jouent sur terrain neutre avec match à rejouer en cas d'égalité. C'est la règle jusqu'en 1968 et l'introduction des matchs en aller-retour sur le modèle de la Coupe des clubs champions européens. Les trente-deuxièmes de finale se jouent toujours sur terrain neutre mais à partir des seizièmes de finales on joue en aller-retour, formule moins propice aux surprises. Paradoxalement, trois clubs amateurs parviennent à se hisser en quarts de finale lors de l'édition 1968-1969, une première depuis l'instauration du professionnalisme en 1932. Une nouvelle réforme a lieu en 1989 avec l'abandon de la formule en aller-retour, ce qui permet d'alléger le calendrier. On joue alors les matchs sur le terrain du club tiré au sort le premier lors du tirage. Afin de protéger les clubs hiérarchiquement plus faibles, on joue systématiquement sur le terrain d'un club se situant à deux niveaux ou plus en dessous de son adversaire. On assiste alors logiquement à une multiplication des « surprises ».

Jusqu'en 1967, en cas d'égalité il n'y a ni prolongations ni tirs au but, les matchs étant rejoués voire tirés au sort après trois matchs nuls. Cette règle du tirage au sort après trois matchs nuls a été instaurée en 1964 à la suite du marathon qui oppose le Racing Club Agathois et l'AS Pierrots Vauban : quatre matchs pour départager ces deux formations. Le 10 mai 1967 après trois matchs nuls en demi-finales, l'Olympique lyonnais et l'AS Angoulême sont départagés à la pièce pour accéder en finale (l'OL remporte le pile ou face). Avec l'instauration de la formule en aller-retour, un match d'appui est instauré pour départager deux formations à égalité. Dès les seizièmes de finale de l'édition 1968-1969, le cas se présente avec les oppositions Évreux - Bollène et Stade Saint-Germain - Étoile sportive La Ciotat. Les séries de tirs au but sont introduites en 1970. En trente-deuxièmes de finale de l'édition 1970-1971, le Red Star et le RC Strasbourg se qualifient aux tirs au but à l'issue du match à rejouer. La règle du match à rejouer en cas d'égalité reste en application jusqu'en 1975 mais ne concerne plus que les trente-deuxièmes de finale car les autres tours se jouent en aller-retour.

Traditionnellement, les finales de la Coupe de France se disputent à Paris ou dans sa banlieue. Depuis 1918, sept enceintes parisiennes ont accueilli au moins une finale : Stade de la Rue Olivier-de-Serres, Parc des Princes (dans ses trois configurations), Stade Bergeyre et Stade Pershing à Paris, Stade olympique Yves-du-Manoir à Colombes, Stade Bauer à Saint-Ouen et Stade de France à Saint-Denis. Là aussi, le principe du match à rejouer en cas d'égalité reste longtemps la règle. La première finale disputée sans possibilité de match à rejouer est celle de 1982 en raison de la tenue de la Coupe du monde 1982 quelques jours plus tard. Cette finale ne délivre pas de vainqueur après 120 minutes de jeu et une série de tirs au but désigne le vainqueur. À titre exceptionnel, les demi-finales de cette édition ont même été jouées sur un seul match et sur terrain neutre afin d'alléger le calendrier. Dès la saison suivante la coupe retrouve sa formule normale avec possibilité de matchs aller-retour en demi-finales et possibilité de match à rejouer en finale. La possibilité de finale à rejouer est définitivement abandonnée en 1986 et les éditions 1988, 1997, 2001 et 2007 s'achèvent par des séries de tirs au but.

Les rencontres opposant les professionnels et les amateurs produisent régulièrement des surprises mettant alors

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