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Fiche De Lecture Sur Le Livre « 80% Au Bac... Et Après ? » De Stéphane Beaud

Mémoire : Fiche De Lecture Sur Le Livre « 80% Au Bac... Et Après ? » De Stéphane Beaud. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Décembre 2012  •  1 636 Mots (7 Pages)  •  3 990 Vues

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Stéphane Beaud est un sociologue né en 1958 à Annecy. Il est Maître de conférences dans cette spécialité à l’université de Nantes. Il est de plus en délégation de recherche au CNRS et chercheur associé au laboratoire de sciences sociales de l’école normale supérieure, il est enfin membre du comité de rédaction de la revue « Genèse, Sciences sociales et Histoire ». Il s’intéresse notamment à plusieurs thèmes de recherche tels que : le groupe ouvrier, les effets sociaux de l’allongement de la scolarité, l’identité sociale des enfants d’ouvriers.

Son œuvre « 80% au bac… Et après ? » Représente une enquête d’une dizaine d’année dans la ville de Granvelle, plus précisément dans le quartier ouvrier de Gercourt dans l’Est de la France. Sa recherche est partie de l’objectif lancé par l’Education nationale en 1985 d’amener 80% d’une classe d’âge au baccalauréat.

Il va donc commencer par interviewer quelques élèves de la première génération qui est censé faire parti de ce nouveau régime « 80% au bac »

Dans ce livre, il s’intéresse dans un premier temps au collège. Ce lieu, accueillant les jeunes du « bloc » en majeur parti, est un lieu renfermé, tous les élèves se connaissent. Ils y sont comme au quartier, les professeurs les « couvent » et le climat y est paisible. Leurs collèges, c’est leurs fiertés, pas question de le critiquer. Le fait qu’ils se connaissent et s’y sentent bien vient aussi du fait que ces élèves habitent dans le même coin, appartiennent donc à la même classe sociale. Ce qui fait que dans les collèges classé comme « ZEP », ils arrivent très vite à identifier les différences, c'est-à-dire les personnes n’appartenant pas à la même classe sociale qu’eux « Les fils d’ouvrier ». Il va suivre ces élève jusqu’à leurs passage au lycée, où deux choix leurs sont imposés : Le lycée général ou le lycée professionnel, Stéphane va nous expliquer leurs choix, quelle en sont les influence, les causes, et la pression qui ce choix pèse sur certains élèves issus de quartier populaire et donc de la classe ouvrière. Nous y reviendront en détails lors de la description du chapitre.

Il s’intéresse ensuite à l’enseignement en faculté. Il va suivre un groupe de quatre amis du même quartier inscrits en AES à la fac. Ce passage est encore un grand changement de leurs habitudes du lycée. Stéphane Beaud va ainsi observer leurs premières années de fac, le passage des examens qui leurs est particulièrement difficile et le quasi échec de leurs études.

Beaud parle pour finir du passage entre la fin des études et le début de leurs vies professionnelles marquées par leurs échecs aux concours administratifs. Ces échecs entrainent leurs entrées dans un parcours professionnel marqué par des emplois précaires et pour certains le retour à l’usine qu’ils ont toujours redoutés.

Etude de la partie « collégien de ZEP, lycéens de première génération »

Pages 43 à 72

Stéphane Beaud s’est intéressé aux élèves du quartier de Granvelle, qui fréquente l’école « Boris Vian » situé au cœur du même quartier et classé en ZEP. Ce quartier réunis d’un côté et majoritairement les élèves qui habitent les « blocs » issus de famille ouvrières et de l’autre ceux « du bas » habitant les zones pavillonnaires.

Les collèges en ZEP et l’ambiance familière qui y règne qui freine l’esprit studieux.

Les collégiens prennent leur école pour leur second quartier, leur second refuge. C’est un lieu clos ou ils connaissent tous, ou ils sont soudés grâce à leurs similitudes sociales ce qui les écarte du jugement et des discriminations. Leur collège, c’est leur fierté. Ils y sont comme couvé et encore dépendant de leurs professeurs.

Selon les statistiques, les résultats au BEPC sont négatif (50% l’obtiennent). Les enfants du bloc sont les plus nombreux, les enfants du bas sont donc minoritaire et subissent le mauvais comportement de leurs camarades venues des quartiers populaires (violences physique et verbale, vols…). Parmi les problèmes que rencontrent ces ZEP, il y a aussi celui des conflits professeur/élèves Les Conseillers principaux d’éducation y sont souvent très difficilement débordés. Les élèves s’y sentent malgré tout très bien et confortablement insérés. De même que quand ils entrent au lycée la plupart des élèves de Granvelle regrettent les heureuses années du collège, où ils avaient le soutient de leurs professeurs et leurs amis du quartier à leurs côtés au quotidiens.

Les conditions de vie des élèves de Granville jouent en la défaveur de leur scolarité. En effet, beaucoup n’ont pas de chambre à eux, ils vivent dans des appartements surpeuplées, l’extérieur est bruyant. Certains se contraignent même à écouter en classe très attentivement et emmagasiner le plus d’informations possible pour ne pas avoir à travailler chez eux.

Les élèves des collèges en ZEP se rendent comptent en entrant au lycée du niveau d’évaluation très faible dont leurs travaux faisais l’objet. Ce qui leurs pause problème au lycée car le niveau leurs parait plus difficile que les élèves venues de collèges

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