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Fiche lecture 80% au bac.... et après

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Par   •  6 Novembre 2019  •  Fiche de lecture  •  1 265 Mots (6 Pages)  •  726 Vues

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DAFAOUI Zakaria

L1 G1 Sociologie

FICHE LECTURE :

« 80 % Au Bac… et après ? Les enfants de la démocratisation sociale » de Stéphane Beaud (2002)

I .

Stéphane Beaud, né en 1958 à Annecy, est un sociologue français qui travaille, encore aujourd’hui, principalement sur les évolutions des milieux populaires.

En 1995 il prend comme sujet de thèse « les destinés ouvrières » sur la région de Schaux-Montbéliard, et sort ensuite plusieurs ouvrages comme par exemple :

  • Violences urbaines, violence sociale : genèse des nouvelles classes dangereuses, en collaboration avec Michel Pialoux (2003).
  • Traîtres à la nation ? Un autre regard sur la grève des Bleus en Afrique du Sud, en collaboration avec Philippe Guimard (2011).
  • La France des Belhoumi : Portraits de famille 1977-2017 (2018).

Il a été professeur à l’Université de Nantes, à Paris et actuellement il enseigne à l’Université de Poitiers.

II.

Dans cet extrait un portrait de groupe est présenté en premier lieu, il introduit les 4 étudiants observées au cours de leurs première année d’Université, il raconte leur parcours, leur lieu de résidence, les études faites, la classe sociale des familles et leur origine.

Les 5 étudiants sont des amis qui ont grandi dans le même quartier HLM, à Granvelle, qui ont été dans le même lycée, et dont les familles font partie de la même classe sociale, à coté de ça plusieurs différences sont présentes comme la nationalité des individus et leurs positionnement dans le quartier.

En 1992, S.Beaud, à pu accompagner ces quatre étudiants durant l’année 1992-1993, et essaye de cercler les conditions sociales du travail universitaire.

En effet, il analyse l’évolution du travail des étudiants durant leur révisions et les faits et gestes de chaque un. Cet article essaye de démontrer qu’il y a un rapport dominé aux études et un enracinent protecteur dans le quartier chez les étudiants des « cités ».

III.

Les méthodes employés par l’auteur sont les plusieurs observations qu’il fait, les entretiens avec les étudiants et les questionnaires.

IV.

La fac par defaut et le choix de la proximité

Dans un premier lieu, Stephane Beaud, s’intéresse au fait que les quatre étudiants aurait préféré faire des études plus courtes de type BTS, mais n’ont pas été acceptes sauf Nassim qui est resté trois semaines, pour ensuite quitter car il ne supportait pas l’éloignement de son quartier.

Au mois d’octobre 1992, les quatre étudiants se retrouvent à l’université en DEUG, sans autres choix possibles, ils définissent l’université comme une « roue de secours ».

Suite aux rumeurs entendus dans le quartier par les autres étudiants, le choix de la faculté n’est quasiment pas envisagé par les étudiants, l’université, avec son « faux rythme »  est souvent comparée aux DUT ou aux BTS, qui demande une mono-activité scolaire pendant un long temps.

Il constate notamment que certaines filles ont préféré s’inscrire dans une université situé a 100km de leur lieux de résidence pour échapper au contrôle social du quartier, à l’inverse les garçons préfèrent rester proche du lieu de résidence. Dans ce cas en particulier Ferhat base son choix d’université sur des points matériels, comme le fait de ne pas payer de loyer en étant chez sa famille, et pouvoir garder l’argent comme argent de poche.

Pour augmenter les économies, les quatre étudiants possèdent deux voitures et s’arrangent pour remplir l’une des deux, l’option des transports en communs ne s’est pas posé car c’est plus chère et car le trajet en voiture est un moment de partage et représente un bon moment.

Au début de l’année les étudiants ont été assidus mais au fil du temps ils ont fini par faire des absences, sauf en TD où ils ont été assidus jusqu’à la fin de l’année.

La perte des repères 

En second lieu, l’auteur revient sur la position géographique de l’université qui se trouve : « dans un vieux battement refait a neuf, dans le centre de la vieille ville », la plus part des étudiants vivent dans la zone urbaine autour et viennent des classes B et G des lycée de la région ce qui permet une certaine homogénéité.

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