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Dossier Economie sur le ski alpin

Dissertation : Dossier Economie sur le ski alpin. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Avril 2018  •  Dissertation  •  5 145 Mots (21 Pages)  •  398 Vues

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CHAPITRE 3 : LES POLITIQUES ECONOMIQUES :

« De quelle(s) manière(s) les politiques économiques, mises en place en France depuis les années 1970, ont-elles contribué à redéfinir les enjeux économiques du ski alpin et à en faire évoluer la pratique sportive ? »

Comment l’économie de la France et de « L’or Blanc » ont-t-elles influencé la pratique du ski alpin ?

Introduction :

        Depuis peu, la France retrouve une santé économique prometteuse et l’élection d’Emmanuel Macron risque de chambouler les politiques économiques instaurées lors des précédents quinquennats. Si nous établissons un rapide résumé de notre économie nous pouvons constater que notre dette est colossale mais cependant l’année 2017 fut prolifique pour la croissance économique qui se rapproche des 2%, ce qui n’était pas arrivé depuis quelques années. Cette croissance est dû à une demande intérieur importante puisqu’elle participe pour 1,9 point au PIB de l’année. Cependant notre commerce extérieur a du mal à être performant du fait d’une balance commerciale déséquilibré et un taux de chômage toujours bien trop important pour l’une des 10 plus grosses puissances mondiales.

        Pour cela Mr. Macron souhaite tendre vers un équilibre budgétaire, une augmentation de la compétitivité des entreprises et simplification du code du travail qui vient de commencé… Traditionnellement, les économistes ont différencié les politiques conjoncturelles des politiques structurelles. L’une basée sur le court terme et la seconde sur des mesures de long terme. La politique conjoncturelle regroupe l’ensemble des mesures de politique économique visant à agir sur l’économie à court et moyen terme et à rétablir les grands équilibres liés à l’emploi, l’inflation et la croissance. De son côté, la politique structurelle a pour objectif de modifier en profondeur et sur le long terme la productivité de l’économie. L’innovation et les investissements sont donc privilégiés.

L’économie du ski alpin est un domaine ou l’on ne connaît pas la crise. Même si elle a subi ces dernières années une légère baisse du chiffres d’affaires, les différents acteurs se portent toujours aussi bien. La France tient, par sa géographie et ses infrastructures, une place remarquable dans le secteur du ski. Le domaine skiable français est le plus vaste d'Europe, les 286 stations de ski françaises situées en zone massifs disposent, sur 453 domaines skiables, de 3 700 remontées mécaniques sur les 26 700 recensées dans le monde. Au premier rang mondial en termes d'équipement, la France compte, en outre, 14 stations majeures sur les 48 reconnues comme telles dans le monde. Elle possède de nombreux atouts qui facilitent la performance du secteur. Cependant ce n’est pas que ces avantages qui amènent à cette réussite mais la gestion et les différentes politiques appliquées aux cours de ses 50 dernières années.

Donc nous allons analyser les différentes politiques économiques de la France de 1970 à nos jours afin d’en tirer un bilan et nous le corrélerons avec l’économie du ski (tourisme et haut niveau sportif) afin d’en envisager une projection future.

Chapitre 1 : L’économie de la France depuis 1970 :

  1. Une crise mondiale en 1973 : un climat économique difficile :

Dans les années 50 à 60, le pétrole abondant et bon marché permet, pour la plupart des pays industrialisés, une croissance économique importante. Cependant le conflit israélo-palestiniens dans les années 70 provoque le premier choc pétrolier de l’histoire.

S’en suivront deux autres (1979 et 2008). L’OPEP (organisation des pays exportateurs de pétrole) formée en 1960 décide l’augmentation de 70% des prix du baril et la réduction de 5% de la production pétrolière. A l’échelle mondiale, ce choc pétrolier a entraîné un fort ralentissement de la croissance. Une spirale négative s’amorce, à travers laquelle les ménages consomment moins, ce qui entraîne une diminution de la production des entreprises. On observe alors une forte augmentation du chômage. De leur côté les gouvernements essaient d’amortir les effets du choc en creusant leur déficit budgétaire. Une période de « stagflation » alliant augmentation des prix et faible croissance s’installe.

  1. Un premier choc pétrolier et ses conséquences :

Les répercussions du 1er choc pétrolier sur la France ont été nombreuses. A l’image de l’ensemble des pays du monde, la croissance économique française a fortement ralenti. Une baisse de 59% pour atteindre +2,2%. Anciennement portée pour l’essentiel par les activités industrielles le choc pétrolier de 1973 a modifié les sources de la progression du PIB. La croissance s’est alors reposée sur la valeur ajoutée dégagée par les services marchands.

        La productivité horaire du travail est un élément supplémentaire impacté par le 1er choc pétrolier. Selon l’INSEE, les gains de productivité horaire du travail sont passés de +5,6% par an à une moyenne de +3% par an. Le secteur industriel est celui qui a subi la plus importante dépréciation. L’industrie voit sa valeur ajoutée fondre. Le taux de marge baisse de 20% entre 1974 et 1981. Cette baisse de marge s’explique par une hausse des matières premières et une hausse des coûts salariaux. Les salaires en cette période de faible chômage sont en effet indexés sur la hausse des prix. Les prix de vente de l’industrie augmentent sensiblement alimentant ainsi pour partie l’inflation, mais pas assez pour couvrir l’ensemble de leurs hausses de coûts. L’inflation s’envole passant de 6,2% par an en 1972 pour atteindre 13,7% en 1974. La relative protection du marché français, la hausse des coûts de l’énergie et l’indexation des salaires alimentent cette spirale inflationniste également soutenue par le désir des français de s’équiper dans les nouveaux biens d’équipement. La France est entrée dans le cercle vicieux inflationniste.

        L’inflation est aujourd’hui maîtrisée, parce que le pétrole n’est plus prépondérant. Les efforts de réduction de consommation, la production d’énergies alternatives et la baisse du coût du baril ont retiré un élément moteur de la spirale inflationniste. Par ailleurs, le marché s’est globalisé et la concurrence des produits manufacturés importés impose une modération des prix à la consommation. Enfin, les entreprises n’augmentent plus les salaires en fonction de la hausse des prix profitant de l’abondance de main d’œuvre.

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