Cours de microéconomie

Analyse Microéconomique

 Chapitre 1 : Les fondements de la microéconomie : réalité et équilibre

Les bases de la microéconomique : théorie néoclassique.

Cour théorique appliquée

Théorie = représentation simplifiée et abstraite du fonctionnement de l’économie s’oppose à la description. Cependant à force de trop simplifier et de faire abstraction de la réalité la micro peut reconcentrer des limites et perdre du sens (danger)

3 objectifs de la théorie microéconomiques :

• Comprendre les phénomènes économiques (relation entre les grandes variables économique : évolution du prix des matières premières, lien entre salaires et emploie…etc.).
• Prévoir les phénomènes économiques (quel sera le prix du baril de pétrole dans 2 ans ?) la micro a un caractère prospectif ou opérationnel.
• Faire des recommandations de politiques économiques. La micro a un caractère normatif (= jugement de valeur, décrire ce qui devrais être). Ce caractère normatif est exclusive à la micro et n’existe pas dans les autres sciences sociales.

Deux grandes propriétés d’une  approche théorique :

• Une théorie ce traduit toujours pars une représentation modéliser (parfois mathématiser) des mécanismes à la source des phénomènes identifiés. Ces modèles sont beaucoup plus mathématisés dans la science économique.
• Tout théories repose sur des hypothèses = principe de simplification de la réalité, elles sont cruciales dans l’élaboration, la compréhension ou dans le critique d’une théorie économique.

La microéconomie propose une double théorie que l’on retrouve dans toutes les sciences sociales :

• Théorie de l’action : Comment les individus agissent-ils dans leurs choix économiques ?  Réponse classique des économistes : l’intérêt personnelle.

• Théorie de la coordination : Comment les actions individuelles se coordonnent-elles ?  Réponse classique des économistes : si le marché fonctionne bien il peut coordonner les actions individuelles (mécanisme de coordination).

1° Mise en perspective historique

1871  (Jevons et Menger), naissance de la micro et mouvement néoclassique  (néo = nouveaux) marque une continuité et à la fois rupture avec le mouvement classique. La Continuité se trouve au niveau de la philosophe politique libérales, l’intérêt individuel est le ciment de la société, seul le marché permet de respecter et de garantir cet intérêt individuel (Smith, concept de la main invisibles : autorégulation du marché cependant concept flou et peut scientifique). Les néoclassiques vont gardez ce concept de main invisible en « durcissant » la théorie pour la crédibiliser. Ils vont déconstruire le concept théorique néoclassique (théorie valeur-travail) et marquer donc une rupture en proposant une nouvelle théorie.

Théorie de la valeur : expliquer la valeur (le prix) des marchandises.

Smith fait une distinction : Toutes les marchandises ont deux valeur une valeur d’usage (U), ce que vaut en bien en temps qu’il est consommé et utilisé et une valeur d’échange, le prix (P). Après cette distinction, il pose un paradoxe, il prend deux marchandises :

• EAU : (U) >>0 et (P) <<0
• DIAMANT : (U) <<0 et (P)>>0

Conclusion de Smith, la valeur d’usage n’explique pas la valeur d’échange, il n’y a aucune relation entre la valeur d’échange et ma valeur d’usage.

Pour Smith la richesse économique est exclusif du à la valeur d’échange, la valeur d’usage n’a aucun intérêt, abandon de (U). Ce qui explique donc (P) c’est la quantité d travail incorporé à la production de la marchandise.

On insiste sur le rôle de l’offre dans la mise en place du prix.

Résolution du paradoxe par Jevons et Menger en soulevant une erreur de Smith dans le paradoxe : (U) n’est pas intrinsèque et doit s’apprécier par rapport au quantité déjà disponible. 

• Verre d’eau au bord d’une rivière : (U) = 0, (P) = 0.
• Verre d’eau Sahara : (U)>> 0, (P) >>0.

L’utilité considérée à la marge (contenu des quantités disponibles) influence étroitement la valeur d’échange. La théorie de Smith est donc erronée.

Conclusion : les néoclassiques proposent une philosophie plutôt libérale (promotion de l’économie de marché) au niveau théorique avec la valeur utilité.

Cependant il y’a un problème avec Jevons et Menger, ils étudient la valeur a quantité donnée. Pas de théorie déterminant la quantité disponible.

Comment se détermine la quantité (Q) ? Pas de réponse chez les marginalistes, il faudra attendre les écrits de Walras 1874 et Marshall 1890 pour répondre à cette question.

Réponse : les prix et les quantité sont fixés en même temps ils résultent de la confrontation d’une offre et d’une demande elles même déterminées selon les principes marginalistes.

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