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Le grec ancien

Commentaire de texte : Le grec ancien. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  19 Septembre 2014  •  Commentaire de texte  •  448 Mots (2 Pages)  •  780 Vues

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Le grec ancien est l’étape historique de la langue grecque qui s'étend du ixe au ive siècle av. J.-C..

À l’origine, il existait une grande variété de dialectes, regroupés en quatre groupes : arcado-cypriote, occidental, éolien et ionien-attique. Parler du grec ancien n’a pas grand sens si l’on veut se référer à un des idiomes antiques : dans les faits, cependant, le grec ancien désigne l’attique (dialecte du groupe ionien-attique), langue de l’Athènes antique. C'est en effet la langue dans laquelle est écrite la majorité de la littérature grecque classique. Pendant la période hellénistique et le brassage des populations hellénophones en résultant, la koinè, langue commune (c’est le sens de l'adjectif κοινός/koinós) issue de plusieurs dialectes du groupe ionien-attique, s'est progressivement imposée au détriment de l’utilisation des dialectes, devenant ainsi la lingua franca de l’Antiquité, en concurrence avec le latin. La koinè est ensuite devenue langue officielle de l’Empire romain d'Orient, avant de continuer d’évoluer pour donner naissance au grec moderne d’aujourd’hui.La première forme d'écriture attestée pour noter un dialecte grec est le linéaire B, un syllabaire sans rapport avec l'alphabet grec, servant à transcrire une forme archaïque d'un dialecte arcado-cypriote utilisé en Grèce continentale et en Crète entre environ -1550 et -1200. Entre -800 et -200, une écriture proche, le syllabaire cypriote, a été utilisée à Chypre pour transcrire du grec et de l'étéo-chypriote (une langue non indo-européenne partiellement déchiffrée, apparentée à l'étéo-lemnien et à l'étrusque). Ce syllabaire pourrait descendre du cypro-minoéen (voir plus bas).

Des écritures plus anciennes que le linéaire B et le cypriote ont existé en Grèce, mais n'ont vraisemblablement pas servi à noter du grec :

le linéaire A (entre -1800 et -1450, en Crète et dans des îles égéennes) ;

le crétois hiéroglyphique (entre -1750 et -1600, en Crète) ;

le disque de Phaistos (datation discutée) comporte une écriture sans autre exemple ;

le cypro-minoéen, quelquefois appelé linéaire C, (entre -1500 et -1200, à Chypre), peut-être dérivé du linéaire A ; ce syllabaire servait probablement à noter une forme primitive d'étéo-chypriote.

Toutes ces écritures étaient vraisemblablement de nature syllabique.

C'est ensuite l'alphabet grec, hérité des Phéniciens et de leur alphabet, qui a été utilisé sous différentes versions (dites épichoriques) à partir du ixe siècle av. J.-C. ou du viiie siècle av. J.-C. puis a été normalisé et imposé au reste du monde hellénophone par Athènes en -403. En ajoutant des voyelles à cet abjad sémitique, les Grecs sont les inventeurs des alphabets occidentaux. En effet, emprunté par les Étrusques (cf. Alphabet étrusque), qui l'ont transmis aux Romains, il a donné naissance à l'alphabet latin, mais aussi, sans passer par les Étrusques, à l'alphabet gotique, à l'alphabet cyrillique, à l'alphabet copte…

L'histoire

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