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Entreprise et mondialisation

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Par   •  15 Décembre 2017  •  Cours  •  4 228 Mots (17 Pages)  •  1 765 Vues

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Introduction

Les entreprises sont des acteurs majeurs des relations économiques internationales (REI). En économie politique internationale (EPI), des acteurs comme Strange tentent d’évaluer le pouvoir structurel (=capacité des acteurs à déterminer, façonner la structure dans laquelle ils évoluent) de ces acteurs dans les REI. Comment elles influent ? Sur quelles structures ?

Selon Strange, l’économie mondiale a 4 grandes structures : la production, la finance, le savoir et la sécurité. Il montre que dans la production et la finance, on constate un essor des FTN qui dominent ces structures.

On va ici s’intéresser aux stratégies d’implantation des firmes à l’étranger. Pourquoi choisir une stratégie de fusion ou d’intégration ? Quelles en sont les conséquences ? Comment s’adaptent-elles à l’évolution du contexte international ?

Chapitre 1 : Mondialisation : intensification, intégration, instabilité et positionnement des acteurs

Historique et définition de la mondialisation :

On désigne le processus d’intégration économique entre les pays accompagné d’une croissance des flux économiques, migratoires, d’informations… Nous sommes à la seconde vague de la mondialisation.

On remarque l’existence de 2 phases de mondialisation :

→ Première vague de 1850 à 1914. S.Berger décrit dans son livre la première vague de mondialisation, selon elle la colonisation a induit des relations entre les métropoles et les villes colonisées (bien qu’elles soient asymétriques), il y a aussi de fait des investissements de capitaux. Ensuite, la révolution industrielle a été le second moteur de cette 1ère vague de Mondialisation, puisqu’elle a entrainé la baisse des couts de transports etc. A cette époque, l’UE et les USA sont dans un vrai processus de mondialisation, ils débutent de vrais échanges en flux de capitaux, de B&S, mais aussi humains. Entre 2014 et 2015 on constate une légère chute de la croissance du commerce international (CI).

→ Deuxième vague qui a débuté en 1950 (au lendemain de la 2nde GM), il y a eu un arrêt temporaire de la mondialisation durant l’entre deux-guerres.

Enfin, il existe d’autres facteurs de la mondialisation :

→ Les innovations technologiques et financières ont permis d’accélérer les transports, les communications tout en réduisant les coûts. Pour la finance, ces innovations ont permis l’interconnexion des places financières (on parle d’unité de lieu), mais aussi le fonctionnement continu des marchés financiers.

→ Les changements pô du 20ième siècle ont aussi permis d’accélérer la mondialisation (chute mur de Berlin, fin du système soviétique, adhésion de la Chine à l’OMC en 2001).

→ L’ensemble des nouvelles pô économiques favorisant le libre-échange ou l’élimination des restrictions aux flux, telle que la création de l’OMC (auparavant GATT), accords bilatéraux, politique des 3 D…

Selon Siroen, dans cette seconde vague de mondialisation, on a 2 formes dominantes :

→ Une M internationale où les relations économiques sont caractérisées par une interdépendance entre les nations)

→ Une M globale/globalisation qui débute à partir des années 80, elle désigne le phénomène d’intégration économique avec la réorganisation des activités productives au niveau mondial, un effacement des frontières, ainsi qu’une convergence des structures nationales vers une structure mondialement intégrée).

Ce phénomène de globalisation financière se traduit par une augmentation du montant de la balance des paiements des pays.

I- Intensification de l’ouverture internationale

Pour le CI, on peut mettre en évidence 3 grandes tendances :

Jusqu’à la crise des subprimes, la croissance du CI était supérieure à celle du PIB mondial. Mais depuis la crise, on s’aperçoit que le CI croit environ à la même vitesse que le PIB mondial. Pourquoi ? Car augmentation des couts salariaux dans les pays émergents par exemple. Le CI est extrêmement sensible à la conjoncture internationale.

On constate une part importante des produits manufacturés dans le CI. Enfin, polarisation sur les pôles de la Triade.

Certains pays sont marginalisés du CI, commerce de complémentarité, ils exportent leurs produits primaires et importent des produits manufacturés.

II- Intégration

IDE = selon le FMI, un IDE est défini comme un investissement qui implique une relation à long terme, reflétant ainsi un intérêt durable et un contrôle d’une entité résidente dans une économie sur une entité résidente dans une économie différente de celle de l’investisseur.

Ils se composent en 2 modalités :

→ L’investissement en K social : les Investissements greenfield (cad les I ex nihilo = nouvelle unité de production à l’étranger) l’extension des capacités de filiales préexistantes (investissement brownfield) + les fusions et acquisitions. Le FMI fixe une norme à 10% du K ou des droits de vote d’une entreprise étrangère existante pour effectuer un IDE.

→ Les autres opérations : les prêts ou les emprunts à CT ou LT ainsi que les produits réinvestis. Au fil des ans, on remarque que cette modalité a été prépondérante, mais elle ne mesure pas la capacité productive.

Les IDE reflètent mieux la réalité productive !

Les prêts intra-groupes et les bénéfices réinvestis sont très importants, ainsi que les entités à vocation spéciales (EVS, filiales de financement/société de holding/société relais qui n’ont pas ou peu de personnel n’exerçant pas d’activité productive cherche une optimisation fiscale pour les entreprises mères) centralisant à l’étranger les opérations financières sont 2 problèmes.

Pour résoudre ce problème, le FMI et l’OCDE ont proposé une nouvelle comptabilisation des IDE et ont ainsi édités une nouvelle balance des paiements mondiales (6ième édition en 2009) où il recommande d’appliquer le principe directionnel étendu (à savoir reclasser les flux intra-groupes en fonction de la résidence de la maison mère), autre recommandation est que les banques enregistre tous les prêts entre les différentes filiales dans

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