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Comparaison des modèles de GRH des pays suivants :le Japon, le Canada et l’Allemagne.

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Par   •  16 Juin 2017  •  Dissertation  •  4 416 Mots (18 Pages)  •  1 606 Vues

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Comparaison des modèles de GRH des pays suivants :

le Japon, le Canada et l’Allemagne.

La gestion des ressources humaines est sans aucun doute une notion qui est méconnue de plusieurs. La majorité des gens la voit comme étant généralement commune d’une entreprise à une autre. Par contre, en analysant en profondeur les différentes entreprises, nous pouvons voir que la gestion des ressources humaines peut prendre un nombre important de modèles. Ceux-ci peuvent avoir une certaine tendance tout dépend de l’environnement dans lequel les entreprises se développent. Il est incontestable que l’un des critères qui influencent le type de modèle qu’une entreprise utilise est le pays dans lequel l’entreprise va se développer. Nous allons pouvoir prendre conscience de certaines de ces différences en observant les modèles présents dans différents pays. Nous verrons donc les modèles dominants au Japon, au Canada ainsi qu’en Allemagne plus précisément en observant : le recrutement et la sélection du personnel; la formation initiale et la formation continue; la mobilité et le système d’emploi; l’organisation du travail; les ressembles et les différences, les avantages et les inconvénients ainsi que la diversité des stratégies en matière de GRH et nous terminerons par une réflexion sur les principaux attraits de ces modèles.

Le recrutement et la sélection du personnel

Dans le cas du Japon, l’emploi à long terme est une des caractéristiques principales, ce qui veut dire que le processus de recrutement et de sélection du personnel y revêt une grande importance. En effet, les dirigeants d’entreprises japonaises sont très paternalistes et considèrent leurs employés comme leur famille. Le recrutement vise donc l’emploi à long terme et même, à vie. La sélection du personnel est très importante au Japon alors les processus pour ce faire sont très minutieux. Le recrutement se fait au mois d’avril et on embauche des gens sortant de l’université. Les grandes entreprises tendent à favoriser une certaine homogénéité dans leur main-d’œuvre, ce qui veut dire qu’elles embaucheront plutôt des gens de même sexe et appartenant au même groupe d’âge. Ceci est dans le but de favoriser l’esprit de famille, les liens de confiance et diminuer ainsi les problèmes de communication. Par le processus de sélection, les entreprises japonaises cherchent des candidats qui possèdent des valeurs qui correspondent aux leurs. Les aptitudes sociales, la volonté et la capacité d’apprendre ainsi que la capacité à travailler en équipe sont les principales caractéristiques recherchées chez les candidats. Elles sont considérées plus importantes que les connaissances que les candidats peuvent posséder. La raison pour ceci est que l’entreprise fournira la formation particulière à ses employés, ils n’ont donc besoin que d’une formation de base. Les candidats embauchés à l’externe amorcent leur carrière au bas de l’échelle de l’entreprise et peuvent par la suite gravir les échelons en obtenant des promotions.

Le Canada est un pays dans lequel nous retrouvons un grand bassin en ce qui concerne la main-d’œuvre et nous y retrouvons, par le fait même, un taux de chômage assez élevé. Ces deux situations font en sorte que les entreprises qui opèrent au Canada ne sont pas appelées à développer une stratégie très élaborée et à intégrer des politiques pour ce qui est du recrutement et dans la sélection de son personnel. Par contre, il est tout autrement dans certains domaines tels que dans le secteur de la santé et dans celui des finances. Il s’agit de domaines pour lesquels il y a un coût de formation élevé et sans aucun doute une moins grande disponibilité de main-d’œuvre. À ce moment-là, les entreprises se doivent de planifier dans le but de retrouver les employés qui pourront combler les postes qui sont plus spécialisés.

Maintenant, parlons de l’Allemagne. Le système de relations industrielles de l’Allemagne est plutôt particulier. Plusieurs acteurs y tiennent un rôle important. Il y a les syndicats, les conseils d’entreprise (pour celles qui ont plus de 5 employés), les chambres de commerce, les établissements de formation professionnelle, l’État et bien sûr, les entreprises et leurs dirigeants. Le système dual de formation joue un grand rôle dans le recrutement du personnel. Ce système est géré par l’État, les syndicats et les chambres de commerce. Les conseils d’entreprise y participent également. Il est important pour les entreprises de choisir de façon minutieuse leurs stagiaires afin de déterminer si ceux-ci pourront être embauchés de façon permanente à la suite de leur stage. D’une part, les employeurs doivent démontrer que l’accès à l’emploi permanent est possible dans leur entreprise et, d’autre part, les élèves ont tout intérêt à avoir les meilleures notes possible afin d’avoir plus de choix quand il est temps de sélectionner une entreprise pour y faire un stage.

La formation initiale et la formation continue

Tel que nous l’avons mentionné précédemment, au Japon, les entreprises embauchent des candidats sortants de l’école et n’ayant donc pas d’expérience. Ceux-ci commencent donc au bas de l’échelle de l’entreprise avec des tâches plus faciles et graduellement pourront évoluer et être assignés à des tâches plus difficiles. L’affectation aux tâches se fait donc en fonction des compétences des employés. Ces compétences seront acquises par la formation sur le tas, en entreprise. Par contre, la formation sur le tas ou « on-the job training » au Japon est bien différente de celle que nous connaissons au Canada. Au Japon, ce type de formation représente le principal véhicule de transfert des compétences. Elle n’est pas donnée de façon informelle, mais suivant une méthode structurée. Elle fait partie intégrante d’un cheminement de carrière accessible à la fois aux cols bleus et aux cols blancs. Le cheminement d’acquisition de compétences se fait à l’aide d’un mentor. Un employé expérimenté est alors appelé à accompagner et à évaluer l’employé en formation. Certaines entreprises font aussi affaire avec des universités et d’autres établissements d’enseignement pour combler leurs besoins en matière de formation. Cependant, dans la plupart des cas, la formation sur le tas demeure la solution privilégiée en termes de formation.

Pour ce qui est de la formation, au Canada, l’État joue un rôle de premier plan dans ce domaine puisqu’elle est principalement fournie et assurée par le système d’éducation.

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