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L'invisibilité des femmes et la charge mentale

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Par   •  28 Mars 2020  •  Dissertation  •  3 986 Mots (16 Pages)  •  545 Vues

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L’invisibilité du travail des femmes et la charge mentale

 

 

  

 

Marissa Arseneau Malenfant (A00188479)

 

 

 

 

Secteur des sciences sociales

Université de Moncton – Campus de Moncton

 

 

 

 

 

  

Travail remis à Monique BRIDEAU

Dans le cadre du cours SOCI 2220 : Sociologie du Genre

12 décembre 2019

                                                            TABLE DES MATIÈRES                

Page Titre………………………………………………………………………..1

Table des matières……………………………………………………………....2

Introduction……………………………………………………………………..3

 

Développement………………………………………………………………….4

 

                Partie 1…………………………………………………………………..4

                Partie 2…………………………………………………………………..10

 

Conclusion……………………………………………………………………….13

 

Bibliographie…………………………………………………………………….15






 

  1. INTRODUCTION

Dans le cadre du cours de sociologie du genre, nous devons rédiger un projet se rattachant à une thématique précise. Dans notre cas, nous avons choisi l’invisibilité du travail des femmes et la charge mentale, une situation qui est vraiment trop commune. L’invisibilité du travail des femmes désigne en fait le travail qui n’est pas officiellement reconnu. Il s’agit plus précisément du travail que les femmes exécutent au foyer, ou encore du travail non rémunéré, des parents auprès des enfants et des aidantes ou des aidants auprès de leurs proches. Donc, pour en dire, combien de temps les femmes passent-elles chaque semaine à faire du travail invisible? Combien de temps à jouer les mères parfaites? Les bénévoles? Les femmes idéales? Les stagiaires non rémunérées? Le travail invisible des femmes par exemple, les travaux ménagers, les tâches de proches aidantes, les nouvelles arrivantes qui installent leur famille dans un nouveau pays, le travail domestique mal protégé, etc., tous ont été une grande oubliée de l’histoire. Tout ceci demeure majoritairement effectué par des femmes et si ces tâches n’étaient pas effectuées par celle-ci, c’est toute la société qui serait déstabilisée et désorientée. L’invisibilité du travail des femmes est un phénomène majeur, car une femme « bien », c’est une femme dont il n’y a rien à dire et qu’on ne voit pas. Les femmes sont vues comme les personnes responsables du bien-être de leur famille ou même de leur communauté. Malheureusement, cela est une raison pour laquelle la majorité des emplois affichés pour les femmes, sont, ceux dont l’aspect principal est de prendre soin des autres. Le monde s’attend à ce que les femmes se comportent naturellement comme soignante alors ils ne prennent pas le travail qu’ils font à la maison comme un travail qui devrait être récompensé et ne considère donc pas la possibilité de problème causé par ce métier.

 

II. DÉVELOPPEMENT

PARTIE 1

                Tout d’abord, les femmes au travail sont souvent prises comme, des vendeuses, car en aillant une belle femme sur le visage de l’entreprise ou quel que soit la raison, cela est un objet vendeur pour les clients. Donc, les femmes sont utilisées comme des objets et des produits d’esthétiques. La femme n’a pas nécessairement, encore sa place dans la société. Comme Nadine Ferré nous le présente, « Est-elle donc se vanter, signifiant à la fois matrice, contenu et femme, ou cet objet symbolique dont use, et abuse, le secteur publicitaire, ou bien cet objet politique ouvrant à des discours sur sa capacité à mettre des enfants au monde…» (Ferré, 1). Dans son article, Angelo Soares nous dit que : « L’invisibilité est omniprésente dans les mondes du travail des femmes. L’invisibilité du travail domestique, de la présence des femmes dans les statistiques officielles, des qualifications utilisées dans l’accomplissement du travail, etc. C’est une invisibilité qui ne correspond pas à une non-présence sur le marché du travail, mais plutôt à une non-existence sociale et organisationnelle. » (Soares, 129). Effectivement, les femmes au travail sont par défaut là pour du travail d’utilité et du travail de jugement esthétique afin que ce soit bien fait. 

À vrai dire, il existe plusieurs types d’invisibilité. « Premièrement, l’invisibilité du travail des femmes ». (Soares, 129). Bien que les femmes soient actives sur le marché du travail, les hommes y sont quand même majoritairement. Souvent, nous pouvons observer que les hommes travaillent plutôt dans la sphère publique et les femmes le privé et le domestique. Du côté des emplois des femmes, les salaires sont inférieurs, et les conditions de travail, sont plus pénibles comparer aux emplois des hommes. Les emplois qu’elles occupent sont souvent des emplois nommés “féminins”, car ce sont des emplois qui poussent plus vers le soin de personnes ou spécifiquement soins d’enfants, tâches ménagères, ou dites faciles, etc. 

« Troisièmement, on présentera l’invisibilité des violences au travail faites contre les femmes. » (Soares, 129). La violence fait partie du monde du travail. « La recherche sur les violences au travail est encore embryonnaire, plutôt descriptive et malgré la participation active des femmes dans le marché du travail, il y a très peu de recherches sur les violences faites aux travailleuses, ainsi que sur leurs conséquences pour la santé mentale et physique.» (Soares, 138). Il y a plusieurs types de violences faits au travail envers les femmes et souvent qui ne sont pas nécessairement dénoncés. Nous pouvons voir le harcèlement moral au travail qui inclut des agressions psychologiques et/ou physiques qui sont caractérisées par une durée et une répétition des conduites agressives. La violence que les femmes subissent au travail n’est pas souvent dénoncée, ces femmes vivent dans l’invisibilité et la peur. Par la suite, nous avons deux autres types d’invisibilité soit celle des émotions au travail, « l’invisibilité des émotions au travail, car les femmes occupent massivement les emplois dans le secteur des services qui sollicitent particulièrement un travail émotionnel. » (Soares, 129). Il y a aussi le harcèlement sexuel qui lui comprend tout comportement inopportun, offensant ou non désiré qui a une connotation sexuelle que ce soit de paroles et même de langage non verbal. Finalement, nous trouvons aussi le harcèlement physique au travail qui découle souvent d’une obsession que le harceleur développe envers la femme. Finalement, le harcèlement envers les femmes au milieu de travail peut entraîner plusieurs conséquences.

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