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Les émeutes Urbaines Sont Elles Le Signe Le L'émergence D'un Groupe Social ?

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Par   •  3 Mai 2015  •  747 Mots (3 Pages)  •  1 602 Vues

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Les émeutes urbaines sont-elles le signe de l'émergence d'un groupe social ?

En novembre 2005, une série de violences dans les quartiers défavorisés des grandes villes a rapidement reçu le nom d’« émeutes urbaines ».   Celles-ci sont des formes de violences collective, non-organisées, prenant place généralement dans certaines zones bien particulières des villes (ici, parmi les plus défavorisées des villes françaises, victimes de ségrégation).Entre le 27 octobre et le 17 novembre 2005 des jeunes ont provoqués une série d'émeutes dans deux département de Seine-Saint-Denis et Val-d'Oise, créant ainsi des dégâts matériaux et physiques violents. Les médias décrivent cela comme insurrection sociale ou plus exagéré de « guerre civile ». On peut se demander ce qu’ont en commun ces jeunes qui ont participé à ces événements, ce qui a pu motiver des personnes ne s’étant jamais rencontrées, habitant souvent dans des villes différentes, à se joindre ainsi à une action qui, bien que très peu, voire pas du tout organisée, n’en est pas moins collective. Le groupe sociale est un ensembles d'individus qui partagent des normes et des valeurs et qui entretiennent entre eux des relations sociales importantes. La question est donc de savoir si les participants aux émeutes s’identifient eux-mêmes comme groupe et s’ils sont identifiés ainsi par les autres. Ces émeutes sont-elles le signe de l’émergence d’un groupe social ? Après avoir montré que ces jeunes partagent certains traits objectifs en commun, nous essayerons de souligner que ceux-ci se doublent d’un certain sentiment d’appartenance qui autorise à parler véritablement de groupe social.

I. Des traits communs aux participants aux émeutes

A. Des conditions économiques particulières

Comme le souligne le doc. 2, les quartiers où ont eu lieu les émeutes partagent un certain nombre de traits communs : non seulement ils présentent un type d’habitat relativement identique (ce sont des « zones urbaines sensibles »), mais ils concentrent des catégories sociales assez homogènes, à savoir les plus défavorisées. Ces émeutes doivent donc tout d’abord être rapportées au groupe des classes populaires. S’y ajoute l’existence d’un fort taux de chômage – et donc d’une pauvreté certaine – particulièrement chez les jeunes. On peut ainsi dire qu’ils appartiennent tous aux mêmes catégories sociales.

B. Une même trajectoire

Les émeutiers semblent cependant partager plus que des conditions économiques semblables. Comme le notent les textes 2 et 3, les quartiers concernés concentraient en outre les populations d’origine immigrée. C’est donc une population française mais marquée par la trajectoire migratoire des parents (doc. 3) qui s’est mise en mouvement. On peut d’ailleurs souligner qu’il s’agit des jeunes et non de leurs parents : ce n’est donc pas la migration qui est importante (certains de ces jeunes sont nés en France et sont de nationalité française), mais bien l’ensemble de la trajectoire individuelle, à savoir le fait d’être un « jeune issu de l’immigration

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