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Peut-on dire que les jeunes forment un groupe social?

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Par   •  8 Janvier 2017  •  Dissertation  •  2 111 Mots (9 Pages)  •  14 878 Vues

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Peut-on dire que les jeunes forment un groupe social ?

Avant de répondre à cette question, nous devons d’abord nous interroger sur ce qu’est un groupe social. Un groupe social est un ensemble d’individus possédant des caractéristiques communes liées par des relations directes ou indirectes et ayant conscience de leur appartenance commune. Par exemple, nous pouvons dire qu’une famille est un groupe social car des personnes vivent en communauté, elles possèdent des liens de sang, des liens affectifs, des centres d’intérêt (par exemple, aimer un groupe de musique) et vivent dans un but de faire évoluer positivement leur groupe (belle maison, réussite professionnelle..). Cependant, peut-on dire que les jeunes forment un groupe social ? Dans une première partie, nous verrons comment les jeunes forment-ils des groupes sociaux, mais aussi, comment ces jeunes, au-delà de ces groupes, s’inscrivent dans des réseaux, puis dans une deuxième partie, nous verrons pourquoi cette idée peut être remise en question.

  1. Les jeunes forment un groupe social
  1. Les jeunes : une conformité dans un groupe social

Il existe plusieurs types de groupes sociaux : les groupes primaires, petits groupes qui entretiennent de relations intimes régulières tels que la famille ou les amis et les groupes secondaires qui sont plus importants, qui participent à des buts ou une action commune, dans un club, un syndicat ou même une Nation… Plus ces groupes sont petits, plus les personnes qui les composent vont se ressembler, on parle aussi d’homogénéité. Nous pouvons donc affirmer qu’une très large majorité de jeunes font partie d’un groupe social.  Nous pouvons le voir sur différents plans tels que les styles vestimentaires, capillaires… Mais aussi car ces membres vont partager des normes, qui sont des règles de vie telles que ne pas insulter un ami, et des valeurs, par exemple le respect, qui sont des idéaux collectifs et qui guident les comportements afin de définir des valeurs. Dans ces groupes très rapprochés, la conscience collective est très importante et le groupe en lui-même est souvent plus important que les individus, on appelle cela la solidarité mécanique. Ces groupes ont souvent une liberté individuelle restreinte et si un membre diverge des règles instaurées par le groupe, mais aussi généralement par un « leader », il sera expulsé.  Nous pouvons alors parler de conformisme. Ainsi d’une manière générale, plus les groupes sont grands, plus on parlera alors de solidarité organique. (Nous pouvons donner l’exemple de tous ces jeunes provenant de milieux sociaux très variés se rassemblant sur les réseaux sociaux pour la même cause à la suite des attentats du 13 Novembre dans le but de partager de la colère, de la tristesse et accomplir un hommage collectif. ) Les individus possèdent des caractéristiques communes non-pas parce qu’ils partagent des normes et des valeurs, mais plutôt parce qu’ils sont dépendants les uns des autres, à l’échelle d’une classe d’élèves : ces jeunes ne sont pas réunis par leurs affinités et leurs partages de normes et de valeurs mais pour partager un but commun : tous réussir leurs études. Dans cette classe, chaque élève aura une particularité qu’un autre n’aura pas, (un très fort potentiel en dissertation de SES, ou de la facilité à faire rire), les rendant interdépendant. Certain de ces élèves ne se côtoient uniquement qu’en classe mais forment cependant un groupe social secondaire.  D’une manière générale, les jeunes appartiennent à plusieurs groupes sociaux pouvant s’entrecroiser ou se superposer : par exemple, ils font partie d’un groupe d’amis, d’un groupe de personnes pratiquant un même sport et d’une famille : nous pouvons penser que certains membres de leur famille pratique le même sport, ainsi que certains membres de leur groupe d’amis. Cependant, les jeunes ne se contentent pas d’appartenir à des groupes sociaux, ils sont également inscrits dans des réseaux. Les PCS (Profession et Catégorie Socio-professionnelle) qui classent les personnes actives de France dans différentes catégorie en fonction des points communs entre leurs profession, créant ainsi des groupes sociaux entre chaque catégorie de travailleurs. Ces PCS peuvent également jouer sur la socialisation des jeunes de la façon suivante : d’une manière générale, les enfants possèdent de nombreux points communs avec leurs parents car ils leurs inculquent dès la naissance un apprentissage en fonction de leur éducation, de leurs goûts (musicaux, vestimentaires, etc.) Ce socle d’apprentissage et de socialisation se nomme la socialisation primaire. Ces enfants qui auront alors été formatés en partie grâce aux parents iront tout naturellement créer des liens avec des personnes leur ressemblant sur ces points précédemment cités, généralement où les parents font partie de la même catégorie d’actifs et formeront finalement des groupes sociaux avec ces ressemblances et ces mêmes attirances communes. Nous voyons donc ici que certains groupes sociaux peuvent se créer naturellement en côtoyant des personnes ou se transmettre entre générations de même catégorie socio-professionnelle, cependant, il existe maintenant de nouveaux moyens afin de former des groupes sociaux, ceux-ci sont d’ailleurs, très prisés par les jeunes.

  1. Les jeunes et les réseaux sociaux : une nouvelle stratégie sociale.

Les jeunes constituent des réseaux traditionnels et numériques tels que twitter, snapchat ou tout simplement Facebook. Car rappelons que l’homme, a avant tout  besoin de vivre en communauté (à très grande majorité), dans différents groupes sociaux. Ces réseaux virtuels ressemblent assez aux réseaux réels : il existe plusieurs groupes au sein d’un même groupe, et les jeunes peuvent faire partie d’un groupe très important et ne communiquer régulièrement uniquement avec un petit nombre privilégié des membres de ce réseau. Ces besoins de créer ces réseaux sont avant tout liés à la raison tout justement citée, mais aussi car se cache en chacun d’entre nous, un côté voyeuriste-exhibitionniste, particulièrement chez les jeunes. Ils postent des vidéos, photos, textes afin de se faire valoir auprès des autres ou même parfois pour se faire moquer, pour nourrir un seul but : exhiber sa vie sous le meilleur des angles, afin d’en faire pâlir d’envie certains, et de créer de nouveaux liens sociaux. Cette démarche s’applique particulièrement lorsque les jeunes veulent obtenir grâce à des contacts, des informations pertinentes, et plus important encore, une forme de piston valorisante pour leur avenir. Ces jeunes, au travers des réseaux sociaux, veulent avant tout se socialiser avec d’autres personnes, s’intégrer à un groupe afin d’exister et de créer des liens importants dans l’évolution de leur avenir (connaitre certaines personnes bien placées..). Ainsi, on appellera toutes les relations d’une personne capital social.

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