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COM3030 Travail noté 1

Dissertation : COM3030 Travail noté 1. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Octobre 2018  •  Dissertation  •  869 Mots (4 Pages)  •  913 Vues

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À la lecture de l’exercice « Exploration Culturelle », j’ai dû longuement réfléchir à la culture que je souhaitais découvrir plus en profondeur. Alors que mes premiers choix se portaient vers des indigènes éloignés ou encore des populations méridionales aux coutumes riches et colorées, ces choix de cultures qui m’étaient alors inconnues ne comportaient pas un élément important pour le bienfait de ce travail; le fait de m’apporter un regard nouveau sur l’Autre qui viendrait démentir mes préjugés. Un choix évident s’imposa de lui-même par la suite, j’allais orienter ma recherche sur les populations autochtones du Québec.

Dans le cadre de ma profession, j’ai eu à intervenir à quelques reprises avec des autochtones. Ce volet de mon travail était teinté dès le départ par des stéréotypes et des idées préconcues telles que leurs problématiques reliés à l’alcool, la violence familiale, l’éducation défaillante, etc. Lors de ma recherche, j’ai découvert une étude du mois de juin 2016 qui s’était penchée sur les relations entre autochtones et non-autochtones. Celle-ci dénombrait que 65 % des répondants croient que la plupart des Canadiens entretiennent, consciemment ou non, des préjugés négatifs à l'égard des Autochtones.1

Afin d’approfondir mes connaissances sur ce peuple ayant été les premiers habitants du territoire que nous occupons aujourd’hui, j’ai visionné Le peuple invisible, un long métrage documentaire réalisé par Richard Desjardins et Robert Monderie en 2007 qui dénonce les conditions de vie actuelle de la nation algonquine du Québec. J’y ai découvert non seulement des notions historiques sur cette culture, mais aussi un nombre incalculable d’injustices qui encore aujourd’hui sévissent envers cette population que nous avons dépouillée.

En 1875, une loi sur les sauvages est votée par le gouvernement de l’époque qui stipule entre autre que les autochtones sont inférieurs aux blancs, qui n’ont aucun pouvoirs légaux, permettant au gouvernement de les déposséder même de leur nom, étant désormais numéroté dans un registre. C’est ce qui arriva entre autre lors de la création de la réserve algonquienne au Lac Témiscamingue. Cette population qui vivait éloignée au Nord du Québec s’est vu retranchée dans une réserve minime, éloigné du lac qui était l’une de leur source première de nourriture. Durant de nombreuses années, le gouvernement obtenu des cessions de ce territoire de manière suspicieuse, possédant aujourd’hui la moitié de la réserve octroyée au départ.

Certaines populations autochtones n’ont cependant pas eu la chance de se voir octroyer une réserve. La communauté de Kitcisakik, située à 75 km au Sud de Val d’Or, vivent sur des terres qui appartiennent aujourd’hui à Hydro-Québec, sans électricité ni eau courante. L’ironie, c’est que cette communauté a toujours vécu sur ces terres, mais ils sont désormais considérés comme des indésirables, simplement toléré par notre socitété d’État. À 100 mètres de leur village, un barrage pouvant produire de l’électricité a été installé. Malheureusement pour eux, Hydro-Québec leur refuse toute aide, même la permission d’installer à leur frais une micro-turbine.

Ces derniers jours, nous avons entendu les médias mentionner une entente du Gouvernement

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