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Le réchauffement climatique.

Cours : Le réchauffement climatique.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Février 2017  •  Cours  •  5 450 Mots (22 Pages)  •  577 Vues

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THEME 3 : RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

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INTRODUCTION

  1. Le réchauffement climatique sujet de politique économique et sociale et internationale

On a des projections selon lesquelles en 2050 la population devrait atteindre 2 milliards. A cette même date notre consommation d’énergie fossile (polluante) aura doublée. Le problème de notre consommation d’énergie c’est que nous émettons de façon croissante des gaz à effet de serre  peu changer d’une manière radicale le visage de la planète. La hausse des températures est favorisée par les gaz à effet de serre  conséquences graves et d’autant plus mortelles dans les parties les moins développées de la planète si rien ne change.

Problème environnemental a des répercussions :  

Politiques : les rapports entre Etats sont affectés. Problème global qui va avoir des répercutions pas seulement environnementales.

Economiques, sociales : en théorie, nous devrions changer de mode de vie.

Internationales : les Etats sont en train d’essayer de rentrer dans un système de gouvernance internationale depuis 1992 (Rio)  mettre en place un système multilatéral pour résoudre ce problème.

COP : 1er accord signé à paris en 2015  198 Etats ont signé un accord et ont réussi à trouver des termes d’entente.

Contribution des experts, ONG, OIG à ce qu’on pourrait appeler « une tentative de gouvernance du climat ».

Gouvernance du climat désigne que outre les pays signataires, il y a d’autres organisations qui sont parti prenantes.

Une conférence international = 1500 négociateurs + 12 000 personnes qui font le « off ».

 Technicité des enjeux en cause.

Politisation des questions : comment les questions deviennent des questions d’intérêt public. La politisation signifie que des citoyens vont se saisir de la question et ils vont faire en sorte que sur l’agenda du politique figure la question.

Le changement climatique nécessite une gouvernance internationale.

Les Etats-Unis sont préoccupés par le maintien de leur mode de vie, leur sécurité énergétique.

La Russie est grande productrice de gaz à effet de serre, fonte des glaces pour développer son commerce de pétrole.

Des pays vont perdre 10% de leurs terres comme le Vietnam.

Nos gouvernants en nous disent pas la vérité et en matière de climat/réchauffement climatique on sait que l’émission de gaz à effet de serre = 50 ans à avoir un impact sur la terre. La tendance est inquiétante et si l’on veut la contenir, il faut un mode de vie totalement différent. Il faut agir sur la redistribution des richesses par exemple et ne pas se concentrer seulement sur les aspects techniques comme lors des conférences. Il faut changer le mode réel. Les textes élaborés, très complets, longuement mis en place  économie de la lenteur des négociations sur le climat ; économie qui ne prend pas en compte des éléments importants et rapides. Les négociations vont beaucoup moins vite que le monde qui nous entoure :

  • Entre 1990 et 2010, avec l’absence de régulation, l’accroissement des moyens de transports, les nouvelles technologies…
  • L’Essor de la Chine qui connaît depuis plus de 10 ans une croissance à 2 chiffres. Depuis 2007 le premier émetteur est la Chine.
  • Le bouleversement du paysage énergétique mondial : par des pratiques (l’investissement massif dans des énergies fossiles ; essor lent et contrarié des énergies renouvelables)  et des accidents (catastrophes nucléaires).

 Fabrique de la lenteur. Il y a un écart énorme entre le rythme de la gouvernance du climat et la dynamique de puissance du monde réel. Conséquence : les objectifs donnés dans les accords sont de plus en plus insuffisants par rapport à l’accélération du monde réel. On ne nous dit pas que si nous voulons changer cette tendance il va radicalement falloir changer de mode de vie.

 Le problème : les actions à mener à court termes ne sont pas assez appuyées et sur le long terme  beaucoup de choses restent tabou.

Les pays producteurs de pétrole ne souhaitent pas entendre parler des mesures. A ce stade, nous n’avons pas de motif de se féliciter. Seul un accord a été signé. En réalité, on a les plus grands doutes sur « la climatisation du monde ». Si nous n’arrivons pas à gouverner les sociétés humaines en faveur du climat  problème !!!

  1. La constitution de l’environnement comme politique publique nationale et internationale

L’environnement jusqu’à il y a une dizaine d’année, n’était pas dans les agenda gouvernementaux. Ce n’était pas une problématique. Cela a changé car il y a eu une double mobilisation :

  • des mouvements sociaux, associations
  • les expertises des scientifiques qui dans toute une série de domaines ont été convoqué : l’Etat a besoin de s’alimenter à la société civile.

 il y a eu conjugaison de contestation et de production de connaissance : on a un problème public environnemental qui est apparu.

Exemple : En 1956 au Japon : désastre de Minimata  rejet dans les eaux de mercure, produits polluants par une usine. Cela a contaminé les algues, les poissons. Cette contamination a eu des effets forts sur la chaine alimentaire mais aussi sur les personnes. Plus de 2000 personnes ont été malades, beaucoup plus sont mortes, certaines ont eu des cancers, etc. Il a fallu 12 ans pour arriver à faire reconnaître cette cause industrielle. La responsabilité juridique de l’usine n’a été reconnue qu’en 1973 et en 2004 l’Etat japonais a été condamné pour son inaction. Il y a là une dimension environnementale et de santé publique.

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