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Dossier sur la résilience.

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Par   •  11 Novembre 2016  •  Dissertation  •  6 782 Mots (28 Pages)  •  1 357 Vues

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Introduction

« C’est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain ne l’écoute pas ». Enoncé par Victor Hugo, il y a de cela près de 150 ans, cette citation prouve bien que certaines personnes avaient déjà compris à l’époque que l’écologie était une question importante sur laquelle l’humanité devait se pencher.  Cependant, encore aujourd’hui, beaucoup de gens n’y porte quasiment aucun intérêt même si la tendance commence à s’inverser.

Le rapport qui sera étudié ici a été rédigé par un groupe d’experts, nommé le groupe de haut niveau sur la viabilité mondiale, dont l’objectif était de donner des pistes de comportement à adopter pour que l’humanité puisse vivre selon les principes du développement durable.  Cette étude a été l’un des travaux préparatoire lancés quelque mois avant  la conférence des Nations Unies sur le développement durable qui s'est tenue à Rio de Janeiro, au Brésil, du 20 au 22 juin 2012 et qui étaient destiné à faire avancer les débats et les négociations entre les 193 pays réunis pour l’occasion.

Pour rappel, c’est la commission Brundtland qui a donné une définition du développement durable en  1987, en le définissant comme le « développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à pouvoir répondre à leurs besoins ».

Hors ce rapport rappel à ces lecteurs la situation actuelle du monde qui si elle n’est pas critique, s’avère tout de même inquiétante. C’est pourquoi le groupe propose dans la première partie de son rapport 6 objectifs qu’il souhaite atteindre sur le long terme à savoir : éliminer la pauvreté, réduire les inégalités, faire profiter  le  plus  grand  nombre de la croissance, rendre  les  modes de  production et  de  consommation plus viables, lutter contre les changements climatiques et enfin prendre en considération les limites planétaires. Ce rapport après avoir donné quelque recommandation pratique ainsi que les mesures prioritaires à prendre énonce 56 recommandations qui seront en quelque sorte la pierre angulaire nécessaire à l’atteinte de ces 6 objectifs. Ces 56 recommandations se subdivisent elle-même sur trois thèmes distincts :

Les recommandations visant à donner aux peuples les moyens de faire des choix viables,  celle visant à assurer une économie viable, et enfin celle destinée à renforcer la gouvernance institutionnelle.

Afin de mieux comprendre la pertinence d’un tel rapport, trois questions ont été posées ici :

1. A la lumière de vos connaissances propres, du contenu du cours, que pensez-vous des objectifs affichés dans ce rapport ?

2. Selon vous, ces objectifs peuvent-ils être atteints de façon réaliste ?

3. Quels sont les manques & faiblesses de ce programme ?

Afin de répondre à ces questions, cette étude s’exécutera elle-même  en trois parties, correspondant respectivement à chacune de ces trois interrogations.

C’est pourquoi il sera nécessaire de faire un état des lieux des objectifs du rapport à l’heure actuelle, à l’aide des connaissances personnelles de l’auteur et de celle qu’il aura acquise lors de ces cours d’éthique et de développement durable ou encore lors de ses propres recherches (I.).

Il sera ensuite décrit pourquoi les objectifs énoncés dans le rapport sont pour la plupart irréaliste selon l’avis de l’auteur du moins, (II.), et enfin, il sera fait un recensement des  manques et faiblesses du programme du groupe, selon l’unique point de vue de l’auteur évidemment (III.), car il serait présomptueux de penser qu’un simple étudiant puisse avoir une réflexion plus développée que le groupe d’expert qui a rédigé ce rapport sur la résilience.

I. Etats des lieux des objectifs du rapport à l’heure actuelle

Il faut savoir que les objectifs et les mesures recommandées par ce rapport sur la résilience ont largement été repris par le rapport final de la conférence de Rio+20 intitulé « The future we want » ou « L’avenir que nous voulons » en Français. (Simple parenthèse, mais cela sonne beaucoup mieux en anglais.)

Les six objectifs à long termes promues par le rapport ne sont pas des préoccupations nouvelles, loin de là. Le rapport Brundtland  rédigé en 1987 évoquait déjà ces objectifs et ce de manière beaucoup plus détaillés.

Cependant, comme  je l’ai déjà évoqué, ce rapport n’avait vocation qu’à servir de base de travail à la conférence de Rio+20, et ne faisant que 22 pages, il avait considérablement plus de chance d’être lu en entier que le rapport Brundtland qui était quant à lui composé par près de 350 pages. (Fin de de la digression)

Pour en revenir au sujet principal, ces objectifs sont plus ou moins clairs en substance. En effet, l’élimination de la pauvreté, réduire les inégalités… Ce sont effectivement des buts facile à comprendre et il est également aisé de se représenter des moyens possibles afin de les atteindre. En théorie du moins !

En effet, si ce rapport donne 56 recommandations afin que nous puissions accéder un jour à l’aboutissement de ces 6 objectifs, et que la majorité d’entre elles sont admirables, philanthropique voir noble, on peut se demander ce qu’il en est à l’heure actuelle.

De nombreuses recommandations sont proposées, comme protéger les droits de l’homme, assurer l’éducation pour tous, adopter divers comportement économique afin d’assurer le développement durable, créer des institutions spécialisés dans ce domaine, mettre au point de nouveaux indicateurs…

De nombreux acteurs doivent également être impliqués. Ainsi pour la quasi-totalité de ces recommandations (48), le rapport demande la participation des gouvernements, après selon les recommandations, de nombreux autres acteurs doivent être ajoutés au processus, comme les organisations internationales, diverses institutions financières, les syndicats, les entreprises, les collectivités locales, des organisations non gouvernementales et beaucoup d’autre encore.

Cependant ces recommandations peuvent s’avérer pour certaine trop général en ce qui concerne leur domaine d’application  que ce soit géographiquement ou même sur leur application pratique…Par exemple, si l’on reprend la première recommandation qui demande au gouvernement et aux donateurs internationaux d’intensifier leur « efforts » afin d’éliminer la pauvreté et réduire les inégalités (on peut rappeler en passant que ce sont deux des huit objectifs du millénaire qui ont été adoptés en 2000 sous l’égide de l’ONU par 191 états membres).

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